"De la richesse à la prospérité" devient "Economie productive, Economie contributive"
Par genevieve-b. mardi 3 novembre 2020, 11:20. Monnaies complémentaires pacte social revenu de base souveraineté numérique | Lien permanent.
Cette publication est en cours d'édition (ISTE) sous le titre "Economie productive - économie contributive"
Vers un autre numérique
au service d’un autre pacte social
Cette publication est en cours d'édition (ISTE) sous le titre "Economie productive - économie contributive"
Nous vivons dans un système de vie appelé Gaïa. Nous y sommes comme les pièces d’un moteur dont chaque pièce remplit une fonction et dispose d’une petite marge de manœuvre afin de pouvoir fonctionner malgré des variations de température ou des vibrations ...
L’économie est un système, intégré à Gaïa, dans lequel chacun est invité à contribuer et à consommer. Chacun doit y disposer d’une marge de manœuvre tout en respectant ses interdépendances. Ceci conduit à la notion de minimum et de maximum en matière de revenu des individus et de capacité à contribuer.
Le système actuel n’est pas pensé avec cette vision. Il est conçu pour inciter à produire plus et plus efficacement. Ceci faisait sens quand nous étions dans une économie agraire. Cela devient problématique quand nous passons à une économie industrielle. Cela devient absurde quand nous passons à l’économie immatérielle. Cela devient insupportable à partir du moment où nos priorités concernent le développement du bien commun (l'économie contributive), en complément des biens immatériels, industriels et agraires.
Ce livre analyse la mutation sociale et économique sous cet angle et éclaire, sous un angle nouveau, les pistes communément évoquées telles que le revenu universel (ou de base), la monnaie hélicoptère ou encore la notion d'Etat Plateforme.
Le numérique est au cœur des solutions qui s'offrent à nous. Il permet de développer un monde basé sur des valeurs plus durables et socialement plus enviables.
"Economie productive - économie contributive"
Pourquoi ce livre
Il y a 245 ans, l’industrie n’avait pas encore montré tout ce qu’elle sait faire de bien et de mal, le terme numérique n’existait pas et Adam Smith publiait « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations ». Son ouvrage est fondateur de l’économie moderne. Depuis, la logique de cette « économie moderne » a atteint ses limites. Elle se heurte aux lois de Gaïa, c’est-à-dire le système du vivant.
Ce livre explore les incompatibilités et repère les efforts à faire pour sortir de certains dénis sociétaux et pour faire évoluer le système institutionnel actuel.
Cela passe par une évolution de notre vision du numérique et de notre vivre ensemble, au niveau de la France et de l’Europe.
Que propose ce livre
Le numérique que nous développons correspond au fait que nous franchissons une étape dans notre évolution humaine. Cette évolution résulte du fait que le développement du bien commun devient plus que jamais un vecteur de notre compétitivité. Ceci impose une reconfiguration de notre pacte social et de notre système monétaire, qui d’ailleurs devient numérique.
Sans souveraineté numérique et monétaire, les tentatives d’adaptation à la nouvelle donne sociale et économique sont illusoires.
L’Europe, jusqu’à présent écartée des grandes manœuvres du numérique, a l’opportunité de développer un autre « numérique » pensé pour relever les défis de l’ère nouvelle !
Comprendre ce vers quoi nous allons nécessite un cheminement complexe, comparable au passage de la physique du 19ème siècle à la physique quantique du 20ème siècle.
Deux évolutions majeures s’imposent à nous :
- Passer des big datas aux smarts data, grâce à des infrastructures numérique qui imposent de la confiance en respectant les Hommes et l’environnement,
- Complexifier notre système économique pour qu’il reconnaisse la création de valeur contributive, c’est-à-dire celle qui concerne le bien commun.
À travers une approche via la futurologie cybernéticienne, ce livre s’appuie sur notre histoire, celle de nos aînés, celle de nos enfants et de ce que l’on sait de Gaïa et des NBIC. Elle met en relief les opportunités que nous pouvons saisir.
A nous de jouer !
N'attendons pas que le numérique mondial se fragmente et se calcifie pour construire le numérique Européen qui nous ouvre les portes d'un renouveau économique, social, culturel et démocratique !
La bonne nouvelle : nous avons toutes les cartes en main. Il suffit de concentrer notre volonté de renouveau.
La feuille de route est tracée, manque l'étincelle qui fédère les enthousiasmes.