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Le chercheur et l’innovateur

Dans notre culture, nous distinguons 3 formes de recherche : fondamentale, académiques et appliquée. C’est sur cette base que nous avons construit notre industrie, mais aussi notre système social ou encore notre dogmatisme économique. Chacune de ces formes de travail possède son mode de financement, ce qui est normal puisque leurs contributions sont institutionnalisées… Même si leur mise en interaction continue à être insuffisante.

Le mode de financement de leurs travaux est politisé. Les travaux sont canalisés de manière à servir le système industriel et économique en place.

Néanmoins, grâce à eux, nous fiabilisons notre environnement immédiat.

 

Depuis l’existence des startups, et avant avent l’ère industrielle, il y a eu une autre manière de faire des progrès : innovation. Les innovateurs commencent toujours leur démarche par : « ce serait formidable si… » !

Ils font des choses extraordinaires parce qu’ils ne savent pas que c’est impossible. Une fois leur exploit accompli, c’est-à-dire salué par le plus grand nombre, les législateurs et les financiers s’emparent du résultat, de manière à l’insérer dans notre quotidien.

C’est donc après coup que les institutions expriment leur volonté de laisser l’innovation se développer ou au contraire s’étouffer sous les réglementations et le manque de financement.

En France, nous ne manquons pas d’innovateurs… Mais nous ne savons toujours pas accompagner nos startups dans la « traversée de la vallée de la mort », c’est-à-dire la période délicate où la collectivité doit lui témoigner de la confiance de manière à grandir rapidement avant d’être tuée ou rachetée.

 

Le progrès en économie et le mur politique

L’économie est un terrain de jeu politisé, la recherche dans ce domaine n’échappe pas à la règle. Les USA concentrent 80 % des investissements dans les fintech.

Pendant ce temps-là, nos chercheurs scrutent le passé, essentiellement à partir de données américaines, et nos innovateurs mettent au point des moyens de paiement et des manières de faire du trading toujours plus rapidement… mais peu de réflexion sur les dogmes économiques. Ils perfectionnent un modèle qui a montré ses limites.

Avant l’arrivée des Européens, il y a moins de 500 ans la côte ouest des États Unis était peuplée par les Indiens Chumash qui faisaient commerce de leurs productions avec des coquillages. La nature leur semblait inépuisable. Aujourd’hui, c’est tout le contraire. La nature se fait fragile mais l’homme devient toujours plus astucieux. Il invente le système social et monétaire qui résulte de la volonté d’économiser les ressources naturelles et qui offre à chacun le droit de réussir sa vie et de favoriser celle de ses enfants.

 

C’est Trump qui l’a dit !

Donald Trump, en réservant sa réponse à propos du respect des accords de Paris sur le climat, a affirmé cette semaine que les progrès seront possibles sitôt que les USA auront réalisé leurs propres progrès technologiques, sociaux et économiques.

Les USA travaillent sur le modèle socio-économique qui convient aux territoires réindustrialisés de nouvelle génération, c’est-à-dire économes en tout, surtout en ressources humaines. Ils travaillent sur le revenu de base et sur les différentes formes de monnaies.

Les autres membres du G7 ont marqué leur désapprobation à propos du climat. Ce n’est pas le climat qui est en cause, c’est la capacité à se doter du système social et économique qui va avec le monde qui vient, basé sur la combinaison de l’économie circulaire, des robots et des big data.

Les USA, à travers ses entreprises supranationales, s’apprêtent à nous proposer leurs solutions et les moyens qui vont avec, mais quelle sera notre marge de manœuvre pour les adapter à notre culture et nos aspirations ?

La question nous concerne tous.