Ce matin, à Bercy, le colloque "(RE) Localiser" a donné la parole à nos ministres des finances et de l’industrie, mais aussi à différents autres témoins.

L’industrie, qui occupe à présent moins de 17 % de nos concitoyens en âge de travailler, devrait progressivement en occuper 25 % ou plus, grâce aux initiatives du gouvernement actuel … Ce qui permet de faire dès à présent des promesses d’emploi potentielles.

Pour les électeurs, la souveraineté agricole, industrielle et plus largement économique va être un sujet important. Entre autarcie et hégémonie, le gouvernement actuel a fait ses choix : énergie, médicament, aéronautique, agroalimentaire, luxe… etc.

Bien entendu, il ne s’agit pas de laisser les entrepreneurs des autres domaines livrés à eux-mêmes. Les territoires sont vivement encouragés à réveiller leur patrimoine de talents, de savoirs et de ressources naturelles pour redonner vie aux friches industrielles.

Cet élan de renouveau a fait du bien à la salle copieusement remplie. Chacun se sentait « prêt à (re) partir au charbon » ! C’est alors qu’un intervenant a parlé de la nécessité de reconstruire la fierté de travailler dans l’industrie.

À la fin du 18ème siècle, la France avait tardé à déployer son industrie. Elle s’est brusquement réveillée en misant notamment sur la « fée électricité », ce qui a valu à Paris son surnom de « ville lumière ». Dans cet élan, tout un art s’est développé : « l’art nouveau », stimulant pour les imaginaires. Un monde tout en volutes où tout serait facile et joyeux… Mais aussi terrible.

Manifestement, l’art doit à nouveau accompagner ce renouveau auquel nous aspirons. Il sera assurément marqué par la pénétration du numérique : ses couleurs vives et ses formes suggestives.

Pour vous mettre en jambes, je vous recommande la vidéo de Cécile Calé