Le blog de Geneviève-b

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Cessons les discours sur les ratés du numérique français !

La commission Européene se mobilise sur les questions de cybersécurité et réfléchi aux aspects de souveraineté numérique. Cela se passe plutôt dans les pays périphériques, mais cela ne doit pas nous empêcher d'être actifs.

Nous sommes de moins en moins un protectorat américain et nous devons penser par nous même au numérique dont l'UE a besoin.

La Chine partie de rien il y a prés de 30 ans nous confirme qu'il s'agit d'une question de volonté et d'indépendence d'esprit.

Nous avons les savoir et les talents. Rappelons que tout ce qui concerne le numérique relève de l'économie de l'immatériel. 

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Revenu universel & monnaies intelligentes

Instruments de gouvernance pour le 21ème siècle 

 

Par Geneviève Bouché pour le Gand Orient de France

 

Le revenu universel est présenté comme une idée généreuse et sa mise en application est présentée comme inéluctable.

Depuis ce début de siècle, cette idée est poussée par les fondus du numérique qui savent que la robotisation détruit l'emploi et que si les citoyens n'ont plus de paie, il faut leur accorder un minimum de ressources.

Cette idée n'est pas transposable en Europe. D'ailleurs, une approche bien plus prometteuse est possible.

 

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Faire Europe ou faire Occident ?

Les générations montantes veulent faire Europe et nous pouvons le faire, c'est une affaire de volonté. Exemple : dans notre manière d’accueillir les annonces de Facebook ou de réagir au mouvement woke.

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Réinventer notre fierté industrielle passe par l’art !

L'art, le vrai, celui qui inspire, marque les époques.

Le lancement de l'ère industrielle en France a été marquée par l'art nouveau. Notre renouveau semble être marqué par l'art numérique.

Cécile Calé nous fait des propositions ...

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Tissu entrepreneurial européen : le renouveau via les débutances

L’Europe, et en son sein la France, doit se réinventer tant sur le plan sociétal que sur le plan économique.

Elle sait ce qu’elle veut : respecter l’environnement, faire évoluer sa démocratie, refonder son pacte social… Elle a conscience qu’elle doit tout réinventer elle-même, ce qui est normal puisqu’elle est au premier rang pour constater la fin d’un modèle de société qui est né sur ses terres.

Les « débutances » sont un concept né en 2010 au cours de travaux explorant les raisons pour lesquelles la création d’entreprise devient un « organe vital » au fur et à mesure que l’économie de l’immatériel se développe. Or, la France et l’Europe semblent handicapées face à cette nécessité.

Cette proposition est au cœur des réflexions en cours dans le cadre du plan de relance en cours d’élaboration.

Voir la vidéo

 

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Finance : diète ou acceptation des nouvelles priorités ?

Thinkerview a donné la parole au banquier Raphaël Rosselo à l’occasion de son dernier livre « L’opportunité du covid19 » (éditions Mareuil).

Cet homme est assurément passionné par son métier qui consiste à trouver des fonds pour des PME afin qu’elles grandissent. Il nous fait part de ses découvertes à propos de la finance mondialisée et de ses perspectives terrifiantes. Il nous propose de mettre cette finance à la diète pendant 5 ans afin de laisser une place plus reluisante à nos enfants.

Je ne suis pas convaincue par son diagnostic, ni par sa proposition, même si cette vidéo est vraiment intéressante : elle montre un banquier sincère, qui fait face à une prise de conscience, mais qui demeure finalement enfermé dans sa culture de banquier libéral.

La finance a pour objet de faire circuler l’argent. L’argent permet le commerce et le commerce permet le progrès social et économique dont chacun doit pouvoir profiter. Mais à présent, les progrès ne concernent plus seulement la satisfaction des besoins individuels. Elle concerne au moins autant les besoins collectifs appelés bien communs. La finance n’est pas conçue pour s’en préoccuper, prétendre l’adapter est une gageure.

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Je voudrai un ministre de l’innovation pour noël !

Un commissaire européen propose et prépare des lois.

Un ministre aussi, mais il peut aussi développer des stratégies de développement.

Le numérique est une industrie de défense et de développement. En liaison avec l’ensemble des composantes de la société, le numérique est au cœur des innovations dont nous avons besoin.

Les professionnels du numérique se réjouissent du travail de Thierry Breton. Mais la construction du numérique européen 1.0 du 21ème siècle avec une volonté stratégique qui ne relève pas directement ces missions d'un commissaire auropéen, fut-il très dynamque et motivé.

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Vous c’est vous et nous c’est nous

Monsieur Biden annonce que les USA vont, à nouveau, endosser leur rôle de maître du monde. Il a ses raisons pour le dire, mais nous avons nos raisons pour nous en offusquer : le « rêve américain » a vécu.

Comme il l’a promis à ses concitoyens, Monsieur Bide a d’abord besoin de faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les Etats Unis d’Amérique fassent nation.

Nous, en Europe, nous avons besoin de faire Europe.

Au niveau mondial, les USA sont attendus, non plus pour faire le gendarme, mais contribuer à faire la paix dans le monde, au même titre que toutes les autres nations.

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Dialogue imaginaire à propos du démentèlement des GAFAM

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-regulation-des-gafa-la-grande-confusion-1268051

CHRONIQUE
Opinion | Régulation des Gafa : la grande confusion
Limiter le pouvoir des Gafa : les Etats-Unis comme l'Europe s'y emploient,
mais pas avec les mêmes intérêts ni les mêmes méthodes.
Les explications de l'économiste Jean-Hervé Lorenzi.

Par Jean-Hervé Lorenzi
 (chroniqueur | président du Cercle des économistes)
Publié dans les Echos le 25 nov. 2020 à 8:30Mis à jour le 25 nov. 2020 à 9:02

Voici les observations qui peuvent être apportées à ces propos.

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Wuhan en fête aiguillonne le numérique européen

En cette fin d’année 2020, Wuhan, foyer initial de la covid19 fait la fête, tandis que les grincheux occidentaux se lamentent.

Ceci serait rendu possible parce que la Chine aurait mis en place l’équivalent du stopcovid qui aurait été admis sans problème par la population.

Ainsi, les départs de foyer d’infection sont immédiatement identifiés et donc bloqués.

Cette efficacité est utilisée pour faire de la propagande à propos de l’efficacité de la gouvernance chinoise. Certes, cette gouvernance n’est pas transposable en Europe, mais les raisons de ce résultat nous invitent à stimuler nos velléités de souveraineté numérique et notre stratégie pour la développer.

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Ce que Trump a fait pour nous !

Cet insaisissable personnage a rendu visible la fissure qui défigure l’image de « grand frère » que les USA jouent vis-à-vis de l’Europe depuis 70 ans. Sur le plan anthropologique, cette fissure est inexorable, même si elle devrait évoluer vers alliance basée sur la réciprocité.

L’Amérique du nord vit une période complexe où se mêlent les dénouements de fondamentaux politiques instaurés avant et après la dernière guerre mondiale qui n’étaient pas durables, mais aussi les conséquences d’une évolution démographique, auquel il faut ajouter les mutations partagées avec le reste du monde, induites par l’évolution du climat, la numérisation de nos vies, le changement de modèle social et culturel… etc..

La finance, qui est un de ses axes de domination perd elle-même ses repères en raison du fait que l’économie repose de plus en plus sur de la création de valeur immatérielle. Or, l’immatériel a un comportement économique radicalement différent du matériel. Un autre modèle est à inventer, mais en attendant, l’instabilité ne cesse de semer le trouble.

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La mission "souveraineté numérique" de l'Assemblée Nationale

Forum Atena, le think tank dédié à ce sujet, a été auditioné le 29/10/20.

Voici les principaux points abordés.

 

La vocation de Forum Atena est de créer un espace dédié aux professionnels du numérique qui souhaitent réfléchir et agir en faveur de la souveraineté numérique.

Dénués de compétitivité et d’idéologie, nos ateliers sont des espaces de sérendipité, indispensables en cette période de mutation. Aussi, nous avions énormément de choses à dire en réponse à vos questions.

Parmi nos derniers travaux, le livre blanc dédié à la notion d’Etat Plateforme aborde largement le sujet de la souveraineté numérique et fait des recommandations au niveau Européen.

 

Nos réponses écrites à vos questions ainsi que la vidéo[1] de notre audition, souligne les points suivants :

  • Le numérique actuel (américain et chinois) ne nous convient pas à de nombreux égards et d’ailleurs, il se fragmente.
  • Le numérique que les Français s’étaient imaginé avait pour feuille de route « rendre la France efficace » afin d’être attractive et compétitive.

Ce numérique orienté « efficacité démocratique » est basé sur :

      • Une responsabilisation des usagers et des opérateurs grâce à une identification probante et une traçabilité transparente.
      • Une architecture radicalement différente : la modularité, l’interopérabilité et la scalabilité. Cette approche est au cœur de la culture Open Source. Or, l’Europe possède la communauté Open Source la plus vivace au monde.
  • L’expertise capable de développer ce numérique est toujours présente sur le territoire. Nos logiciels et nos bases de données ne demandent qu’à être utilisés pour atteindre leurs meilleurs niveaux d’efficacité.

Lorsque nous utilisons les logiciels et les bases de données américaines ou chinoises, nous enrichissons l’expertise de ces nations et asséchons nos propres ressources.

  • À travers des architectures système telles que RINA et X-Road, nous nous tournons résolument vers des solutions respectueuses des Hommes et de l’Environement.
  • Nous sommes en mesure de créer rapidement et à moindre coût des infrastructures européennes dans lesquels les parties prenantes y sont engagées individuellement. Ceci a pour effet de créer un réseau de confiance et clarifier les actions contre la cybercriminalité interne et celle externe à notre espace numérique.

Nous pouvons progressivement déployer cet espace Européen, raccord avec notre gouvernance européenne qui est elle-même basée sur la modularité et l’interopérabilité.

Pour favoriser cet avènement, nous devons nous doter de moyens qui permettent de faire émerger de grands informaticiens « responsables » dont certains pourraient devenir des héros inspirants.

Les réponses aux questions écrites sont récapitulées ci-après.

[1] De 16:55 à 46:54

 

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"De la richesse à la prospérité" devient "Economie productive, Economie contributive"

Cette publication est en cours d'édition (ISTE) sous le titre "Economie productive - économie contributive"

 

Vers un autre numérique

au service d’un autre pacte social

Cette publication est en cours d'édition (ISTE) sous le titre "Economie productive - économie contributive"

Nous vivons dans un système de vie appelé Gaïa. Nous y sommes comme les pièces d’un moteur dont chaque pièce remplit une fonction et dispose d’une petite marge de manœuvre afin de pouvoir fonctionner malgré des variations de température ou des vibrations ...

L’économie est un système, intégré à Gaïa, dans lequel chacun est invité à contribuer et à consommer. Chacun doit y disposer d’une marge de manœuvre tout en respectant ses interdépendances. Ceci conduit à la notion de minimum et de maximum en matière de revenu des individus et de capacité à contribuer.

 

Le système actuel n’est pas pensé avec cette vision. Il est conçu pour inciter à produire plus et plus efficacement. Ceci faisait sens quand nous étions dans une économie agraire. Cela devient problématique quand nous passons à une économie industrielle. Cela devient absurde quand nous passons à l’économie immatérielle. Cela devient insupportable à partir du moment où nos priorités concernent le développement du bien commun (l'économie contributive), en complément des biens immatériels, industriels et agraires.

Ce livre analyse la mutation sociale et économique sous cet angle et éclaire, sous un angle nouveau, les pistes communément évoquées telles que le revenu universel (ou de base), la monnaie hélicoptère ou encore la notion d'Etat Plateforme.

Le numérique est au cœur des solutions qui s'offrent à nous. Il permet de développer un monde basé sur des valeurs plus durables et socialement plus enviables.

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Du beau et de la violence pour fabriquer le monde qui vient

Chacun s'agite pour comprendre ce qui ne va plus dans le modèle actuel. Passons un moment à parler du BEAU, de la recherche de l'esthétique ...

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L'Etat Plateforme : une notion incomprise par la cours des comptes ! Pourquoi est-ce grave ?

Un rapport du conseil d’Etat de 2017 puis de la cour des comptes en 2018 ont remis en cause la poursuite du projet « Etat Plateforme » confiée de 2014 à 2019 à feue la DINSIC. Dans la réalité, cette initiative a correspondu à une opération d’intrapeneuriat au sein de l’État.

Les motifs invoqués pour cet abandon se comprennent. Ce qui est problématique, c’est l’analyse du problème et les conséquences de la décision. Ceci est trop grave pour ne pas être portés au débat public.

« Etat plateforme » désigne l’architecture du système de données dont doit se doter un état pour assurer la protection et la fluidité de circulation des données dans sa zone de souveraineté. Il faut remettre en route ce chantier en repartant des bons objectifs et des bonnes compétences.

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Un monde soutenable grâce au numérique

Réponse à l’appel à contribution du gouvernement, via France Stratégie

 

Les Think tanks du numérique organisent des prises de paroles chaque fois qu’un sujet d’envergure nationale mérite leur éclairage professionnel. Tous les Think tanks du numérique peuvent contribuer. Nous publions un panel de 10 d’entre eux.

C’est le cas de cette consultation à propos des « soutenabilités » : si nous voulons aller vers une gouvernance plus respectueuse de notre environnement, nous devons faire évoluer nos manières de produire et de consommer et cela nous entraîne vers plus de complexité, et de flexibilité.

L’Europe à l’opportunité et la faculté de construire un numérique du 21ème siècle calé sur les objectifs de soutenabilité. Toutes les composantes de notre vivre ensemble sont concernées.

Rien ne se fera en Europe sans une architecture numérique basée sur la modularité, la scalabilité et l’interopérabilité. Il y a même urgence à y penser car le numérique du 20ème siècle, qui nous est étranger mais qui nous impose ses diktats, entre dans une nouvelle phase de son évolution : la calcification. Il devient fragile.

Mais, ce numérique bouscule notre pacte social, tout comme le font le codiv19 et la fragilisation vertigineuse de la finance mondiale.

Les 10 contributions démontrent que nous avons la possibilité de contourner la dualité USA / Chine en abordant autrement les politiques de soutenabilité et le numérique qui en est le support.

Un sujet suscite une attention particulière : les monnaies intelligentes. Un autre constitue un socle : l’architecture des infrastructures numériques ainsi que « l’identité probante » des agents sociaux et économiques.

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Travailler 4 jours par semaines ?

Le déconfinement : super, mais pas pour ceux qui ont perdu leur emploi au passage. Alors, une idée remonte à la surface, et pas en France, mais ailleurs dans le monde (Nouvelle Zeland) : travailler moins.

Cette idée est simpliste. L’activité humaine ne doit pas être ralentie. Mais elle doit être réorientée. Mais pour cela, il faut passer de l’économie exclusivement productive à une économie duale : productive et contributive.

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Le monde d’après ne sortira pas de l’école de Chicago

L’école de Chicago a produit des économistes qui ont été très écoutés. Certes, ils étaient brillants, mais ils avaient surtout l’avantage d’œuvrer dans la puissance dominante de leur époque. Ils ont commencé à se faire connaître dans le sillage de la grande dépression de 1929.

Les Américains, nouvellement installés, avaient beaucoup à s’équiper et les usines se préoccupaient de vendre leur surplus au reste du monde. C’était la belle époque du marché de l’offre ! Même les mauvais produits finissaient par trouver preneur.

À présent, notre problème est que la plupart des continents vont être en mesure de produire ce dont ils ont besoin, tout en développant des singularités monnayables sur le marché international. Le marché, passé depuis de l’offre à la demande, devient très exigeant sur la pertinence esthétique, fonctionnelle, environnementale, éthique…

La réflexion ne peut plus se simplifier aux critères de cette époque. Notre abondance bascule dans l’immatériel et notre cancer, c’est la complexité.

Repenser le pacte social c’est ne pas s’interdire d’ouvrir les sujets tabous : le travail, la monnaie et le revenu de base.

Pensons « Europe » au sein de la communauté internationale et non « monde ». Pensons par rapport à là où nous en sommes dans notre évolution. Oublions la pensée globale.

 

C’est ce que nous propose cette vidéo.

La data, comme la monnaie : une affaire d’Etat

En développant la monnaie, l’Homme a développé l’économie. La monnaie repose sur la confiance. Elle est gérée par l’État.

Les mutations que nous avons à opérer tendent à instaurer « l’économie circulaire » en remplacement de l’économie « linéaire » que nous pratiquons depuis plus de 10 000 ans.

Cette économie circulaire nous impose de la robotisation et des modes une gouvernance complexe qui nécessite de mettre en place des infrastructures sécurisées et efficaces d’échange de données, car la donnée, comme la monnaie repose sur la confiance.

Cette infrastructure a un nom : l’État Plateforme.

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La transition via la volonté de femmes

Comme le confirment les travaux archéologiques récents, la sédentarisation a progressivement modifié les relations entre les Hommes et les femmes. En particulier sur 3 points : l’alimentation, la notion de propriété et celle des échanges.

Aujourd’hui, les fondements de ces changements perdent leur sens. Ils deviennent des obstacles aux nouvelles formes de compétitivité que les Hommes exercent entre eux. Or, la compétitivité est inhérente au progrès et la vie, c’est le progrès.

Avantage sera donné aux nations qui reconfigurent ces relations plus vite que les autres !

Les exigences des femmes sont perçues comme des thèmes militants, elles le sont parfois dans la forme, mais pas dans le fond. Les prendre en compte consiste à gagner du temps dans la transition sociétale dont nous avons besoin.

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Le regard d'une futurologue

L'actualité se déverse en flux continu dans les médias. Cependant, pour construire un futur souhaitable, nous devons prendre du recul en distinguant ce qui relève de la petite et de la grande Histoire. Ce blog est un lieu d'échange à ce sujet.

Geneviève Bouché