Le blog de Geneviève-b - Mot-clé - économiele point de vu d'une futurologue sur la recomposition du tissu entrepreneurial, le pacte social et le système monnétaire2024-03-28T08:59:36+00:00Geneviève Bouchéurn:md5:f04ea387e962c16381c1dd125be67199DotclearÀ quand le retour de la vision à long terme (VLT) ?urn:md5:6224db984ac2f273f6ddca6647e30bd82024-03-17T10:32:00+00:002024-03-19T10:28:11+00:00genevieve-bLe monde d'aprèsenvironnementfuturologie cybernéticiennegéopolitiqueéconomie<p><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span style="font-size:14.0pt;mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:
"Calibri","sans-serif";mso-fareast-font-family:Calibri;mso-bidi-font-family:
"Times New Roman";mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:EN-US;mso-bidi-language:
AR-SA">Les commissaires au plan,</span></b><span style="font-size:14.0pt;
mso-bidi-font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:"Calibri","sans-serif";
mso-fareast-font-family:Calibri;mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:EN-US;mso-bidi-language:AR-SA"> </span> <strong> </strong>qui m’ont formée, m’ont appris la manière et l’importance de <u>regarder à long terme pour organiser le court terme.</u></p>
<p>Malheureusement, leur savoir-faire n’a pas fait bon ménage avec la pensée libérale, tant et si bien que <strong>leur expertise a été radiée de l’enseignement supérieur et leurs fonctions supprimées.</strong></p> <p><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/futurologie_enfantine.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /><strong>La fonction des commissaires au plan</strong> consistait à ajuster les plans à 5 ans de manière à ce qu’ils n’entravent pas les options qui protègent le long terme, selon le principe : « qui veut voyager loin ménage sa monture ».</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mass%C3%A9" title="Pierre Massé">Pierre Massé</a> a résumé la situation : « supprimer le Plan au nom d’un libéralisme impulsif serait priver le pouvoir d’une de ses armes contre la dictature de l’instant ».</i></p>
<p> </p>
<p>Depuis la fermeture du commissariat au plan dans sa forme gaulliène (1986), s’intéresser au long terme a été jusqu’à ce jour perçu en France comme du bavardage.</p>
<p>Or, nos commissaires de l’époque ne bavardaient pas, ils ne fumaient pas de la moquette. Ils faisaient de la VLT qu'ils appelaient de la <a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/index.php?pages/La-futurologie">futurologie cybernéticienne</a>.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Ce que nous appelons du « hasard » dans les processus d’évolution sont en réalité des zones d’ignorance qui nous empêchent de comprendre et donc d’agir.</i></p>
<p><strong>Nous payons aujourd’hui très cher notre pratique du libéralisme basé sur des dogmes et non sur des perspectives bâties sur des démarches objectives.</strong></p>
<p> </p>
<p>Je ne reviens pas sur l’obsession de l’environnement qui veut préserver l’accès aux ressources extractives (source de profits), aux dépens de l’accès à un bien commun de haut niveau (source de prospérité). Je veux souligner les aberrations des « cost killers » sans contrepouvoir.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Boeing est peut-être victime de malveillances, mais le poids de sa culture financière dans sa gouvernance y est manifestement une des causes.</i></p>
<p> </p>
<p>Le libéralisme outrancier n’étant pas dans notre culture française, sa pénétration a été menée sournoisement avec des compromis conclus sans vision sur le long terme. <strong>Nous avons donc combiné le pire du productiviste avec le pire du laxisme.</strong></p>
<p>Tous les étages de notre vie sociale et économique s’en trouvent vérolés. Vérolé seulement car nous pouvons revenir sur ces aberrations rapidement.</p>
<p>Voici quelques exemples de défauts de gouvernance parmi une liste interminable :</p>
<ul>
<li><em><b>La justice</b> se doit d’être lente et formelle pour dissuader les justiciables d’y avoir recours. De plus, les juges doivent veiller à ce que les plaignants ne gagnent pas d’argent dans leurs procès car si tel était le cas, il y aurait trop de procès. Le monde compliqué et asymétrique ne cesse de produire des injustices. Les plaignants étant mal traités, ils utilisent les recours. Le problème étant mal posé, il est mal réglé et le désordre s’installe.</em></li>
<li><em><b>La médecine </b>avec son numerus clausus rend l’accès à la médecine mal aisé, ce qui est censé réduire les coûts à la charge de la société. Or, la santé est une composante majeure de notre patrimoine collectif.</em></li>
<li><em><b>La recherche et les attributions de financement de l’innovation </b>(anciennement l’Oséo – Anvar)<b>, </b>les intervenants sont volontairement incompétents dans les domaines qui leur sont confiés afin d’éviter tout copinage entre les chercheurs et / ou les porteurs de projets d’entreprises innovantes. Ces intervenants sont des « boîtes aux lettres, façon fusible ». Les décisions du choix des attributions de budget de recherche et d’innovation sont prises au profit de l’industrie établie, sans stratégie quant au tissu entrepreneurial du futur, ni de l’environnement qui pourrait en découler. Or, la recherche et l'innovation sont indissocialbles des stratégies industrielles et culturelles. Elles doivent être comprises par l'ensemble des acteurs.</em></li>
</ul>
<p> </p>
<p>Regarder loin permet de se poser un grand nombre de questions sur les effets induits par chaque choix influant sur le fonctionnement de la société et son environnement.</p>
<p>Chers lecteurs de ce billet, réfléchissez à la manière dont vous pouvez réintroduire de la pensée à long terme dans vos processus de décision.</p>
<p><b><a href="https://www.lafabriquedufutur.global/a-propos/">La Fabrique du Futur</a> lance un master dédié à cette discipline oubliée.</b></p>
<p><b>Membre du corps enseignant, contactez nous aussi.</b></p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2024/03/17/%C3%80-quand-le-retour-de-la-vision-%C3%A0-long-terme#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/223Natalité : l’affaire du vivant ou du politique ?urn:md5:c5eb658b117239b829a99b01fd645e772024-01-21T10:34:00+00:002024-01-22T09:35:34+00:00genevieve-bà débattrepolitiqueéconomie<p><i>Les animaux se mettent à faire des bébés lorsque la nourriture est abondante et inversement. Alors, pourquoi réduisons-nous nos naissances ?</i></p> <h2><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/bebe.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Objectivement</h2>
<p>L’explosion de la population mondiale depuis le 19<sup>ème</sup> siècle ne cesse de nous inquiéter. Mais voilà que cela semble s’arranger. </p>
<p>Les économies dites « avancées » inversent la tendance. Ce sont celles où les rayons dans les magasins sont bien garnis.</p>
<p>Deux continents continuent néanmoins à faire progresser leur population : l’Asie (qui amorce sa décrue) et l’Afrique (qui devrait l’amorcer également).</p>
<p align="center" style="text-align:center"><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/evolution_population_mondiale.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p>Les enquêtes auprès des couples dans les économies développées font ressortir deux thèmes :</p>
<ul>
<li><b>Nous voulons moins, mais « mieux » d’enfants :</b> ils ont conscience que désormais, donner à un enfant toutes ses chances de pouvoir se « réaliser » dans sa vie nécessite pour les parents du temps et des ressources financières.</li>
<li><b>Le contexte est de plus en plus difficile : </b>crise de l’immobilier, tensions dans la société qui rend les familles fragiles et les parents insuffisamment disponibles sont les thèmes les plus souvent invoqués.</li>
</ul>
<p>A cela il faut ajouter le triste discours des déclinistes, qui ne constituent pas le courant le plus vigoureux, heureusement. Ils nous disent implicitement que l’eau et la nourriture vont manquer ! Ce serait vrai si la décrue n’était pas en cours.</p>
<p style="margin-left:2.4pt">Une fois encore, le « vivant qui est en chacun de nous » trace la trajectoire de notre Histoire : si la natalité exubérante de l’après-guerre avait pour finalité de « regarnir les effectifs », la natalité présente nous dit que l’important, ce n’est plus d’avoir plus une population pléthorique qui pourrait servir le cas échéant de chair à canon et entre deux guerres de main d’œuvre servile, mais de disposer d’une population créative et réactive, tournée vers la recherche du progrès sous toutes ses formes.</p>
<h2>Conséquences politiques</h2>
<p>Le message envoyé est donc de mieux accompagner les jeunes parents.</p>
<p>L’horloge biologique recommande aux jeunes parents de s’y prendre tôt. Le monde du travail ne va pas dans le bon sens.</p>
<p>Il faut que nous refassions famille et que nous occupions mieux notre territoire.</p>
<p style="margin-left:2.4pt">Le consumérisme et ses perturbateurs endocriniens s’éloignent. Poursuivons dans ce sens en faisant émerger la pleine reconnaissance de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_contributive">l’économie contributive</a>. </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2024/01/21/Natalit%C3%A9-%3A-l%E2%80%99affaire-du-vivant-ou-du-politique#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/219La « défaite de l’occident » ?urn:md5:4a17755d9234761cf8eb3231c03354a52024-01-20T19:06:00+00:002024-01-21T09:22:00+00:00genevieve-bà débattregéopolitiqueéconomie<p>Le dernier livre d’Emmanuel Todd est manifestement conçu pour nous faire réagir.</p>
<p>J'en réfute le titre. Il devrait être « <b>la fin du libéralisme</b> ». Voici pourquoi.</p> <h2><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/la_defaite_de_l_occident.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /></h2>
<h2>La fin de l’efficacité du libéralisme</h2>
<p>Le libéralisme repose sur l’idée que les créateurs d’entreprise sont ceux par qui le progrès arrive. Ce sont eux que le système récompense en premier. Mais dans ses modalités, monétaires en particulier, ce système a de nombreuses failles.</p>
<p>Par exemple, il fonctionne autour de la notion de croissance infinie. Il concentre la richesse et donc le pouvoir. Il part du principe que l’Homme est cupide. Il prône l’idée que la finance se doit d’être amorale… etc.</p>
<p>Aujourd’hui, la planète est en souffrance et les citoyens sont sous tension car leurs institutions se délitent et les détenteurs du pouvoir brassent de l’air en espérant que les choses s’arrangent ("Tout changer pour que rien en change ! ").</p>
<p><i>Un modèle de société émerge en réponse à une opportunité et se délite face à de nouvelles opportunités ailleurs ou que les dirigeants ne saisissent pas.</i></p>
<p>En l’occurrence, le libéralisme s’est imposé en occident car il a permis de tirer parti des opportunités liées à la maîtrise d’énergies efficaces et bon marché et aux technologies permettant de décupler la force des Hommes.</p>
<p>Cela nous a donné une industrie exubérante, stimulée par une haute finance obnubilée par la notion de « toujours plus » !</p>
<p>C’est la City, puis Wall Street qui ont mené la danse avec un dollar devenu roi, considérant le reste du monde comme des sujets au service de Sa Majesté. Aucune chance que cela dure éternellement.</p>
<p>Sans surprise, la contre-offensive s’organise et Emmanuel Todd en parle fort bien.</p>
<p>Les canons sortent des hangars, mais surtout, les guerres hybrides se mettent à ronger les démocraties occidentales.</p>
<p><b>Les dégâts sont considérables sur les populations laïcisées à outrance et noyées dans la désinformation tandis que la robotisation favorise l’effondrement de la classe moyenne.</b></p>
<p>Mais surtout, campé sur les dogmes du libéralisme, les dirigeants occidentaux ne voient pas les opportunités à saisir pour se mettre en phase avec l'époque qui se dessine.</p>
<p><b>Les indicateurs qui servent à piloter l'économie deviennent toxiques pour l'Occident et source de prospérité pour le reste du monde !</b></p>
<p> </p>
<h2>L’opportunité pour l’Europe</h2>
<p>L’Europe, berceau de l’ère industrielle, n’est pas dans une défaite, mais au contraire dans une phase de restructuration : elle reconstruit son tissu industriel en ayant comme focale la rationalisation dans sa manière de produire et de consommer : "<b>faire mieux avec moins</b>".</p>
<p>Elle le fait poussée par les idéologues écologistes, mais aussi par nécessité : elle doit désormais partager les ressources de la planète avec l’ensemble de ses occupants.</p>
<p>Cette rationalisation ne peut se faire qu’en sortant des dogmes économiques imposés par le néolibéralisme anglo-saxon qui se veut amoral et qui en arrive à déifier le « rien » spirituel, comme le dit Emmanuel Todd.</p>
<p><i>La religion permet aux Hommes de se relier entre eux et à leur environnement. Dans nos églises, nous fêtons les saisons et nous partageons des valeurs. Nous accueillons nos nouveaux nés et nous rendons hommage à nos défunts. Sans ce cadencement de la vie, nous sommes des individus sans repères et donc à la merci de n’importe quel influenceur professionnel.</i></p>
<p>L’Europe doit revenir à ses fondamentaux culturels. Elle doit le faire parce que <b>c’est avec son intelligence collective qu’elle va pouvoir entrer dans la rationalisation sociale et économique</b> qui s’impose à elle.</p>
<p>Cette rationalisation passe par la numérisation de son environnement. Un monde numérisé est un monde qui réagit vite et qui nécessite énormément d’intelligence. Elle doit donc développer un environnement sanitaire, social et culturel de haut niveau, ce que le système économique actuel est incapable de faire.</p>
<p>Elle doit donc prendre un nouveau cap en matière de gouvernance et d’instruments d’échanges (données & monnaies en particulier).</p>
<p>Si pour faire émerger l'ère industrielle elle a inventé le libéralisme, à présent, <b>elle doit inventer un système qui favorise l'intelligence collective.</b></p>
<p><i>C’est dans ce contexte qu’est ébauchée la « </i><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/theorie_qualitative_de_la_monnaie_paris_11_23.pdf" target="_self"><i><span style="color:blue">théorie QALITATIVE de la monnaie </span></i></a><i>».</i></p>
<p> </p>
<h2>Les canons ou des relations basées sur la réciprocité ?</h2>
<p>Emmanuel Todd nous rappelle que Monsieur Poutine parie sur notre supposée dégénérescence. Réciproquement, nous le voyons crispé dans un modèle patrilinéaire rétrograde.</p>
<p>Le modèle patrilinéaire rétrograde de nos voisins russes ne nous tente pas et la pensée chinoise, adossée à une continuité culturelle aussi vieille que la nôtre, encore moins.</p>
<p>Nous, les Européens, nous n’avons pas aimé la mentalité de cow-boy. Mais nous devons faire avec car nous demeurons des Occidentaux. Ceci ne nous empêche pas de nous réapproprier nos identités construites siècles après siècle. Une des plus ancienne au monde et en évolution constante !</p>
<p> </p>
<p>Voilà pourquoi nous devons prendre sur nous de <b>commencer à jeter les bases de notre propre renouveau EUROPÉEN</b>, sans attendre que les USA le fassent à notre place.</p>
<p><i>Ils ont une Amérique à créer. Cela fait 300 ans qu’elle attend cela !</i></p>
<p><b>Voilà pourquoi ce livre ne doit pas générer de la neurasthénie chez nos concitoyens, mais au contraire l’envie de sortir des dénis qui entravent notre évolution.</b></p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=R4HRWQPV6BU" target="_self"><span style="color:blue">https://www.youtube.com/watch?v=R4HRWQPV6BU</span></a></p>
<p> </p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2024/01/20/La-%C2%AB-d%C3%A9faite-de-l%E2%80%99occident-%C2%BB#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/218Une autre monnaie pour le continent européen – apportez votre contributionurn:md5:5e9d5d1aa87f84e7b3ee668cd3f6b4e72023-10-24T17:36:00+01:002024-01-10T14:46:37+00:00genevieve-bà débattrecivilisationEuropemonnaies intelligenteséconomie<p>Chaque civilisation gère sa monnaié en fonction de ses priorités.</p>
<p>En Europe, nous congeons de priorité : nous passons <strong>du « toujours plus » de l’ère industrielle au « Mieux avec moins »</strong>.</p>
<p>La monnaie actuelle a permis à l’ère industrielle de donner sa pleine mesure. Mais à présent, elle devient toxique.</p>
<p>Imaginons la monnaie qui va faire advenir un modèle de société plus mature.</p>
<ul>
<li><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/teaser_atelier_court.mp4">Le teaser</a>,</li>
<li><strong><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/theorie_qualitative_de_la_monnaie_paris_11_23.pdf">La proposition</a></strong>,</li>
<li><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/index.php?contact">Le lien pour réagir</a>.</li>
</ul> <h2><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/urgence_monetaire.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Le changement de civilisation en cours</h2>
<p>Actuellement, l’occident termine l’ère industrielle basée sur l’idée du « toujours plus ».</p>
<p>Sous l’impulsion des générations montantes, elle entre dans l’ère de la rationalisation : « faire mieux avec moins ». Cette volonté a pour effet de mettre le PIB en attrition et fragiliser la classe moyenne. Cela va durer aussi longtemps que nous utiliserons la monnaie actuelle !</p>
<p> </p>
<p><b>Le système monétaire actuel est conçu pour faire éclore l’ère industrielle. </b>Il convient aux économies qui entrent dans cette phase. Il est toxique pour celles qui ont dépassé cette phase, ce qui le cas de l’Europe.</p>
<p>L’effondrement des civilisations dominantes est toujours multifactoriel. l'apparition de sources de prospérité nouvelles en sont le point de départ. Mais bien souvent, les choses s’accélèrent avec d’autres causes telles que la climatologie et la géologie.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Le scénario de l’effondrement est toujours le même : les dirigeants s’accrochent à faire fonctionner ce qu’ils estiment relever de la « bonne pratique », restant sourds aux lanceurs d’alerte et défiants vis-à-vis de leurs ressortissants.</i></p>
<p>Ne laissons pas entraver notre volonté d’évoluer ! <b>Osons accompagner les opportunités qui se présentent à nous.</b></p>
<p> </p>
<h2>Un autre système monétaire doit s’imposer</h2>
<p>La publication intitulée « <a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/theorie_qualitative_de_la_monnaie_paris_11_23.pdf">théorie qualitative de la monnaie </a>» ouvre le débat en proposant :</p>
<ul>
<li>Une analyse des causes,</li>
<li>Une proposition de nouveau mécanisme.</li>
</ul>
<p>Cette théorie doit son nom au fait que, grâce aux technologies, il est désormais possible que la monnaie distingue la nature de la création de valeur dont elle est issue.</p>
<p> </p>
<h2>Pourquoi s’impliquer dans cette réflexion</h2>
<p>L’Europe est le berceau de l’ère industrielle. Elle est la première à devoir reconstruire son tissu entrepreneurial et son mix énergétique. Dans le même temps, elle doit construire sa souveraineté numérique. Elle doit donc se doter du système monétaire qui rend cela possible.</p>
<p>La compétitivité des nations va désormais reposer sur un vivre ensemble de haute qualité, celui qui permet de faire fonctionner l’intelligence collective dont l’économie productive a besoin pour répondre à la notion de « mieux avec moins ».</p>
<p>Elle a l’opportunité de bâtir un environnement numérique incluant un système monétaire qui soit en adéquation avec les fondamentaux culturels de ses ressortissants : reconnaitre des droits et des devoirs à chacun et là où chacun admet que plus de liberté implique plus d’engagement.</p>
<p>Ne laissons pas d’autres nous imposer leur numérique et donc leur système monétaire qui ne convienne pas à notre identité européenne.</p>
<p> </p>
<h2>Contacte et coordonnées de cette publication</h2>
<ul>
<li><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/teaser_atelier_court.mp4">Le teaser</a> (artisanal),</li>
<li><strong><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/theorie_qualitative_de_la_monnaie_paris_11_23.pdf">La proposition</a></strong> : « Théorie qualitative de la monnaie ».</li>
<li><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/index.php?contact">Le lien pour réagir</a>.</li>
</ul>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2023/10/24/Europe%2C-urgence-mon%C3%A9taire-%E2%80%93-apportez-votre-contribution#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/206La dette publique, une notion du siècle dernier ?urn:md5:58fb9e287b862d8b55a41a1b5aa229962023-09-27T11:17:00+01:002023-09-27T11:17:00+01:00genevieve-bà débattregéopolitiqueéconomie<p>En occident, la dette publique embarrasse les décideurs et angoisse les citoyens.</p>
<p>La dette et la rente sont des notions qui sont apparues avec la sédentarisation. Elles n’ont jamais cessé de poser des problèmes. Voilà une opportunité pour s’atteler aux fléaux qui leur sont attribués.</p> <p><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/dette_publique.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Déjà, en février 2021, selon le site canadien francophone <a href="https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-02-11/deficit-de-2300-milliards/la-dette-des-etats-unis-va-grimper-au-dela-du-pib.php">« La Presse »</a>, Les États-Unis avaient enregistré leur deuxième plus grand déficit budgétaire depuis la Seconde Guerre mondiale tandis que la dette fédérale continuait de grimper au-delà du PIB : la dette nationale tournait alors autour de 22 500 milliards de dollars, soit 102,3 % du PIB… Depuis peu de progrès.</p>
<p>L’UE n’échappe pas à ce drame, pour ce qui est de la dette publique (contractée lorsque L’Etat fait des investissements ou emprunte pour faire face à une situation précaire). Ni pour ce qu’il en est des déficits publics (L’Etat dépense plus qu’il ne collecte de taxe et d’impôts).</p>
<p>Comme le montrent ces cartes, le sud de l’UE est plus rouge que le nord. Cette situation est mal expliquée aux citoyens. Elle les inquiète d’autant plus qu’ils sentent bien que la géopolitique, jusqu’alors favorable au bloc occidental, se reconfigure.</p>
<p>Ils voient bien qu’il va falloir être agile pour faire face à cette situation nouvelle. Or, chacun sait désormais que la paix sociale s’achète aussi à crédit et c’est à ce propos que les citoyens réclament des clarifications : l’argent public est-il intelligemment dépensé ?</p>
<p> </p>
<p>Les périodes de mutations sont propices aux opportunités. Mais pour en bénéficier, il faut oser prendre des risques et faire des investissements.</p>
<p align="center" style="text-align:center"><img alt="" class="media" height="232" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/deficite___dette_publique_en_UE.jpg" style="margin: 0px auto; display: table;" width="486" /></p>
<p>Le changement de société que nous vivons, tout particulièrement en Europe, est propulsé, non pas par le changement climatique, ni les changements de source d’énergie, mais par le fait que nous sortons de la sédentarisation ! Les citoyens estiment que nous sommes désormais capables de satisfaire à peu près efficacement l’ensemble des besoins primaires de nos populations. Ils veulent rationaliser la manière de produire et de consommer.</p>
<p>Avec le temps libéré par cette rationalisation, ils veulent s’atteler à développer « un vivre ensemble » de haute qualité : des écoles attractives, des tribunaux efficaces, des hôpitaux accueillants, une démocratie dans laquelle ils peuvent s’investir… etc.</p>
<p>Ils veulent aussi un maximum de souveraineté stratégique, dont la souveraineté numérique qui se place désormais au cœur de la rationalisation souhaitée et nécessaire.</p>
<p> </p>
<p>À la fin de la dernière guerre mondiale, notre gouvernance a été conçue pour développer l’économie de la demande, celle où les produits, même de basse qualité, trouvaient preneur tant les besoins d’équipement étaient forts. À présent, nous en finissons avec l’économie de l’offre, celle où les entreprises développent des trésors de créativité pour pousser à la consommation.</p>
<p>Nous entrons donc dans l’économie de la rationalisation : le progrès détruit de l’emploi et abaisse les prix ! Au bout du bout, la gouvernance basée sur le PIB avec sa logique de « toujours plus » se télescope avec la volonté de « faire mieux avec moins ». L’endettement devient difficile alors que les besoins en dépense publique devraient croître, du moins aussi longtemps que ces dépenses sont considérées comme des coûts et non des prérequis à la prospérité.</p>
<p>C’est ainsi que nos ennuis de dette commencent. La croissance ralentit et le PIB, en tant que repère, n’est plus efficace.</p>
<p>Cerise sur le gâteau, les autres espaces géopolitiques, qui entrent dans l’économie de la demande pour certains mais surtout de l’offre pour d’autres, se mettent à produire des biens et des services arrivés à maturité et bénéficiant de volumes permettant de grandes économies d’échelle !</p>
<p> </p>
<p>Vu sous cet angle, chacun peut comprendre le désarroi des « princes qui nous gouvernent ». Il est clair qu’il va falloir oser une autre logique de gouvernance, faire évoluer nos institutions et nos outils de pilotage de l’économie.</p>
<p>Une piste consiste à reconnaître que l’Europe franchi un cap dans sa maturité. Elle comprend que les savoirs et les talents deviennent un facteur majeur de sa compétitivité et qu’en conséquence elle doit développer un « vivre ensemble » de haut niveau. Et dans le même temps, elle développe des relations de réciprocité avec ses partenaires.</p>
<p>En effet, afin de poursuivre notre évolution anthropologique, la priorité à présent consiste à favoriser l’éclosion du patrimoine humain dans toute sa diversité car c’est avec ce patrimoine qu’il est possible de créer de la valeur et de l’attractivité et d’avoir des surplus pertinents à échanger avec nos voisins.</p>
<p>Reste à structurer les mécanismes socio-économiques qui rendent cela possible. Le numérique nous permet de le faire. Quant à cette foutue dette, mieux vaut trouver des arrangements puisque les bailleurs de fonds ont eux-mêmes à faire face à cette mutation profonde.</p>
<p>Pour mémoire, la dette et la rente sont des notions qui sont apparues avec la sédentarisation. Elles n’ont jamais cessé de poser des problèmes. Voilà une opportunité pour s’atteler aux fléaux qui leur sont attribués.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2023/09/27/La-dette-publique%2C-une-notion-du-si%C3%A8cle-dernier#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/204G7 – Brics : dépassement ou renouveau inévitable ?urn:md5:e99ece55ceffe3b7708a3da39a376ef92023-07-25T15:03:00+01:002023-07-25T15:03:00+01:00genevieve-bà débattregéopolitiquePIBéconomie<p>Émoi ou flegme, chaque citoyen occidental a sa manière de prendre en compte le fait que le PIB des deux blocs G7 et BRICS inversent leur courbe d’évolution.</p>
<p>Il s’agit en fait d’une opportunité !</p> <h2><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/pib_g7_brics._petitjpg.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /></h2>
<h2>Production de masse versus désir de maturité démocratique</h2>
<p>Poutine en déduit que l’occident entre en décadence, la Chine en déduit que son peuple est gouverné de manière à donner sa pleine puissance… Les USA préservent leurs outils hégémoniques, mais quid de ses partenaires européens ?</p>
<p> </p>
<p>Les BRICS entrent dans une dynamique économique d’équipement de leurs ménages, de leurs entreprises et de leurs infrastructures. Nous avons connu et aimé cette phase.</p>
<p>L’occident est le premier espace à entrer définitivement dans une économie de renouvellement responsable. Elle n’en est plus à équiper ses ménages, mais à renouveler leurs équipements en privilégiant l’efficacité. Efficacité à tous les étages : dans la manière de produire, de consommer et de recycler !</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Un exemple emblématique : l’économie de la fonctionnalité appliquée à l’automobile. Compte tenu du fait du faible taux d’utilisation effective du parc, il serait possible de réduire de plus de 80 % le nombre de véhicule en circulation et donc à produire et à entretenir.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Or, l’automobile a représenté près de 15 % du PIB européen. S’il passe à 3 %, cela change profondément notre regard sur les dogmes économiques communément admis.</i></p>
<p>Il y a aussi la réindustrialisation en cours. Elle se fait à grand renfort de rationalisation des ressources extractives, énergétiques et main-d’œuvre. Elle ne crée donc plus autant d’emplois que l’industrie qui a été détruite. Elle nécessite plus de cerveaux et d’experts, soit des travailleurs bien rémunérés, mais moins nombreux et surtout en constant renouvellement (énergie, idées, savoirs).</p>
<p> </p>
<p>Pour le moment, les blocs se comparent et entrent en compétitivité aiguë, à la limite de l’affrontement pour ce qui concerne les USA et la Chine.</p>
<p><b>Cette comparaison est stérile. Les progrès qui font la dynamique sociale et économique des deux espaces ne se comparent pas.</b></p>
<p> </p>
<h2>Se doter des moyens de poursuivre notre évolution anthropologique</h2>
<p>L’Europe, est historiquement la première zone à avoir créé une dynamique de prospérité avec de l’industrialisation, puis des progrès sociaux, puis le consumérisme, avant de céder le pas au profit des USA. à présent, elle se trouve être la première à devoir faire face à l’« étape d’après », celle qui prend pour acquis qu’il est techniquement possible de satisfaire correctement les besoins primaires de ses concitoyens et ceux-ci doivent l’être.</p>
<p>Certes, elle va continuer à améliorer ses yaourts et ses voitures, mais elle ne va guère en produire plus pour ce qui concerne sa propre consommation. En plus de veiller à satisfaire les besoins primaires du plus grand nombre, elle va s’organiser pour répondre à un besoin nouveau de ses concitoyens : le désir de « réussir sa vie », c’est-à-dire faire du bien autour de soi, se rendre utile, apporter de l’audace et de la créativité à ses communautés …</p>
<p>Pendant ce temps-là, les autres blocs géopolitiques commencent à produire en masse leurs yaourts et leurs voitures. Ils tentent de nous les vendre à un prix de masse puisque issu d’une industrie de masse comme nous l’avons connue … Le tout assorti d’une communication consumériste comme nous l’avons fait avant eux.</p>
<p>Mais nos citoyens producteurs et consommateurs ne devraient pas redevenir des consuméristes.</p>
<p> </p>
<p>Dès lors, pour qu’ils ne le redeviennent pas, le challenge consiste à se doter des moyens de permettre à chacun de « réussir sa vie » en contribuant au développement du bien commun à hauteur de ses moyens.</p>
<p>En clair, il s’agit de donner de la réalité (actualisée) au slogan des révolutionnaires du 18<sup>ème</sup> siècle : « liberté, égalité, fraternité ». Il faut récompenser le temps alloué à ce que nous considérons actuellement comme des dépenses puisque ne créant pas de valeurs directement commercialisable : la famille, la culture – les savoirs et l’innovation, la démocratie et la spiritualité auquel il faut ajouter toutes les activités empathiques qui sont dédiées aux résolutions de conflits sanitaires, juridiques et environnementaux. Autrement dit, tout ce qui fait les fondements d’une prospérité basée sur un climat de confiance.</p>
<p> </p>
<p>Ce challenge devient nécessaire dans un monde hautement numérisé où tout va vite et nécessite de l’expertise pour faire face à l’abstraction croissante des gouvernances et des créations de valeur.</p>
<p>Dès lors, l’Europe a besoin de faire évoluer ses outils de gouvernance. En particulier ses mécanismes monétaires.</p>
<p>Pour le moment, la monnaie est créée lorsque des investissements sont décidés et que des emprunt pour les réaliser sont octroyés, puis remboursés lorsque ces investissements produisent de la richesse et donc du profit. Ceci reflète une vision courtermiste de l’économie. D’ailleurs, son expansion aboutit à la fermeture des écoles, des tribunaux ou encore des hôpitaux et à l’uberisation des crèches ou des Ehpad. <strong>Nos démocraties s'en trouve chaque jour plus fragilisée en perdant la confiance de leurs électeurs !</strong></p>
<p>Or, pour y remédier, il faut prendre en considération la création de valeur par les citoyens œuvrant en faveur d’une civilisation mature et évolutive.</p>
<p> </p>
<h2>Le patrimoine humain, l’investissement d’avenir !</h2>
<p>En effet, désormais, la principale richesse d’un espace géopolitique est liée à son patrimoine humain et culturel. C’est lui qui doit prendre le pas dans la dynamique monétaire et non plus la création de richesse marchande.</p>
<p>Voici l’opportunité pour l’Occident de poursuivre son évolution et non de subir, en tremblant, son asservissement ou un affrontement dont l’humanité ne sortira pas grandie.</p>
<p>Les technologies, dont celles liées à la blockchain nous permettent de le faire à des coûts très compétitifs. L’Europe est en pointe sur ces technologies et les réflexions sur les mécanismes monétaires adaptés aux attentes de ses concitoyens sont en marche.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2023/07/25/G7-%E2%80%93-Brics-%3A-d%C3%A9passement-ou-renouveau-in%C3%A9vitable#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/201Etonnant l’appel de ces 140 « économistes »urn:md5:745bfcf9c92e3d37ac2ba6187f799f6e2023-03-27T18:33:00+01:002023-03-27T18:33:00+01:00genevieve-bà débattredettepacte socialéconomie<p>Etonnant l’<a href="https://www.alternatives-economiques.fr/un-nouveau-contrat-social-ecologique-lappel-de-140-economist/00106337">appel de 140 « économistes »</a> qui se posent en médiateur entre les révoltés dans les rues et le Président de la république.</p>
<p>La situation est grave. Elle doit être expliquée et des perspectives doivent être portées au débat.</p> <p><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/economiste.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /><i>Pour mémoire, en 2020, le Président avait demandé à 26 économistes leurs recommandations face aux disfonctionnements économiques auxquels nous sommes confrontés. Leur réponse a été dilatoire et nous en sommes restés là. </i></p>
<p> </p>
<p>Oui, le modèle qui nous a porté là où nous en sommes n’est plus le bon : les mécanismes monétaires et le contrat social ne sont plus les bons. Ils ne conviennent plus au contexte géopolitique ni aux aspirations des générations montantes.</p>
<p>Ce ne sont pas des « assises sur le travail » qui vont dénouer la situation :</p>
<ul>
<li><strong>L’urgence du Président</strong> est la confiance des bailleurs de fond de notre dette,</li>
<li><strong>La réponse des élus </strong>a été le blocage des débats au parlement,</li>
<li><strong>La réponse des syndicats de travailleurs </strong>devrait être la refonte de notre pacte social, qui date d’une époque révolue. Mais elle est axée sur une hypothétique reconquête de leur représentativité,</li>
<li><strong>Le comportement des manifestants, et des casseurs</strong> dans leur sillage, engendre la fragilisation de notre économie et la destruction de notre lien, désormais fragile, avec nos bailleurs de fonds.</li>
<li><strong>Les économistes </strong>devraient expliquer cela et faire des propositions. Qu’ont-ils de nouveau à dire à présent ?</li>
</ul>
<p> </p>
<p>J’ai passé beaucoup de temps à les lire, les écouter et à dialoguer avec certains.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>La futurologie cybernéticienne a à dire sur le sujet, ce que ne disent pas leur tableurs ni leurs études comportementales : elle éclaire la trajectoire de notre évolution. </i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Car notre challenge est d’imaginer le système capable d’accompagner notre évolution sociétale, pas de chercher à perfectionner un modèle obsolète.</i></p>
<p><strong>Je peux leur dire qu’un monde nouveau se construit </strong>en dessous du monde visible. C’est avec ceux qui le construisent que les réflexions doivent se concentrer.</p>
<p>Je ne m’associe pas à la démarche de ces 140 économiste et socio-économistes. Je préfère collaborer avec des cercles de réflexion créatifs, portés par des citoyens éclectiques et motivés pour proposer de approches innovantes en matière d’outils de gouvernance au service d’une vision prospective de notre Histoire.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2023/03/27/Etonnant-l%E2%80%99appel-de-ces-140-%C2%AB-%C3%A9conomistes-%C2%BB#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/195Les dogmes fondent, comme la neige à Davos !urn:md5:f76ca06ec068fb69d5082e1f3a4bf2932023-01-20T11:41:00+00:002023-01-20T11:41:00+00:00genevieve-bà débattregouvernancemonnaieéconomie<p><i>Nous sommes contraints de quitter le modèle de société qui nous a permis de traverser le 20<sup>ème</sup> siècle. Nous n’y parviendrons qu’en admettant une révision des dogmes qui nous ont pourtant formatés. En voici 3 exemples.</i></p> <p><b><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/dogmes.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Les pays ne se feront plus la guerre s’ils font du commerce entre eux. Ceci a donné la mondialisation façon 20<sup>ème</sup> siècle.</b> C’est-à-dire des guerres économiques au dépend de l’environnement et de la cohésion sociale. Cela appel un retour aux notions de souveraineté et la révision des échanges de surplus avec une dimension d’éthique.</p>
<p><b>Se positionner en maître du monde simplifie les relations entre les hommes. </b>Cela donne des dictatures ou des pseudo-dictatures. Les défiances envers les pouvoirs en place appellent la fragmentation des organisations. Le retour au local devient la seule promesse crédible. Reste à organiser néanmoins les mécanismes d’agrégation de proche en proche. L’Allemagne, modèle de gouvernance consensuelle montre qu’il y a encore beaucoup à apprendre. Les citoyens doivent eux même apprendre à mieux s’engager. <b> </b></p>
<p><b>La monnaie est trop compliquée à gérer pour qu’elle puisse être entre les mains des états eux-mêmes. </b>Cela donne des aberrations qui entravent les démarches nécessaires pour faire face aux aléas locaux et globaux ainsi que la créativité en matière d’accueil constructif des monnaies intelligentes.</p>
<p>Repenser la monnaie est une nécessité puisqu’elle devient numérique et qu’une simple transposition laisse des angles morts risqués pour notre sécurité et regrettables pour le progrès.</p>
<p>Ouvrons nos oreilles et nos esprits et libérons notre audace !</p>
<p><a href="https://www.istegroup.com/fr/produit/economie-productive-economie-contributive/">https://www.istegroup.com/fr/produit/economie-productive-economie-contributive/</a></p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2023/01/20/Les-dogmes-fondent%2C-comme-la-neige-%C3%A0-Davos-%21#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/191« Economie productive – Economie contributive »urn:md5:ee7914a46cd3680f75bd0f1573b41a3d2022-01-27T16:08:00+00:002022-01-28T07:11:01+00:00genevieve-bà débattreMonnaies complémentairespacte socialrevenu universel intelligentéconomieéconomie contributiveéconomie productive<p style="text-align: right;"><b><i><span style="font-size:12.0pt">Aux <a href="https://www.istegroup.com/fr/produit/economie-productive-economie-contributive/">éditions ISTE</a></span></i></b></p>
<p style="text-align: right;"> </p>
<p><span style="font-size:11.0pt">Dans mon précédent livre, « <a href="https://livre.fnac.com/a8278570/Genevieve-Bouche-Changeons-de-civilisation">Changeons de civilisation </a> » je m’interrogeais sur l’avenir que la civilisation occidentale qui a servi de modèle de référence durant ces derniers siècles au développement de l’humanité.</span></p>
<p><span style="font-size:11.0pt">En l’écrivant, j’avais acquis la conviction que nous vivons bien plus qu’un changement de civilisation.</span></p>
<p><span style="font-size:11.0pt">Dans ce livre, <b><a href="https://www.istegroup.com/fr/produit/economie-productive-economie-contributive/">« <span style="text-transform:uppercase">é</span>conomie productive – <span style="text-transform:uppercase">é</span>conomie contributive » (ed. ISTE)</a>, </b>je<b> </b>pars d’une hypothèse : <b>« sommes-nous en train de sortir de la sédentarisation, dont le dernier chapitre a été l’ère industrielle ? ».</b></span></p> <h2><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/couverture_econ_prod_eco_contrib.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />La sédentarisation</h2>
<p>Les motifs qui ont poussé l’Homme à se sédentariser ne sont pas connus avec certitude. Mais deux constats nous éclairent : cette mutation se serait amorcée à la fin d’une période turbulente sur le plan climatique et géologique. Ces turbulences ont conduit les Hommes à observer leur environnement et à implorer les faveurs de la nature.</p>
<p>C’est ainsi que la spiritualité a pris une place prépondérante dans l’organisation des tribus au point qu’elles se sont mises à réaliser des monuments dédiés aux cérémonies religieuses. L’ambition croissante en matière d’architecture a rendu nécessaire des installations durablement autour des chantiers. L’adoucissement du climat a rendu cela possible.</p>
<p>La sédentarisation nécessite d’entrer en lutte contre la nature afin qu’elle fournisse à l’Homme ce dont il a besoin. Comme elle n’en fait à sa guise, l’Homme a pris l’habitude de produire plus que le nécessaire. Les surplus ont permis de faire des échanges avec les voisins. L’économie de marché s’est développée, la monnaie, la propriété et la rente aussi.</p>
<p> </p>
<h2>Le passage de l’économie agraire à l’immatériel</h2>
<p>La monnaie a permis de structurer les activités humaines. Mais la juste répartition de la richesse au regard du mérite de chacun demeure un problème non résolu.</p>
<p>Conçue dans l’économie agraire et artisanale la notion de monnaie a ensuite été assez peu adaptée pour favoriser le développement de l’industrie, bien que les mécanismes de création de valeur soient très différents. Arrivée à l’économie de l’immatériel, sa gouvernance devient délirante en termes de complexité et d’efficacité.</p>
<p>Les crises s’enchaînes plus vite encore que les virus et que les catastrophes climatiques.</p>
<p> </p>
<h2>Nouvelles priorités, nouvelle gouvernance</h2>
<p>A présent, les générations montantes, en majorité, ont grandi dans un contexte où leurs besoins primaires ont été globalement satisfaits. Pour les jeunes Européens, le consumérisme et les luttes de classes appartiennent à un passé qu’ils veulent dépasser. Ils veulent « réussir leur vie » en lui donnant du sens.</p>
<p>Dans le même temps, les turbulences environnementales réapparaissent, toujours aussi inquiétantes pour l’Homme. Grâce à notre efficacité croissante à satisfaire les besoins primaires du plus grand nombre nous aspirons à satisfaire des besoins d’un niveau supérieur. Ces besoins passent par le développement du bien commun.</p>
<p>Justement, les générations montantes souhaitent développer le bien commun. Et justement aussi, en développant le bien commun, nous produisons un contexte civilisationnel favorable à l’éclosion des talents et à l’enrichissement des savoirs.</p>
<p>Or, la compétitivité des zones géopolitiques va se jouer sur leurs capacités d’attractivité des talents et des savoirs. Pour y parvenir, il faut complexifier notre vision de l’économie en distinguant <b>l’économie productive</b> (dédiée aux besoins primaires de personnes) et <b>l’économie contributive</b> (dédiée au bien commun).</p>
<p>Ainsi, la priorité n’est plus de construire des géants industriels et financiers capables d’aller à la conquête du monde. Elle se recentre sur la capacité à se doter d’un tissu entrepreneurial créatif et réactif, capable de résister aux aléas et aux attaques tout en étant évolutif et néanmoins sécure.</p>
<p>D’une gouvernance guerrière et marchande, nous passons à une gouvernance symbiotique. C’est cette mutation qui s’opère. Les zones géopolitiques qui vont faire évoluer leurs institutions en conséquence pourront espérer éviter les phases de chaos qui caractérisent les grandes mutations sociétales.</p>
<p>Le pilotage de l’économie pose des problèmes d’une complexité nouvelle qui vont nécessiter de nouvelles institutions et de nouveaux outils de gouvernance.</p>
<p> </p>
<h2>Nouvelles gouvernances, nouveaux outils</h2>
<p>Ce n’est le numérique qui change nos vies, c’est parce que nous poursuivons notre évolution que nous développons le numérique.</p>
<p>Si la monnaie a joué un rôle fondamental dans le développement de la sédentarisation, la donnée va jouer un rôle tout aussi fondamental dans le développement de cette ère symbiotique.</p>
<p>La période industrielle est née en Europe et elle a besoin de se réinventer. La période que nous terminons se caractérise par la perte d’efficacité de nos institutions et de leurs outils de gouvernance. La monnaie, la justice ou encore la démocratie sont confrontées à la défiance des citoyens et la spiritualité, qui est pourtant le point de départ de la sédentarisation, ne remplit plus ses fonctions de cohésion et d’élévation de l’Homme.</p>
<p>Le numérique donne accès aux données et aux outils qui permettent de bâtir un monde qui où chacun à la possibilité et même le devoir de contribuer à la vie des Hommes au sein de Gaïa, et ce tout au long de sa vie.</p>
<p>Deux instruments sont à explorer plus sérieusement pour rendre cela possible : les monnaies intelligentes qui permettent de développer un revenu universel lui-même intelligent.</p>
<p> </p>
<h2>L’économie devient duale</h2>
<p>La création de valeur dans l’économie productive se déprécie à l’usage ou avec le temps : les carottes que je viens d’acheter vont être détruites si je les mange et elles vont se défraîchir si je les mets de côté. Notre monnaie a été conçue pour cette économie.</p>
<p>La création de valeur dans l’économie contributive, celle qui concerne la famille, les connaissances et l’innovation, la démocratie, la spiritualité et les activités empathiques dédiées aux résolutions de conflits, se bonifie à l’usage et avec le temps.</p>
<p>De plus, si au fil du temps, toutes les activités productives ont finalement trouvé une métrique (durée, longueur, prix… etc.), les activités productives n’ont pas de métrique.</p>
<p>Pourtant, pour aborder la complexité du 21<sup>ème</sup> siècle, il devient nécessaire de mettre en dynamique ces deux composantes de la vie sociale et économique. Ceci est possible via la biodiversité monétaire car les monnaies intelligentes permettent de tourner le dos à une fiscalité et aux mécanismes de redistribution d’une complexité inhumaine.</p>
<p> </p>
<h2>Plus urgent encore que le climat</h2>
<p>Pour l'heure, la finance mondiale s’est approprié la gouvernance du monde. Elle défend une certaine idée du libéralisme et une gouvernance basée sur le profit. Elle a conscience que cette gouvernance n’est plus tenable. Elle focalise l’attention sur des correctifs environnementaux afin de donner de nouveaux débouchés à l’industrie qui se met à renouveler le parc automobile, les équipements de chauffage, les générateurs d’électricité… etc.</p>
<p>Certes le climat devient menaçant. Mais la recherche du profit pousse à la robotisation et le numérique pousse vers un monde déshumanisé. La classe moyenne s’en trouve fortement menacée. Elle montre des signes graves d’effondrement. Or durant la sédentarisation, la stabilité de la classe moyenne a été le facteur de longévité des civilisations.</p>
<p>Il y a donc urgence à repenser notre pacte social en mettant les atouts du numérique au service des mécanismes de la vie !</p>
<p> </p>
<p><i>Ce livre compile les travaux développés dans différents think tanks franciliens depuis les années 2000 à aujourd’hui, dont Les Nains de Jardin, la commission Développement durable du conseil de l’ordre des experts-comptables, FAIR, la Société Française de Prospective, le MFRB, Innocherche, Forum Atena, Orée, La Fabrique du Futur… ect.</i></p>
<p><i>Commencé au Cameroun au printemps 2018, ce livre a été achevé au printemps 2021, autrement dit dans des lieux et une époque de grande effervescence intellectuelle.</i></p>
<p> </p>
<p style="margin-left:106.2pt"><b><i><u>La 1<sup>ère</sup> partie,</u></i></b><i> examine les différents signes qui confortent l’idée que nous terminons la période de sédentarisation.</i></p>
<p style="margin-left:106.2pt"><i>Ainsi, ce que nous appelons « l’économie » devient plus précisément « l’économie productive<a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2022/01/27/%C2%AB-Economie-productive-%E2%80%93-Economie-contributive-%C2%BB-%28Editions-ISTE%29.#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[1]</span></span></b></a> ». Une autre forme d’économie s’impose : « <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_contributive"><span style="color:blue">l’économie contributive</span><span style="text-decoration:none"><span style="text-underline:none"><b><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[2]</span></span></b></span></span> </a> ».</i></p>
<p style="margin-left:106.2pt"><i>Ces deux économies ont des caractéristiques radicalement différentes et pourtant elles sont intimement complémentaires. Nos modes de gouvernance et nos outils doivent donc être complexifiés.</i></p>
<p style="margin-left:106.2pt"> </p>
<p style="margin-left:106.2pt"><b><i><u>La seconde partie</u></i></b><i> met en relief :</i></p>
<p style="margin-left:142.2pt"><i>· </i><b><i>L’urgence :</i></b><i> refonte du pacte social. Point de révolution verte sans traitement du modèle sociétal actuel qui laisse s’effondrer la classe moyenne plus vite que ne se « dérègle » le climat !</i></p>
<p style="margin-left:142.2pt"><i>· </i><b><i>Les pistes d’expérimentations :</i></b><i> monnaies intelligentes, revenu de base lui-même intelligent, démocratie organique ou encore numérique 1.0 (successeur du 0.0 actuel).</i></p>
<p style="margin-left:70.8pt"><i>Les zones géopolitiques qui vont parvenir à mettre en synergie l’économie productive et l’économie contributive seront en pole position connaître une renaissance prometteuse.</i></p>
<p style="margin-left:70.8pt"><b><i>Le numérique actuel (0.0) doit être relayé par un numérique 1.0 : </i></b><i>modulaire et au service du bien commun avant d’être au service de l’économie marchande.</i></p>
<p style="margin-left:70.8pt"><i>L’Europe est en pole position pour en jeter les bases.</i></p>
<p align="center" style="text-align:center"> </p>
<div>
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p class="MsoFootnoteText"><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2022/01/27/%C2%AB-Economie-productive-%E2%80%93-Economie-contributive-%C2%BB-%28Editions-ISTE%29.#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[1]</span></span></a> L’économie productive est dédiée à la satisfaction des besoins primaires des individus</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p class="MsoFootnoteText"><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2022/01/27/%C2%AB-Economie-productive-%E2%80%93-Economie-contributive-%C2%BB-%28Editions-ISTE%29.#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span style="font-size:10.0pt"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[2]</span></span></a> L’économie contributive est dédiée au développement du bien commun, dont la famille, le savoir et l’innovation, la démocratie et la spiritualité.</p>
</div>
</div>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2022/01/27/%C2%AB-Economie-productive-%E2%80%93-Economie-contributive-%C2%BB-%28Editions-ISTE%29.#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/167Travailler 4 jours par semaines ?urn:md5:7e36eedeb24551ded4dd6dbaefdb37a52020-05-24T17:50:00+01:002020-05-26T16:00:03+01:00genevieve-bà débattretravailéconomie<p>Le déconfinement : super, mais pas pour ceux qui ont perdu leur emploi au passage. Alors, une idée remonte à la surface, et pas en France, mais ailleurs dans le monde (Nouvelle Zeland) : travailler moins.</p>
<p>Cette idée est simpliste. L’activité humaine ne doit pas être ralentie. Mais elle doit être réorientée. Mais pour cela, il faut passer de l’économie exclusivement productive à <b>une économie duale : productive et contributive.</b></p> <p><img alt="" class="media" height="152" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/premier_ministre_nouvelle_zelland.jpg" style="float: left; margin: 0px 1em 1em 0px;" width="231" />Il ne sert à rien de produire des voitures dont les urbains ne veulent plus. Il ne sert plus a rien de produire plus que nous ne sommes capables de consommer. En revanche, il est temps de récompenser ceux qui donnent du temps à partager leur savoir, créer, innover, soigner, réparer … bref, à développer notre terreau social, culturel, démocratique et spirituel.</p>
<p>Notre économie est actuellement <b>linéaire</b> :</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>j’extrais, le transforme, je distribue, je consomme et je détruis le reste. </i></p>
<p>Elle va passer en mode <b>circulaire</b> :</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>les déchets de uns deviennent les entrants des autres. </i></p>
<p>Cela va prendre quelques décennies car la circularité nécessite de la coordination. Nous avons tout à apprendre en matière de gouvernance et beaucoup à innover sur le plan social, économique et technologique.</p>
<p>Cela est nettement plus complexe que le modèle linéaire. Plus complexe implique plus de connaissances et de capacités à échanger. Cela nécessite un terreau social de haut niveau.</p>
<p>Si jusqu’à présent nous avons cherché à faire en sorte que le plus grand nombre d'entre nous soient intégrés dans le système productif, il faut à présent réorienter progressivement nos capacités d’initiatives dans les activités extra-productives. </p>
<p>Le tube de Ranque, qui a été conçu pour faire fonctionner nos réfrigérateurs est assez inspirant :</p>
<p align="center" style="text-align:center"><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/tube_de_ranque___economie_duale.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p>Un compresseur propulse de l’air dans un « vortex » (tourbillon) qui, par sa puissance, chauffe l’air dont une partie sort du côté chaud. Une autre partie repart en sens inverse et ressort froid. Toute la dynamique repose sur <strong>l’efficacité du compresseur et du vortex.</strong></p>
<p>C’est le challenge que nous avons à relever. En économie, la promesse de revenus est ce que nous avons inventé de plus incitatif. Mais il y a aussi la reconnaissance sociale.</p>
<p>Les plateformes de mise en relation entre les offreurs et les demandeurs de service ont développé, avec un certain succès, un système d’étoiles pour récompenser ceux qui se sont bien comportés en tant que producteur ou de consommateur.</p>
<p>Imaginons que nous adaptations cette approche pour les activités non productives. Cela conduit nécessairement à une relocalisation élargie des activités actuellement dévolues aux plateformes internationales.</p>
<p>Pour le moment, les étoiles que nous accumulons nous servent seulement à faciliter nos mises en relation avec les autres. Imaginons qu'elles se transforment en or ! Qu'elles nous permettent de faire du commerce de services dédié au bien commun dont nous sommes tour à tour développeur et utilisateur ...</p>
<p>La gouvernance via un duo composé d’un compresseur et d’un vortex ouvre la voie à une approche qui s’apparente à une économie planifiées mais, contrairement à ses aînées, cette approche est totalement dynamique. Elle est basée sur l’interaction entre les 2 formes d’économie : l'économie productive et l'économie contributive.</p>
<p>Qui est partant pour modéliser cette piste ?</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2020/05/24/Travailler-4-jours-par-semaines#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/147Capitalisme, démocratie & numériqueurn:md5:55962ad756637b5135b424304a42208b2018-12-19T16:20:00+00:002018-12-19T16:20:00+00:00genevieve-bà débattredémocratieeuropeéconomie<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Ce mois-ci, l’Allemagne va fermer son dernier puis de charbon, mettant symboliquement fin à un chapitre de l’histoire de l’Europe, commencé au 19<sup>ème</sup> siècle.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Ce chapitre aura été marqué par l’émergence du <u>capitalisme (libéral) et la démocratie (représentative)</u>. Leurs défauts respectifs, constatés dès leur genèse, montrent aujourd’hui leurs effets. </span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">L’Europe devient<b> la première victime de l’effondrement de ce tandem.</b></span></span></span></span></span><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black"> Elle demeure néanmoins la plus avancée en matière de <u>pacte social</u>.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La crise conjointe de son capitalisme et de sa démocratie fait qu’elle ne peut plus tenir ce pacte, ce qui l’expose aux déformations habituelles : populismes, radicalisation et décrédibilisation des institutions.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Ceci donne lieu à une grande effervescence intellectuelle dans l’ensemble de la population. Cette configuration offre <b>la possibilité d’innover une nouvelle fois.</b></span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Le numérique accentue cette situation, mais il est aussi <b>le support des solutions innovantes envisageables.</b></span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:14.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La Chine nous propose un projet Eurasien dans lequel elle demeure l’Empire du milieu. Mais un autre projet est possible qui préservent la diversité culturelle et géographique au profit de l’humanité.</span></span></span></span></span></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="capitalisme___numerique_jpg_2_.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/capitalisme___numerique_jpg_2_.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1>« Le bien-être pour tous grâce au progrès technique »</h1>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Au 19<sup>ème</sup> siècle en Europe, la machine à vapeur permet l’extraction du charbon à grande échelle. La métallurgie et bien d’autres innovations la font entrer dans l’ère industrielle. Le slogan : "le bien-être pour tous grâce au progrès technique" rassemble les énergies de la population et les financiers s’organisent pour concrétiser cette opportunité.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">En un siècle, l’Europe sort de l’ère agraire, centrée sur la terre, les classes sociales et la gouvernance duale Église - Etat. Le point de passage d’une ère à l’autre est violent : c’est le temps de la Révolution française, mais aussi du remembrement qui pousse les paysans vers les villes… etc.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Le capitalisme qui émerge est basé sur la liberté d’entreprendre, par opposition à l’ancien modèle où chacun devait demeurer dans sa classe sociale pour faciliter la transmission des savoirs et des outils et des réseaux.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Malheureusement, la transmission du savoir demeure une affaire de classe sociale car former des ingénieurs coûte cher et constitue un facteur de souveraineté. Les lycées prestigieux sont des bâtisses solennelles, celles des banques deviennent des bâtisses qui en imposent. Une classe sociale, la bourgeoisie s’y installe.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Les rois disparaissent ou voient leur rôle recentré en tant que garant de la souveraineté. La démocratie s’installe. Elle est représentative, c’est-à-dire que les citoyens élisent leurs représentants et n’ont plus rien à dire durant toute la durée du mandat de leur représentant. Il faut savoir lire et écrire pour être élu. La bourgeoisie profite de cet avantage… Qui rend très imparfait et donc instable ce mode de gouvernance.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Aujourd’hui, le parlement s’ouvre tout doucement à des citoyens venus d’horizons variés, mais la rigidité du système de représentativité n’est pas satisfaisante. D’autres formes de démocraties sont à expérimenter pour devenir plus organique (du local au global et non l’inverse).</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<h1>La centrifugeuse de capitaux</h1>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Mais le capitalisme possède aussi des défauts. En particulier, il est basé sur le toujours plus : <b>première bévue</b>. Il part du principe que l’homme est égoïste. Il est un animal affectif, même s’il peut devenir féroce dans certaines circonstances. Le capitalisme prospère en cultivant la cupidité. Le management qu’il suscite est clivant, ce qui n’incite pas les hommes à coopérer.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><i><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Avec la complexité croissante de systèmes, l'expertise se popularise et la coopération devient indispensable, ce qui remet en cause les mécanismes de répartition de la richesse et donc le capitalisme et la démocratie.</span></span></span></i></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Sur le long terme, le capitalisme concentre la richesse et éparpille la pauvreté, en application de l’adage : « On ne prête qu’aux riches » : <b>seconde bévue</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><i><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La vie ne fonctionne pas ainsi : les géants finissent toujours par mourir : trop gros et trop spécialisés pour vivre dans l’environnement qui leur est favorable, ils périclitent lorsque l’environnement change, or, dans le cosmos, tout change sans cesse. C’est la vie !</span></span></span></i></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Les institutions se mettent à favoriser le capitalisme qui favorise à son tour les nouveaux créateurs de richesse et donc de puissance, c’est-à-dire la « bourgeoisie ». Les nobles n’y trouvent pas trop leur place. Les autres classes sociales sont soumises, particulièrement celles qui sont au bas de l’échelle. Elles se battent avec une force inouïe et finissent par obtenir une protection qui va servir de stabilisateur social et politique. Une large « classe moyenne » se met en place, abritée sous ce pacte social.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Entre voisins, on ne se bat plus pour des terres, mais pour les minerais. Cette puissance industrielle enfante la dernière guerre mondiale. Cette guerre met en évidence l’idée que la guerre militaire ne peut plus être une manière de s’imposer à ses voisins. Les guerres financières et d’influence sont plus pertinentes.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<h1>Du soft power américain aux GAFA (M)</h1>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Entre-temps, les États Unis ont pris leur envol et ont tiré avantageusement leur épingle du jeu de cette guerre. Ils en profitent pour faire de l’Europe un protectorat, un marché pour écouler leurs marchandises, et, à l’occasion, un laboratoire de soft power. Les romains avaient montré la voie… Les Américains ont actualisé les outils et décuplé son efficacité. Les salles de cinéma sont envahies par les films qui racontent la bravoure des cow-boys érigés en modèle de société entreprenante.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><i><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Cependant, entreprendre sur une terre vierge ou entreprendre sur une terre humanisée depuis plus de 30 000 ans n’a rien à voir. La notion de crédit aux États Unis n’a rien à voir avec le crédit façonné depuis plus de 10 000 ans en Europe. Même en franglais, on ne se comprend pas vraiment…</span></span></span></i></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Avec les GAFA (M), la puissance du soft power devient écrasante. Le commerce local, l’appareil industriel, la presse ou encore la démocratie se délitent puisque via le numérique la création de richesse, sa distribution et sa consommation deviennent immatérielles. Le système fiscal se détraque.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La finance, elle aussi numérisée, devient hors contrôle et absurde.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Ce soft power américain œuvre en profondeur pour imposer sa puissance. Il capte la création de richesse européenne : ses talents, ses savoir-faire, ses startups… il le fait en façonnant la mentalité des décideurs et en tissant une industrie puissante qui développe une offre cohérente et dynamique à laquelle il semble impossible d’échapper.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">L’Europe semble démunie en raison de son organisation inappropriée pour constituer un espace géopolitique stratège. Elle ne parvient pas à se protéger et encore moins à construire un projet mobilisateur. Sa monnaie unique, dont la gouvernance est dépourvue stratégie économique cohérente, ne fait qu’accentuer les crises d’un pays à l’autres.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<h1>C’est en forgeant que l’on devient forgeron</h1>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Dans le même temps, le capitalisme enfante une forme de mondialisation qui prétend répartir l’activité humaine, non plus selon les classes sociales mais selon la zone géographique : au nord, on conçoit et on consomme, au sud, on produit et on pollue. à travers cette stratégie, le savoir-faire occidental se repend à travers la planète et l’industrie occidentale se délite. <b>Troisième bévue.</b></span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><i><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">L’industrie européenne s’appauvrie en ressources énergétiques propres. C’est le temps des fous qui veulent des entreprises sans usines ou qui se ventent d’acheter des panneaux solaires subventionnés par les chinois. L’idée peut sembler bonne idée point de vue financier et clientéliste sur le plan politique. C’est une catastrophe pour la souveraineté économique. Une entreprise est un espace de vie circulaire d’où la production ne peut être isolée du marketing, du bureau d’études et du service client.</span></span></span></i></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">En « offrant » l’exploitation de sa population au profit des entreprises occidentales, les chinois, et dans leur sillage l’Asie, captent le savoir-faire, selon l’adage évident : « c’est en forgeant que l’on devient forgeron » : par la pratique, on acquiert du savoir et des idées et, in fine, du bon capital, celui que l’on fabrique soi-même.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La vraie richesse sur le long terme sourit à ceux qui ont des projets et qui font fructifier leurs connaissances, leurs talents et leurs capacités d’initiatives, en composant avec ce dont ils disposent physiquement et géographiquement.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Ainsi, le capitalisme européen historique touche à sa fin. Il perd sa crédibilité parce qu’il met en évidence <b>une dernière bévue</b> : l’argent est un fluide qui favorise les activités humaines. Ce n’est pas une marchandise. C’est un bien commun qui se gère au mieux des intérêts de la communauté et non au profit de ceux qui ont pour tâche de le gérer.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Bizarrement, l’opinion retient que le capitalisme n’a pas anticipé ni résolu les problèmes environnementaux et démographiques qui nous menacent. Ces problèmes ont pour sous-jacent la crise du capitalisme (basé plus sur le « toujours plus » que sur le « toujours mieux ») et de la démocratie qui persiste à céder au chantage à l’emploi et à quelques autres chimères issues d’une époque qui n’existe plus.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<h1>Du consumérisme au bien collectif</h1>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Cette crise arrive de manière concomitante à un désir chez les citoyens de changer de priorités : la conscience du bien commun et de l’avenir. Les générations montantes veulent donner du sens à leur vie.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><i><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Elles savent que la consommation apporte quelques petites satisfactions immédiates alors que susciter de la gratitude auprès de son entourage apporte une satisfaction plus profonde, plus durable et plus constructive. C’est la raison pour laquelle elles veulent contribuer au bien commun.</span></span></span></i></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Le capitalisme a été conçu pour permettre au plus grand nombre de contribuer à la production et donc à la consommation de biens et de services destinés à la satisfaction de nos besoins primaires. <b>À présent, nous devons nous atteler à enrichir ce modèle de manière à ce qu’il nous permette de contribuer aussi au bien commun.</b> C’est sur ce point que nous devons innover.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La santé, la justice, l’innovation, la démocratie, la culture nécessitent désormais toute notre créativité et notre attention car nous aspirons à une vie plus mature. Le bénévolat ou le volontariat ne constituent pas une réponse durable.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Le numérique peut et doit être mis au service de ces nouvelles aspirations : moins de tracas avec néanmoins une gestion plus efficace. Plus de temps à consacrer aux hommes et aux idées… etc.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Déjà la monnaie se numérise et commence à sortir de son craquant institutionnel. Les citoyens rejettent la démocratie représentative et comptent s’impliquer dans d’autres formes de démocraties <b>via le numérique, même si les outils actuels sont inappropriés car dénués de souveraineté</b>.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Le numérique qui tue les emplois tels que nous les avons connus durant le siècle précédent devient un outil pour fabriquer notre nouveau vivre ensemble. Dans ce vivre ensemble, la place des satisfactions liées à « l’estime de soi » va y jouer un rôle privilégié puisque, contrairement aux satisfactions primaires, de l’estime de soi se fait au profit de la communauté.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"> </p>
<h1>La Chine inquiétante et stimulante</h1>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La perte de confiance dans les gouvernants stimule le débat et permet l’émergence d’une nouvelle vision du monde. Reste à trouver le leader qui va porter la construction d’un plan de sortie de crise et de construction d’un nouveau monde que nous voulons.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Les chinois ont métamorphosé leur pays en moins de 50 ans avec, certes, des crises et des erreurs. Ils se sont inspirés du modèle occidental, ils n’ont pour le moment pas abordé la phase qui est la nôtre.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">La situation que nous vivons en Europe est nouvelle pour l’humanité. Nous devons faire évoluer l’idée que nous nous faisons du capitalisme de manière à ce qu’il soit capable de cohabiter avec un autre système qui favorise notre désir de développer de « l’estime de soi » en contribuant au bien commun : la famille, le savoir, l’innovation, la démocratie et la spiritualité.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">Nous devons être créatifs par nous-même faute de quoi nous allons vivre une nouvelle domination : l’organisation dont les chinois se dotent actuellement vise à façonner un continent eurasien au profit de l’empire du milieu.</span></span></span></span></span></p>
<p align="left" style="margin-bottom:10.0pt; text-align:left"><span style="line-height:115%"><span style="word-break:normal"><b><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="color:black">L’Europe et l’Asie sont les territoires dont les civilisations sont les plus anciennes. Elles sont différentes. Elles doivent le rester pour préserver la capacité d’évolution de l’humanité.</span></span></span></b></span></span></p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/12/19/Capitalisme%2C-d%C3%A9mocratie-num%C3%A9rique#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/118Fin de la loi du plus fort, bonjour les écosystèmes d'affaireurn:md5:e57866d421f84444a5e4bacd7020f5722018-10-01T12:55:00+01:002018-10-01T12:55:00+01:00genevieve-bà débattreéconomie<div class="reader-article-content" dir="ltr">
<p>James Moore ne s'est pas trompé avec son terme "éco-système" : dans la nature, les espèces les plus durables sont celles qui créent des deals avec leur entourage.</p>
<p><em>Les entreprises qui créent des écosystèmes d'affaires sont celles qui créent des montages gagnant/gagnant à grande échelle avec de multiples acteurs (exemple Google et les membres de sa galaxie)</em>.</p>
</div> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="ecosystemes_d_affaires.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/ecosystemes_d_affaires.jpg" />
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<p><a href="http://www.xerfi-precepta-strategiques-tv.com/emission/Frederic-Frery-Frederic-Frery-Les-ecosystemes-d-affaires-un-malentendu-prolifique-7396_3745738.html?utm_source=Mod%E8le%20diffusion%20Xerfi%20Canal&utm_medium=email&utm_campaign=XC011018">Cette vidéo</a> du Xerfi est super.</p>
<p> </p>
<p>Regret personnel : cette notion est connue depuis les années 70. Mais nos élites ont été sourdes aux recommandations que nous faisions dès cette époque … parce que dans « les grandes écoles », on est encore sur le modèle de la loi du plus fort qui ne deal pas, il impose.</p>
<p>La démonstration est faite : il faut faire autrement. Les écosystèmes d'affaires se construisent à chaque nouveau virage socio-technologique. Avec les miniaturisation et le changement d'énergie, l'économie de la fonctionnalité et l'économie circulaire, nous avons largement l'opportunité de créer de nouveaux écosystèmes d'affaires.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/10/01/Fin-de-la-loi-du-plus-fort%2C-bonjour-les-%C3%A9cosyst%C3%A8mes-d-affaire#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/108Les théories économiques à l’épreuve du réchauffement climatiqueurn:md5:5191e6cff2e3d53e8ad4e2f2685a68932018-04-30T15:03:00+01:002018-04-30T15:03:00+01:00genevieve-bà débattreréchauffementéconomie<p><a href="https://www.veblen-institute.org/Antonin-Pottier-laureat-du-Prix-Veblen.html">Antonin Pottier</a> interpelle les économistes sur les limites de leurs théories en posant la question suivante : « alors que le réchauffement climatique se confirme, comment se fait-il que les économistes, mettent tant de temps à proposer des approches alternatives ? ».</p>
<p><span style="font-size:14.0pt"><span style="line-height:115%">En pratique, les Hommes, pas spécialement économistes, se mobilisent, mais pas comme l’imagine Antonin Pottier et bien d’autres militants de cette cause.</span></span></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="economiste_desinvolte.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/economiste_desinvolte.jpg" />
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<h1>Peur du suicide collectif</h1>
<p>Le réchauffement climatique amène à faire le procès d’un modèle de société basé sur le « toujours plus ». Les outils de pilotage de notre économie sont fondamentalement tournés vers ce « toujours plus ». Cela fait plus de 6 000 ans qu’il en est ainsi. À la sortie du 20<sup>ème</sup> siècle, ce modèle dépasse les limites physiques de la planète (eau, air, terre…) et les limites sanitaires pour les hominidés.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Indicateur simpliste, mais parlant : la dette mondiale est deux fois et demie plus élevée que PIB mondial ! Nous dispersons les ressources potentielles de nos enfants.</i></p>
<p>Ce modèle s’est instauré au fur et à mesure que nous nous sommes sédentarisés. Nous avons voulu dompter la nature via l’agriculture, puis la matière via l’industrie. Ceci nous a entraînés dans une lutte féroce et pleine d’aléas. Nous nous sommes protégés autant que possible contre la peur de manquer… alors même que Dieu nous avait dit que nous trouverions tout ce dont nous avions besoin dans la nature !</p>
<p>Surexploitée, la nature se rebiffe. Il va donc falloir passer à un autre modèle de société. Ce modèle, nous ne le connaissons pas. Nous devrions passer du temps à l’imaginer. En réalité, nous allons y migrer sans rien savoir de lui ! Nous allons le fabriquer en chemin.</p>
<p>Hasardeuse façon de faire, alors que nous avons accumulé plus de 100 000 ans d’expérience sociale, surtout en Afrique (berceau de l’humanité) et en Europe (berceau de la démocratie et de l’humanisme) !</p>
<p> </p>
<h1>Le rôle de think tanks</h1>
<p>Pour changer de modèle de société, il faut en repenser les nouveaux fondamentaux au regard des nouvelles priorités. Sur cette base, nous pourrions redessiner le fonctionnement de nos institutions.</p>
<p>Nous allons encore avoir besoin de satisfaire nos besoins primaires, mais, en plus, nous allons vouloir satisfaire des besoins immatériels (estime de soi). Les richesses immatérielles ne suivent pas du tout les mêmes principes économiques que les richesses matérielles. Par exemple, elles se bonifient lorsqu’elles sont utilisées et partagées.</p>
<p>Il faut sans doute mettre un peu d’ordre sur la manière de satisfaire nos besoins primaires. La nouveauté est que nous devons en plus imaginer la manière de satisfaire nos besoins immatériels. Nous allons devoir être imaginatifs et audacieux !</p>
<p>Bien entendu, cela ne va pas de soi parce que nos institutions actuelles sont fondamentalement faites pour protéger le modèle de société en vigueur qui est très spécialisé dans la satisfaction des besoins primaires.</p>
<p> </p>
<p>Les think tanks permettent aux citoyens de venir frotter leurs idées et de les affiner. Ils leur donnent surtout la possibilité de se préparer à être les acteurs du changement.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>En matière de consommation alimentaire, les citoyens modifient progressivement leur consommation : la quantité cède du terrain au profit de la qualité. Ils ne sont plus obsédés par la « bagnole » et s’interrogent sur leurs placards qui débordent… Ce sont surtout les générations montantes qui développent ce mouvement.</i></p>
<p> </p>
<h1>Processus trop lent au regard des enjeux ?</h1>
<p>Les indicateurs alternatifs fleurissent plus vite que les organisations ne peuvent se les approprier et ils n’ont pas d’effet réel sur les fondamentaux des gouvernances actuelles, comme par exemple à propos des mécanismes monétaires, ou de la notion de démocratie représentative.</p>
<p>Cependant, à force d’être promus et discutés, ces indicateurs font progresser la pénétration du poids des « <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9atifs_culturels">créatifs culturels </a> » à travers le monde. Leur espace d’expression couvre déjà, dit-on, plus du quart de la population mondiale, soit un taux suffisant pour penser que la dynamique de migration vers un nouveau modèle de société est en cours, de manière irréversible.</p>
<p>Cela peut sembler réjouissant pour les uns et angoissant pour les autres… mais attention ! Les créatifs culturels ne doivent plus se contenter de dénoncer le système actuel ni de prétendre le changer. Ils doivent se poser la question : <b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%">quelles sont les nouvelles valeurs qui mobilisent les générations montantes ?</span></span></b> À partir de ce travail, il devient possible d’imaginer les modes de gouvernance qui vont devenir porteurs.</p>
<p>Nous savons déjà que <b><span style="font-size:12.0pt"><span style="line-height:115%">l’adaptabilité des structures de la société et l’attractivité des talents deviennent la priorité absolue en termes de compétitivité</span></span></b> pour les nations.</p>
<p>Si certains indicateurs bien choisis nous aident à évaluer nos progrès, ne nous privons pas de les mettre en place. Mais, soyons créatifs en matière de monnaie et d’organisation démocratique. Le reste suivra ! Ces questions, fort complexes et peu prisées des institutions sont, néanmoins, passionnantes. Nos enfants pourraient nous reprocher de n’avoir pas eu assez d’audace et de créativité pour s’y atteler.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/04/30/Les-th%C3%A9ories-%C3%A9conomiques-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9preuve-du-r%C3%A9chauffement-climatique#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/102Comprendre le cerveau pour mieux vivre et l’IA comme l’outil du siècleurn:md5:172991ab59d39e8a959c9ba444591b762018-04-22T16:05:00+01:002018-04-23T09:08:49+01:00genevieve-ble billet du dimancheintelligence artificielleéconomie<p>Les Hommes ont voulu voler. Ils ont cherché à imiter les oiseaux. Ils ont finalement construit des avions à partir du moment où ils ont admis qu’<u>ils voulaient en réalité transporter des personnes et des colis </u>au-dessus du sol.</p>
<p> </p>
<p><strong><span style="font-size:14.0pt"><span style="line-height:115%">Nous ne voulons pas nous passer de nos congénères, nous voulons nous affranchir des tâches ennuyeuses, dangereuses ou trop complexes.</span></span></strong></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="copier_l_intelligence_humaine.jpg" class="media" height="119" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/copier_l_intelligence_humaine.jpg" width="210" />
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<h1>Comprendre pour mieux vivre</h1>
<p>Les travaux de recherche sur le fonctionnement du cerveau sont loin d’avoir livré leurs secrets et nous ne saluerons jamais assez ceux qui consacrent le meilleur de leurs capacités à approfondir ce sujet.</p>
<p>Cependant, la connaissance ainsi produite a été utilisée encore trop peu à des fins thérapeutiques et sociale, et trop largement pour développer des techniques de manipulations individuelles et collectives. Par ailleurs, l’ambition de reproduction de ces mécanismes semble relever du péché d’orgueil.</p>
<p>Le cerveau est un organe du corps humain parmi d’autres organes. Nous savons qu’il centralise certaines données et opère certaines prises de décision, mais il n’est pas le seul. Cerise sur le gâteau, nos décisions sont marquées par le contexte et la perception que nous en avons, mais aussi par les pressions qu’il imprime en nous. Dans cette notion de contexte, il faut y incorporer le passé immédiat et le passé profond, c’est-à-dire celui que nous avons vécu par nous-même et celui que nous avons hérité de notre lignée. Ainsi, la vie de chaque individu est marqué par à un enchaînement de décisions qui font que sa vie est unique et l’ensemble des décisions de ses congénères font que l’Histoire est à la fois belle et terrible, mais au bout du compte marquée par une logique que nous appelons « l’évolution ».</p>
<p>Les livres du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_d%27%C3%A9conomie" title="Prix Nobel d'économie">prix « Nobel d'économie</a> » <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Kahneman" title="Daniel Kahneman">Daniel Kahneman</a> sont souvent cités, en particulier son système 1 (le lièvre) et système 2 (la tortue) comme approche en matière de mécanisme des prises de décision.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Pour mémoire, cet économiste psychologue voulait s’assurer que les hommes prennent toujours des décisions rationnelles. La réponse est importante pour un économiste car sa négation a pour conséquence de remettre en cause l’idée que le marché est rationnel… et donc bousculer l’idée quelques fondamentaux du libéralisme.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"> </p>
<h1>S’outiller pour mieux vivre</h1>
<p>L’IA n’a pas pour vocation de remplacer le cerveau humain et les développements que nous commençons à entreprendre nous le confirment. Elle a pour vocation de nous libérer des tâches ennuyeuses, complexes ou encore dangereuses lorsqu’elle est placée dans des robots.</p>
<p>Les machines répètent à l’infini les mêmes règles et donc les mêmes gestes et les mêmes décisions.</p>
<p>L’Homme conserve et doit toujours conserver son libre arbitre : chacun de nous constitue un lien vivant et responsable avec le reste de l’humanité, et l’Humanité doit rester en lien avec le cosmos.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Les systèmes apprenants donnent l’impression que cette affirmation est en train de voler en éclat. Il n’en est rien : ces systèmes « apprennent » à partir des données que nous lui donnons à raffiner. Ils prennent des décisions sur la base de ce qu’ils ont « appris ».</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Si la teneur de ces données évolue, le spectre de décision évolue<b>. <u>L’homme doit surveiller cette évolution. La machine ne le fera pas à sa place. </u></b>Qu’elle annonce des évolutions ou des dégradations, l’Homme ne doit pas laisser le système dériver tout seul…</i></p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/04/22/Comprendre-le-cerveau-pour-mieux-vivre-et-l%E2%80%99IA-comme-l%E2%80%99outil-du-si%C3%A8cle#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/101Découverte / Innovation : l’évolution de notre vision et ses conséquencesurn:md5:52040d2e56f971bf823cd998435c0f272018-03-04T18:20:00+00:002018-03-04T22:25:31+00:00genevieve-ble billet du dimancheRSEéconomie<p>Les découvertes et les innovations sont un vecteur de compétitivité. Depuis la fin du 20<sup>ème</sup> siècle, les grandes entreprises ont externalisé cette activité et acquis à bon compte les progrès apportés par le tissu des startups. Cette façon de faire concentre la création de profit et favorise le développement de mastodontes économiques.</p>
<p><span style="font-size:14.0pt"><span style="line-height:115%">Cette stratégie industrielle n’est pas durable. </span></span></p>
<p><span style="font-size:14.0pt"><span style="line-height:115%">Une autre voie est possible et même souhaitable, basée sur une organisation organique de l’innovation et de la manière de favoriser les découvertes.</span></span></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=dK_OYKUCXJM&feature=youtu.be"><img alt="decouverte_lien_video.jpg" class="media" height="180" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/.decouverte_lien_video_m.jpg" width="244" /></a>
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<h1>La notion de découverte au fil du temps…</h1>
<p>Une découverte, c’est l’action de rendre visible quelque chose qui n’était pas connu avant. Cette chose peut t’être abstraite ou concrète : on peut découvrir, par exemple, un concept où les restes d’un village primitif.</p>
<h2>L’accumulation d’expérience</h2>
<p>Une découverte se fait grâce à l’accumulation d’expérience : à force de faire les choses, on finit par découvrir comment elles fonctionnent vraiment et cela permet de comprendre comment il serait possible de faire mieux.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Cette approche est à l’origine du respect dû aux anciens. Un ancien, dans les tribus primitives, est d’une personne qui a vécu plus longtemps que les autres qui a donc accumulé plus d’expérience et qui est donc plus à même de transmettre du retour d’expérience. Il faut la respecter car elle est porteuse de richesse de savoirs.</i></p>
<h2>La démarche scientifique</h2>
<p>Mais petit à petit la démarche scientifique a été imposée comme la véritable approche sérieuse en matière de découverte. Cette autre approche de la notion de découverte correspond à une captation du pouvoir parce qu’effectivement, dans l’ère industrielle naissante, les découvertes deviennent une source de richesse stratégique. Cette évolution a permis aux hommes d’introduire plus de rigueur, ce qui a permis d’elle plus loin.</p>
<h2>La sérendipité</h2>
<p>À présent, pour aller encore plus loin, il s’avère nécessaire de favoriser la sérendipité (découvrir des choses que l’on ne cherchait pas). La sérendipité s’obtient en faisant collaborer des hommes et des femmes d’horizons divers sur des sujets où ils sont tour à tour experts ou au contraire ingénus. Cette approche s’avère tellement stratégique quel est ton train de recomposé notre manière de penser le renouvellement de notre tissu entrepreneurial. En effet les grandes entreprises, aussi grandes soient-elles, ne peuvent pas porter en leur sein toutes sortes de talents aux parcours improbables pour le cas où un effet de sérendipité viendrait à faire émerger une découverte extraordinaire. C’est une des raisons pour lesquelles l’innovation est externalisée dans le réseau de startups.</p>
<p>La Découverte via la sérendipité doit donc se faire à travers des espaces de rencontres et d’échanges d’un genre nouveau qui doivent être perçus comme stratégiques. En Californie cette forme a été historiquement représentée par les Fablabs. En France elle est censée se faire à travers des structures tel que station F ou le Numa pour ce qui concerne le numérique et éventuellement les pôles de compétitivité ce qui n’est pas le cas, mais qui gagnerait à l’être.</p>
<p> </p>
<h1>La notion d’innovation au fil du temps</h1>
<p>Une innovation consiste à faire quelque chose que l’on ne faisait pas avant, généralement en s’appuyant sur des découvertes.</p>
<p>Historiquement nous avons distingué l’innovation incrémentale c’est-à-dire l’accumulation de petits progrès et l’innovation de rupture. Cette notion devient périmée puisque nul ne peut prétendre à lui tout seul avoir découvert les grandes innovations des temps modernes tel que le téléphone ou l’ADN et bien d’autres innovations encore plus complexes. Plus jamais personne ne pourra dire qu’il est le seul découvreur et encore moins l’innovateur puisque pour innover il faut de plus en plus mixer des talents et des savoirs complexes.</p>
<p>Nous parlons désormais du duo :</p>
<ul>
<li><b>« Innovation ordinaire »,</b> faites par les entreprises, les Université, le milieu associatif, voir même les états,</li>
<li><b>« L’innovation par vague » </b>puisque les innovations s’enrichissent les unes les autres et donne des périodes plus intenses que d’autres en matière d’innovation.</li>
</ul>
<p style="margin-left:36.0pt"> </p>
<h1>Nécessité d’avoir une politique d’innovation</h1>
<p>Les investisseurs cherchent désormais à favoriser les vagues d’innovations puisque la création de valeurs se fait en agrégeant des innovations.</p>
<p>Toute la question réside dans le mode opératoire. Les GAFA s’inscrivent dans un modèle du géant qui absorbe l’innovation, soit en achetant des brevets, soit en achetant les startups innovantes. Cette manière de faire s’inscrit dans la pensée du 20<sup>ème</sup> siècle qui privilégie l’efficacité à court terme.</p>
<p><b>Cependant, les mastodontes deviennent inexorablement de moins en moins adaptables et lorsqu’ils périclitent, c’est le drame.</b></p>
<p>C’est la raison pour laquelle une autre approche de l’innovation commence à s’imposer : celle qui consiste à favoriser le développement d’un tissu entrepreneurial composé d’entreprises à taille humaine, astucieusement liées par des contrats win-win. Lorsqu’une entreprise n’est plus adaptée aux innovations, il est possible de faire émerger de nouvelles startups plus au fait des changements en cours et des vagues à venir. Cela permet <b>d’obtenir un tissu réactif et difficile à attaquer en raison de la notion de réseau maillé.</b></p>
<p> </p>
<h1>Pas d’innovation sans simplexité</h1>
<p>Pour compléter ce panorama sur les notions de découverte et d’innovation, il est intéressant de rappeler comment fonctionne l’innovation dans la nature.</p>
<p>Au niveau d’un organe confronté durablement à une situation nouvelle, l’innovation se fait de la façon suivante : il tente de développer une protection qui va être perfectionnée au gré du renouvellement de ses cellules. C’est une vicariance.</p>
<p>Si la situation perdure et que la parade mise au point perdure, alors les règles élaborées sont intégrées à l’ensemble de celles déjà en place. Mais cette intégration se fait en restructurant l’ensemble des règles déjà connues et en tenant compte des priorités, dont celle de la survie.</p>
<p>Les hommes ont beaucoup innové sans trop se soucier des processus de simplexité. Ceci est particulièrement visible dans les textes de loi. En principe, chaque projet de loi en France doit faire l’objet d’une étude d’impact, mais cette tâche n’est pas véritablement opérée car nos codes sont devenus trop complexes, justement en raison de la surproduction de textes.</p>
<p>L’époque que nous abordons va nous contraindre de revoir nos méthodes. Par exemple, la robotisation conjuguée aux big datas et à l’économie circulaire va rapidement nous amener à repenser en profondeur notre pacte social.</p>
<p> </p>
<p>Il y a 10 ans, l’économie circulaire semblait une idée intéressante mais théorique. Aujourd’hui, nous commençons à percevoir la nécessité d’impliquer l’ensemble du tissu entrepreneurial dans la conception de circuits complets allant de la création à la restitution des biens. Les entreprises crées commencent à décrire leur processus pour obtenir les aides dont elles ont besoin pour démarrer. Toute la réflexion sur la RSE tourne autour de la manière dont les entreprises vont être amenées à prolonger leurs engagements initiaux et rectifier leurs éventuelles nuisances imprévues.</p>
<p>De même, on peut imaginer que les acteurs du tissu entrepreneurial s’impliquent dans la manière de contribuer aux processus de simplexité au fur et à mesure que des innovations renouvellent notre manière de produire, de consommer et de recycler. Cette exigence va s’inscrire dans une logique de recherche de « <b>bienêtre global</b> » (au niveau de la communauté) et non plus strictement de « <b>profit unitaire</b> » (au niveau de l’entreprise uniquement).</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/03/04/D%C3%A9couverte-/-Innovation-%3A-l%E2%80%99%C3%A9volution-de-notre-vision-et-ses-cons%C3%A9quences#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/99Ecosophia : petit devoir de vacances pour les économistesurn:md5:98cb6d280b85b682a48fda20676d82cb2017-07-31T10:54:00+01:002017-09-09T16:41:12+01:00genevieve-béconomie<p>Réfléchir en douceur sur la manière de faire évoluer les mécanismes économiques et financiers au 21<sup>ème</sup> siècle, c’est l’exercice que nous propose <a href="https://www.linkedin.com/in/bertrand-s%C3%A9n%C3%A9-8a94a493/?ppe=1">Bertrand Séné</a> dans son livre <a href="http://bertrandsene.fr/livre">Ecosophia</a>.</p>
<p>Chaque chapitre constitue une proposition sur les grands défis de notre époque : l’alimentation, la retraite, l’inflation, l’éducation… etc.</p>
<p>Ce livre constitue en quelque sorte un guide de réflexion pour les think tanks qui veulent construire des propositions à destination des élus : une séance de débat par chapitre et voilà la trame d’un programme (hors aspects internationaux) commodément défriché.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<figcaption><img alt="ecosophia.jpg" class="media" height="216" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/ecosophia.jpg" width="152" /></figcaption>
</figure>
<p> </p>
<p>Toutes fois, ce livre ne tient pas compte des contraintes liées au climat, à la géopolitique ou encore aux bouleversements technologiques. Alors, il suffit de repasser chaque chapitre en revue et se faire une idée sur ce que tout cela devient lorsque ces contraintes sont prises en compte.</p>
<p>Merci Bertrand pour cet exercice incroyablement créatif et inspirant.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2017/07/31/Ecosophia#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/85Fissure anglo-saxonne, calcification française et fraîcheur européenneurn:md5:9b39c0cd23bed3fe2c40f72771c38c202017-06-11T15:12:00+01:002017-06-11T15:12:00+01:00genevieve-ble billet du dimanchecultureéconomie<p>Durant le 20<sup>ème</sup> siècle la pensée économique anglo-saxonne a tenté de s’imposer au monde. Mais elle n’est pas parfaite et elle n’est pas universelle. L’élite française a fait semblant de l’adopter en persillant son vocabulaire d’anglicismes, mais au fond d’elle-même, elle est restée cramponnée à des modes de pensée qui ont fait sa gloire durant les siècles antérieurs.</p>
<p>Or, voilà qu’un monde nouveau se lève, bousculant les modes de pensée et les modes de gouvernance. Le système anglo-saxon se disloque et la France, bien qu’encore encombrée par son élite, se prend à rêver…</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="mur_fissure___drapeau_ue.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/.mur_fissure___drapeau_ue_m.jpg" />
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<h1>L’efficacité (financière) érigée en injonction</h1>
<p>La révolution mondiale que nous vivons doit beaucoup à la prise de conscience collective que nous n’avons qu’une planète et qu’elle appartient à chacun de nous. Cette idée se développe en réaction à l’économie ultra-extractive qui caractérise le 20<sup>ème</sup> siècle. Cette économie sacrifie les hommes et la nature à partir du moment où une activité commerciale fabrique du profit. Le mécanisme de fabrication du profit a été perfectionné par les anglo-saxons durant le siècle dernier.</p>
<p>Ainsi, tout business qui n’est pas capable de démontrer son efficacité financière est privé de capitaux. Il ne peut donc pas se développer.</p>
<p>Mais cette doctrine s’avère inefficace sur le long terme car elle contient des erreurs. En particulier, elle ne sait pas tenir compte des « <b>externalités négatives</b> ».</p>
<p>Les externalités négatives sont les coûts induits par la destruction ou le recyclage des déchets industriels et ménagés et les conséquences de ces destructions.</p>
<p>Le Brexit et la présidence hasardeuse de Monsieur Trump constituent une des conséquences de la dislocation de ce modèle économique. Les électeurs se déchirent. Il y a ceux qui s’accrochent au passé, ceux qui sentent que le monde se redessine sans eux et ceux qui veulent contribuer au renouveau mondial en cours.</p>
<p> </p>
<h1>L’honneur face à la transparence</h1>
<p>La France a ourdi sa puissance sur un système hiérarchisé de classes sociales, elles-mêmes régulées par l’honneur. La classe dominante ayant toujours raison, les classes inférieures se doivent d’être soumises. Tout au plus, elles s’organisent pour faire entendre leurs intérêts, mais uniquement au plus haut niveau.</p>
<p>Dans le monde qui se dessine, le savoir est potentiellement ouvert à tous et la transparence devient une condition non négociable pour briquer la moindre marque de confiance.</p>
<p>Dans un tel contexte, la classe dirigeante ne peut plus refuser le dialogue et doit apprendre à gérer ouvertement ses faiblesses, humaines face à un monde toujours plus complexe et subtil.</p>
<p>Dans cette période de transition, les électeurs ne savent pas vraiment ce qu’ils veulent, mais ils savent ce qu’ils ne veulent plus.</p>
<p> </p>
<h1>Faire du neuf avec du neuf : voici l’avènement de l’Europe</h1>
<p>Les Américains considèrent que lorsqu’un marché nouveau apparaît, il est préférable de susciter la création d’entreprises nouvelles plutôt que de croire que les anciens leaders vont pouvoir s’adapter à la nouvelle donne. C’est ainsi que Microsoft a relayé IBM lors de l’avènement des micro-ordinateurs et que les GAFA ont émergé pour déployer l’Internet.</p>
<p>Qu’en est-il au niveau d’un pays ? Le modèle français puis le modèle anglo-saxon ont démontré leur efficacité à des périodes précises de l’Histoire de l’Homme. Mais, ces deux modèles ont vécu, même si leurs racines sont encore durablement présentes dans le fonctionnement de leurs institutions respectives.</p>
<p>Lourd handicap. Cependant, le patrimoine de savoirs et d’infrastructures accumulé sur ces terres demeure néanmoins une richesse. Plus largement, l’Europe est plus riche des continents en la matière. Elle se crée à travers le dur apprentissage du consensus. Les élites françaises, poussées par le sens de l’histoire et face à la nécessité de « faire Europe » vont se diluer dans le modèle qui émerge : la bonne compétence avec la bonne motivation et non plus le bon diplôme, acquis un jour pour toujours.</p>
<p>Quant à la pensée anglo-saxonne, toujours aussi envahissante, … Elle ne doit pas nous empêcher de <b>penser par nous-même au modèle qui convient à notre époque et à l’Europe</b>.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2017/06/11/Fissure-anglo-saxonne%2C-calcification-fran%C3%A7aise-et-fra%C3%AEcheur-europ%C3%A9enne#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/80Revenu de base, monnaies complémentaires et économie circulaireurn:md5:3e0f75d03c38e93c3074ddd0adb814d42017-04-04T15:31:00+01:002017-04-06T01:02:07+01:00genevieve-bà débattreMonnaies complémentairesrevenu de baseéconomieéconomie circulaire<p>Le revenu de base, les monnaies complémentaires et l’économie circulaire sont les sujets phares des porteurs d’idées nouvelles qui se proposent de rendre notre monde meilleur.</p>
<p>Issus d’expertises différentes, chacun de ces sujets est habituellement traité séparément, mais, à y regarder de plus près, ils sont liés.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="eco_circul___rdb___mlc.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/eco_circul___rdb___mlc.jpg" />
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<h1>Trois sujets qui semblent être liés</h1>
<p>Pour se forger une idée, il convient de réfléchir à horizon 2077, soit dans 60 ans.</p>
<p>Actuellement, les hommes et les femmes qui font tourner le monde ont entre 25 et 55 ans. Dans 60 ans, deux générations les auront remplacés. Autrement dit, ce seront les enfants de la génération Y qui sera sur le point de céder sa place aux générations montantes.</p>
<p>Dans les économies « développées », la génération Y est celle qui a commencé à exprimer fortement le désir de donner du sens à sa vie. C’est elle qui a commencé à solliciter activement un autre modèle de société, basé non plus sur le toujours plus, mais le toujours mieux.</p>
<p>Mais c’est aussi elle qui a abordé avec insouciance la montée en puissance des Gafa et des BATX, leurs homologues chinois. Elle a pris conscience que le chômage ne résulte pas d’une crise passagère de l’économie, mais d’un changement de paradigme et que, par conséquent, les représentants de la démocratie ne peuvent pas tenir leurs promesses basées sur des références idéologiques basées sur le modèle du 20<sup>ème</sup> siècle.</p>
<p>Il se peut que les gafa / batx aient tenté de poursuivre leur stratégie de devenir des acteurs supranationaux et même qu’ils se livrent à une guerre d’influence de manière à poursuivre leur hégémonie sur le reste du monde. Mais il se peut aussi que l’Europe et ses partenaires Africains soient parvenus à réagir, le « vieux continent » grâce à ses atouts sociaux économiques et son patrimoine commun (matériel et immatériel) et l’Afrique grâce à sa capacité à rattraper les épisodes technologiques en investissant directement dans les projets d’avenir.</p>
<p>La réalité est que les Occidentaux ont profité des énergies renouvelables, de la permaculture, du numérique et de bien d’autres progrès pour restructurer leur tissu entrepreneurial, de manière à ce que les biens et les services soient produits au plus près des consommateurs à l’aide de robots et au plus juste en termes de quantité et de qualité.</p>
<p>Cette manière de faire est rendue possible par les progrès techniques et organisationnels. Mais elle est aussi voulue par les citoyens qui ressentent le besoin de se réapproprier leur autonomie d’existence. Enfin, elle est imposée par les exigences environnementales. Cependant, elle modifie en profondeur le modèle de société qui s’était imposé avec l’émergence de l’ère industrielle puis adapté lors de la première phase de la mondialisation dominée par la stratégie de la production dans les « pays à bas coûts ».</p>
<p>Avec la robotisation à outrance et les vertus de l’économie circulaire, le commerce international s’est recentré sur :</p>
<ul>
<li>les matières premières – premières (non issues du recyclage),</li>
<li>les produits d’exception, c’est-à-dire ceux qui nécessitent de l’accumulation de savoirs et de talents.</li>
</ul>
<p>Ce modèle de société relocalise effectivement l’économie, qui n’est plus portée par de grands acteurs transnationaux, mais par un tissu d’entreprises en constant renouvellement pour obtenir une économie sans fluide et donc sans crises. La compétitivité d’une nation se joue désormais sur sa créativité, sa capacité à s’adapter et son attractivité sociale, culturelle et démocratique.</p>
<p>La production de biens et de service consomme le moins possible de matière, d’énergie et de main-d’œuvre. Les prix de revient ne cessent de se réduire. Les prix de vente suivent cette décroissance, ce qui rend le système fiscal.</p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><em>En effet, il n’est plus possible de vendre longtemps 100 € une paire de chaussure dont le prix de revient une fois mis entre les mains de son propriétaire revient à moins de 10 €. Il existe toujours un nouvel entrant sur le marché qui va rapprocher le prix de vente du prix de revient, qui affaiblit les acteurs traditionnels qui tentent de maintenir des prix élevés et des pratiques de riches.</em></p>
<p>Le marché s’effondre lentement et la TVA et la fiscalité liée à la marge des entreprises devient inopérante pour couvrir les missions de l’état, même si celui-ci s’est très fortement modernisé pour devenir le plus efficace possible. Parmi ses fonctions régaliennes, la protection du bien commun est devenue un sujet central. Alors, les citoyens sont fortement responsabilisés. Ils sont encouragés à s’investir dans des activités qui veillent au développement de leur vivre ensemble.</p>
<p> </p>
<p>La créativité devient stratégique, ce qui amène les travailleurs et les entreprises à s’organiser en mode projet. Ceci conduit à une atomisation des carrières : les travailleurs ont besoin de se ressourcer sans cesse en alternant des activités productives et des activités dédiées à l’innovation et au partage des savoirs. De ce fait, le mécanisme de la protection sociale, strictement basée sur les activités productives, devient elle aussi inopérant pour assurer la solidarité entre les indicidus.</p>
<p>Les salaires disparaissent. Ils ne jouent donc plus le rôle de distribution du pouvoir d’achat auprès des ménages. D’ailleurs, les citoyens ne travaillent plus exclusivement dans le secteur productif ou régalien (dédié à la satisfaction des besoins à court terme des hommes), mais de plus en plus dans le monde contributif dédié au développement du patrimoine commun matériel et immatériel à long terme.</p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><em>Sapiens, avant de devenir agriculteur, travaillait en moyenne 2 heures par jours pour assurer ses besoins physiques et physiologies. Le reste du temps était consacré à la vie sociale et spirituelle.</em></p>
<p>Le temps consacré à ces activités contributives occupe désormais l’essentiel de ses activités parce que nous sommes parvenus à un monde basé sur les talents, l’écoute le partage des savoirs ou encore la recherche de postures citoyennes et éthiques. La compétitivité sejoue sur les capacité d'adapatation et d'innovation (capatation des savoirs et des talents) et non plus sur la puissance (mulitiaire ou financière).</p>
<p>Pour les individus, posséder n’est plus la priorité. Accaparer est devenu socialement incorrect. Ce qui compte, c’est de réussir son parcours de vie et donc être capable d’être fier de sa contribution à la vie commune.</p>
<p>Les activités empathiques liées à la santé, la justice, le partage des savoirs, l’innovation ou encore la démocratie ne sont plus dans le secteur marchand ou régalien car, faire du bien aux autres et la communauté ne peut être monétisé. Cela vient d’une démarche volontaire.</p>
<p>La communauté a particulièrement besoin de ce type d’activité, réalisé avec sincérité et engagement. Elle s’est donc dotée d’instruments de reconnaissance semi-subjectifs, c’est-à-dire acquise pour une part automatiquement pour qui s’investit dans des tâches empathiques et pour une part bonifiée pour les personnes particulièrement méritantes.</p>
<h1> </h1>
<h1>Quid de la monnaie</h1>
<p>La monnaie sert à notifier un échange : un bien ou un service contre de la monnaie. Si cette monnaie a une représentation matérielle (billets et pièces) il faut injecter de la monnaie auprès des citoyens pour qu’ils puissent faire des échanges.</p>
<p>Mais si cette monnaie est dématérialisée, la monnaie peut être créée lorsque de la richesse est créée et échangée, comme le faisaient nos aînés avec les bâtons de taille (paiement cash) et les plaques d’argile (emprunts).</p>
<p>La monnaie reposant sur les technologies numériques (cryptomonnaies ou monnaies mathématiques) peut être paramétrée pour suivre toutes sortes de règles : par exemple être fongible (elle perd de la valeur avec le temps) ou au contraire réutilisable à échéance. Elle peut être dédiée à certains usages ou dans certaines zones géographiques.</p>
<p>La créativité monétaire n’a pas de limite, si ce n’est la capacité des hommes à définir des besoins et trouver les règles qui vont permettre de les satisfaire.</p>
<p>Dans la mesure où les échanges redeviennent plus locaux que distants, les monnaies locales peuvent être réinventées avec des règles circonstanciées de manière à favoriser les échanges locaux et l’accumulation de savoirs et de créativité.</p>
<p>Mais pour que l’accumulation de savoir et la capacité créative aient les moyens de se développer, il est nécessaire de récompenser aussi les activités empathiques des citoyens. Pour cela, des monnaies spécifiques, qui existent de manière embryonnaire dans le CPA (compte personnel d’activité) sont développée au même titre que les monnaies dédiées aux activités productives/régaliennes.</p>
<p>Toutes interopérables selon des règles connues de tous et décidées démocratiquement : elles servent à la fois aux échanges mais aussi à la fiscalité lorsqu'elles sont fondantes. Ceci simplifie considérablement le coût et la compréhension des mécanismes de redistribution.</p>
<p>Les monnaies internationales demeurent mais sont désormais réservées aux échanges internationaux qui se sont fortement réduits. Progressivement la monnaie a perdu de son attrait mortifère pour devenir non plus un bien à acquérir/thésauriser mais un moyen d’échange.</p>
<p> </p>
<h1>Quid du revenu de base</h1>
<p>Le salariat n’est plus le mode d’acheminement du pouvoir d’achat dans les ménages. Or, l’économie a besoin de la consommation des ménages pour fonctionner. Dans le même temps, la collectivité a besoin que les citoyens contribuent à la qualité et au développement du bien commun. Pour cela, toute la diversité des talents est nécessaire.</p>
<p>En quelque sorte la communauté doit produire et partager de quoi assumer le potentiel de sa population, qu'elle se doit de maintenir en bon état sanitaire, culturel et social. C’est dans cette logique que se justifie l’idée du revenu de base.</p>
<p>Le revenu de base reflète l’idée de faire confiance aux individus pour mieux leur permettre de rendre à la communauté une part de la reconnaissance de cette existence.</p>
<p>Le revenu de base s’impose comme le support le plus simplificateur. Combiné aux monnaies mathématiques capables de canaliser les modalités d’utilisation, il permet de repenser les mécanismes fiscaux pour les rendre plus réactifs, contextuels et surtout plus compréhensibles.</p>
<p> </p>
<h1>Préparer cet avenir souhaitable</h1>
<p>L’économie circulaire va s’installer peu à peu au gré de la volonté des hommes, des progrès et des mécanismes de financement,</p>
<p>Mais en régime de croisière, le modèle « cible » ne saurait se passer de ses deux autres attributs : le revenu de base et les monnaies complémentaires en raison de leur capacité à favoriser une gouvernance non plus centralisatrice, mais organique, c’est-à-dire pratiquée de proche en proche du local au fédéral.</p>
<p>C’est le design des outils de gouvernance de ce modèle de société qui est à expliciter afin de nourrir les débats qui s’imposent, ainsi que ceux, plus immédiats sur le mécanisme de transition.</p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2017/04/04/Revenu-de-base%2C-monnaies-compl%C3%A9mentaires-et-%C3%A9conomie-circulaire#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/70Ces datas qui changent le mondeurn:md5:4037c625e41158f9bf7ecb5695f5d6842017-03-28T13:46:00+01:002017-03-28T13:46:00+01:00genevieve-bbig dataéconomie<p align="right"><em>Demain, séance inaugurale de <a href="https://www.documation.fr/Documation2017/Conferences/">Documentation 2017</a></em></p>
<p>Les Gafa et leurs homologues chinois nous inquiètent avec leurs capacités d’intrusions dans notre vie personnelle et collective. <strong>Mais cela ne nous empêche pas de changer notre modèle sociétal avec nos systèmes d’information</strong> : nous pouvons nourrir nos robots avec nos données de manière à ce que <u>nous soyons de bons gestionnaires de nos ressources humaines et écologiques</u>.</p>
<p>En agissant ainsi, nous bousculons notre modèle économique qui pour le moment est focalisé sur la production de biens et de services et nous <strong>nous dirigeons vers un monde plus respectueux et donc plus efficace.</strong></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="cout_marginal_zero.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/cout_marginal_zero.jpg" />
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<h1>Le coût marginal zéro de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeremy_Rifkin">Rifkin</a></h1>
<p>En 2013, Jeramy Rifkin avait annoncé qu’un peu tout serait produit à un coût marginal zéro, ce qui allait changer radicalement la physionomie de notre économie.</p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><em>En clair, si les robots fabriquent nos biens et nos services et que de surcroît ils sont produits dans une logique d’économie circulaire et au plus près des consommateurs, leurs coûts respectifs vont s’effondrer. Les prix de vente vont suivre. <strong>Alors, fini les surprofits réalisés dans les pays à bas coût et plus largement dans les activités productives.</strong></em></p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><em>C’est sans doute de cette manière que nous allons sortir des polarisations qui entravent la prospérité des nations dont les gouvernements ne savent plus comment reprendre la main.</em></p>
<p>En 2013, il était possible de ricaner parce que la majorité des hommes sur terre ne voulait y croire.</p>
<p>À présent, les choses changent et même de plus en plus vite. Il devient inutile de résister. Au contraire, il serait impardonnable de ne pas saisir les opportunités qui se présentent à nous.</p>
<p> </p>
<h1>Une autre idée des activités humaines valorisables</h1>
<p>Car c’est une autre civilisation qui va émerger, avec d’autres priorités et donc d’autres valeurs.</p>
<p>Le désir d’améliorer sa santé, de traiter efficacement les conflits, de partager autrement le savoir, de collaborer, de se rendre utile ou encore d’innover, de s’impliquer dans la vie de la communauté ou encore de donner du temps à la spiritualité.</p>
<p>La plupart de ces désir va avoir besoin de data.</p>
<ul>
<li>Par exemple, la santé pour devenir prédictive, préventive et curative de manière personnalisée repose sur notre capacité à rendre les données physiologiques et psychologiques compilables.</li>
<li>Par exemple, la justice doit se numériser pour favoriser les démarches prédictives et préventives. Elle doit aussi se rendre lisible par tous et finalement circonstancier le plus possible ses actions répressives.</li>
<li>Par exemple, la démocratie doit se doter d’outils d’échange et de partage de connaissance entre les citoyens pour pouvoir compiler les contributions faites par les citoyens… etc.</li>
</ul>
<p>Cette économie émergente ne devrait pas créer des emplois au sens où nous l’avons défini au 20<sup>ème</sup> siècle. Il va créer des opportunités de contribution.</p>
<p>Reste à inventer la manière de reconnaître la valeur de ces contributions comme les siècles précédents en transformés les contributions productives en salaire, ces salaires qui ont fait tourner l’économie.</p>
<p><strong>Or, ces contributions vont devenir la base de la compétitivité des nations puisqu’elles ont notamment pour objet de développer le patrimoine commun immatériel.</strong></p>
<p> </p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2017/03/28/Ces-datas-qui-changent-le-monde#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/69De la mécanisation au numérique : quid de l’emploi ?urn:md5:01029e938239379d94744da8354da8b62017-03-10T15:28:00+00:002017-03-22T13:50:14+00:00genevieve-bà débattreéconomie<p>Monsieur Lenglet, et bien d’autres, sont critiques envers monsieur Hamon avec son « revenu universel » et ses taxes sur les robots. Dont act.</p>
<p>Leur analyse, bien que « façon 20<sup>ème</sup> siècle », peut sembler probante. Mais la question de l’emploi dépend certes du niveau d’équipement des entreprises, mais plus encore de la forme d’économie en vigueur. Que proposent-ils pour s’adapter à l’évènement de l’économie de l’attention dans laquelle nous sommes entrés depuis près de 10 ans ?</p>
<p> </p>
<p>Lorsque la mécanisation s’est affirmée dans le paysage social et économique, les philosophes, en passe de devenir des économistes se sont demandé jusqu’où irait la mécanisation. Ils ont alors commencé à fantasmer sur l’oisiveté.</p>
<p>Lorsque la mécanisation s’est intensifiée, les ouvriers ont réagi en tentant de s’y opposer. À Lyon, ils ont cassé des métiers à tisser. Plus récemment, dans les années 80, les syndicats se sont opposés à la robotisation intensive.</p>
<p><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Lenglet">François Lenglet</a> ainsi que d’autres économistes affirment que les robots ne détruisent pas d’emploi. D’ailleurs, la mécanisation n’a finalement pas empêché l’emploi de prospérer durant le 20<sup>ème</sup> siècle.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="usine___petit_homme_jpg.jpg" class="media" height="183" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/usine___petit_homme_jpg.jpg" width="438" />
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<h1>De l’économie de la demande à l’économie de l’offre</h1>
<p>La mécanisation a permis aux familles d'acheter des biens et des services, produits avec une grande efficacité. Ceci est dû à la réduction des coûts de main-d’œuvre et des achats de matière à grande échelle.</p>
<p>En économie, ce qui compte, c’est la vitesse de rotation de l’argent. Les ménages se sont mis à avoir plein de petits projets personnels. Ils ont rempli leurs placards et leurs frigos au-delà du nécessaire et l’économie a prospéré.</p>
<p>Mais peu à peu, nous sommes passés de l’économie de la demande à l’économie de l’offre : au début de la mécanisation, nous étions facilement émerveillés. N’importe quel produit trouvait son marché. Mais, peu à peu, devenant plus avertis et mieux équipés, nous sommes devenus plus sélectifs. Il a fallu nous séduire, nous étonner ou nous raconter de belles histoires pour continuer à nous vendre des biens et des services supposés nouveaux.</p>
<p>Pour passer de l’économie de la demande à l’économie de l’offre, il a fallu créer des emplois nouveaux tournés vers la séduction et la commodité. Ces emplois ont été essentiellement tertiaires, c’est-à-dire dans les bureaux.</p>
<p>Ainsi, la mécanisation a réellement détruit de l’emploi, mais elle a permis d’en créer d’autres.</p>
<p> </p>
<h1>De l’économie de l’offre à l’économie de l’attention</h1>
<p>La manière de satisfaire nos besoins primaires devient de plus en plus agile et les prestataires qui ne répondent pas à cette exigence sont éliminés de notre paysage de consommation. Progressivement, <strong>nous passons à l’économie de l’attention</strong>.</p>
<p>Le numérique offre un champs infini de possibilités pour fluidifier toujours plus notre vie quotidienne et nous ne suportons plus qu'il en soit autrement.</p>
<p>Alors, les administrations et les entreprises se trouvent contraintes de numériser leurs interactions avec leurs parties prenantes. Cela détruit des emplois, tout comme la mécanisation a détruit des emplois. <strong>Cet emploi détruit est repporté sur l'utilisateur</strong>.</p>
<p>L’économie de l’attention est celle qui fonctionne lorsque nous passons du temps sur Internet, dans les réseaux sociaux ou en contact avec les médias. C’est elle qui nous rend plus exigeant vis-à-vis de l’économie de l’offre : le temps que nous passons avec les médias est pris sur le temps que nous passions à des productions familiales et à faire du shopping.</p>
<p>L’économie de l’attention, boostée par l’industrie des big-data, rend plus efficace l’économie de l’offre.</p>
<p><strong>L’économie de l’attention crée peu d’emploi puisqu’elle a pour objet de faire produire de la richesse par les individus eux-mêmes.</strong></p>
<p> </p>
<h1>De l’emploi à la contribution</h1>
<p>L’emploi correspond à un travail produit dans un contexte de subordination. Il donne lieu à un salaire et des droits sociaux.</p>
<p>Tout au long du 20<sup>ème</sup> siècle, la mécanisation puis maintenant la numérisation permet de réaliser des biens et des services toujours plus circonstanciés. Ceci nécessite des processus complexes et donc de l’expertise et des talents.</p>
<p>L’expertise et le talent s’accommodent mal de la subordination. C’est la raison pour laquelle les environnements productif et régalien se voient contraints de faire évoluer leurs modes de gouvernance de manière à ce que les individus puissent être plus responsables de leur parcours de vie, tout en ayant un filet de sécurité, car sans sécurité, il n’est pas possible de se construire et de construire une société durable.</p>
<p>Au final, nous voyons émerger <strong>un secteur régalien et un secteur productif peu consommateur de temps humain</strong>, mais en même temps <u>très exigeant en matière de préparation technique, culturelle et éthique</u> des personnes à qui ces tâches sont confiées.</p>
<p>Cette préparation nécessite un tissu socioculturel de haut niveau. C’est la raison pour laquelle, <strong>le temps libéré par les machines doit être réorienté vers les contributions au développement du bien commun immatériel.</strong></p>
<p>Cette mutation inédite nécessite de faire évoluer considérablement notre pacte social. Voilà pourquoi nous reparlons de revenu de base comme source</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2017/03/10/De-la-m%C3%A9canisation-au-num%C3%A9rique-%3A-quid-de-l%E2%80%99emploi#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/62