Tant que le Chine poursuit ses velléités expansionnistes, l’Occident doit maintenir à toute force son système. Autrement dit : « Messieurs les chinois, posez vos armes et nous poserons les nôtres » … si non, nous mourons ensembles ! Cette idée peut sembler énigmatique.

 

Un des aspects du problème climatique provient du dérèglement démographique. Le reste provient de la logique de la haute finance qui raltenti comme elle peut l'évolution de notre pacte social. Celui-ci devient de plus en plus décalé face aux priorités des générations montantes.

Les urgences sont pourtant désormais connues :

  • L'économie circulaire et l'économie de la fonctionalité changent en profondeur notre manière de produire, de consommer mais aussi de gérer le vivre ensemble.
  • Par ailleurs, les progrès de toute natures que nous poursuivons effondrent la classe moyenne. Il faut donc repenser notre manière de récompenser les différentes formes de contributions à la communauté. Celles-ci sont, pour le moment encore, dévolues au volontariat et au bénévolat. Il faut le faire parce qu'elles deviennent la source de notre compétitivité.

L’Homme n’a pas de prédateur, il doit gérer lui-même sa démographie comme le font les requins ou les loups. Jusqu’au 18ème siècle, il s’en est sorti avec les guerres et les épidémies.

À présent, il sait contenir les épidémies et les guerres sont financières et numériques. Elles ne tuent plus, elles dévastent !

la démographie galoppante, c'est toujours plus de bouches à nourrir, à vêtir, à équiper numériquement ... que du bonheur pour le secteur productif et de ses partenaires financiers. Mais chaque année, le jour du dépassement se rapproche du premier jour de l'année !

La finance se veut amorale. C’est donc aux autres acteurs de la vie sociale et politique de faire le job.

"Si la Chine se veut l'usine du monde, elle accepte de devenir le pollueur du monde. Si elle veut échapeer à cette image, elle doit cesser d'être l'usine du monde. Exit sa route de la soie. Merci pour les infrastructures rénovées ...". Voilà comment il est possible d'interpréter les propos que nous relatent Gaël Giraud.

Selon Marc Luyckx, il y aurait dès à presnent plus de 25% de créatifs sociaux au sein de la population mondiale. Un quart des Hommes se préoccupent de la préservation de la planète. Il va être de plus en plus difficile d’échapper à une crise entre cette masse éduquée et avertie et la froideur implacable, perçue comme irresponsable, de cette haute finance mondiale.

 

Ces éléments montrent une fois de plus que le problème n’est plus seulement entre les experts en climatologie. Il est multi-expertise, en particulier géopolitique, financier. Il concerne aussi au premier chef les futurologues car le temps n’est plus à faire des diagnostics, mais à travailler sur la manière de prendre en compte les lignes de force qui font la bascule sociétale qui nous pousse inexorablement vers un modèle de société basé sur de nouvelles priorités.

En effet, la futurologie a pour objet de déconstruire une problématique pour comprendre quelles sont les lignes de force qui l’ont composée, d’évaluer la dynamique de chacun d’elles et de proposer une approche réaliste du changement. La futurologie est fondamentalement la discipline de synthèse de la géopolitique, de la géologie, de la géographie, de la sociologie, de l’anthropologie, de l’économie … et bien entendu de la veille scientifique et artistique.