Le blog de Geneviève-b - publicationle point de vu d'une futurologue sur la recomposition du tissu entrepreneurial, le pacte social et le système monnétaire2024-03-28T15:25:46+00:00Geneviève Bouchéurn:md5:f04ea387e962c16381c1dd125be67199DotclearProposer un talk au TEDx d'Issy les Moulineauxurn:md5:04e1f5f166e764186634d998aec45e8d2019-12-18T14:22:00+00:002019-12-26T13:22:44+00:00genevieve-bpublication<p>Chaque année, TEDx Issy les Moulineaux donne la parole à des personnalités, habituellement peu visibles, et qui ont quelque chose à partager avec le public autour du thème de l’année.</p>
<p>L’enregistrement des speakers sélectionnés se fait au cours d’une soirée payante. La soirée est organisée selon un « fil rouge » qui permet au public d’apprécier les différents aspects du thème choisi.</p>
<p>Ainsi, chaque talk constitue une œuvre et le fil rouge constitue une œuvre construite avec chacun des talks.</p> <h1><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/logo_tedx_issy.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Le thème de l’année</h1>
<p>Il est connu en début d’année.</p>
<p>Les équipes qui préparent l’évènement travaillent le sujet de manière à préparer la trame du fil rouge. Pour cela, ils examinent les angles qui mériteraient d’être éclairé. Puis ils recherchent les personnalités potentielles qui pourraient nourrir la controverse (février).</p>
<p>Ils les contactent pour écouter ce qu’ils ont à partager. C’est à ce moment-là que les candidatures spontanées sont prises en compte (mars).</p>
<p> </p>
<h1>Avoir quelque chose à partager</h1>
<p>Après un échange à bâton rompu, l’entretien se concentre sur ce que pourrait être le "Kdo" (cadeau) que le speaker potentiel pourrait partager avec le public et qui pourrait apporter un éclairage au thème de l’année.</p>
<p>Outre sa motivation, la personnalité du speaker, sa réactivité et sa créativité sont pris en compte dans la sélection des speakers.</p>
<p> </p>
<h1>Un peu de travail, beaucoup d’enrichissement</h1>
<p>Les speakers sélectionnés sont invités à préparer leur talk selon une méthodologie éprouvée et non contraignante. Cette étape s’étale sur plusieurs mois de manière à obtenir une maturation optimum.</p>
<p>Notre souci : ne faire monter sur scène que des speakers riches d'une histoire, d'un témoignage, d'une idée, d'un rapport d'étonnement ... arrivé à maturité en tant que tel et qui apporte un éclairage au fil rouge de la soirée.</p>
<p> </p>
<p><em>Ce travail passionant apporte aux speaker une expérience forte qui donne autre idée de la prise de parole en public.</em></p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/12/18/Proposer-un-talk-au-TEDx-d-Issy-les-Moulineaux#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/138Travailleurs social, métier d’avenirurn:md5:fc9cec1727c27b68703eb9c64d15f7892018-10-04T12:11:00+01:002018-10-04T12:11:00+01:00genevieve-bpublicationpact social<p class="MsoSubtitle" style="text-align: right;"><em>Geneviève Bouché, pour APEMO - Lauzane 21/9/18</em></p>
<p class="MsoSubtitle"> </p>
<p>Si le 20<sup>ème</sup> siècle a été le siècle des ingénieurs, le 2<sup>ème</sup> siècle s’annonce comme celui des métiers liés au social. Mais les métiers que nous connaissons actuellement vont considérablement évoluer et se fragmenter en intégrant de la technologie.</p>
<p>Nous sommes arrivés à une étape de notre évolution qui nous impose de migrer vers un modèle de société plus mature. Le chemin qui nous y mène est escarpé avec des passages qui vont nécessiter de la créativité et de la prise de risque.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="affiche_apemo_18.jpg" class="media" height="135" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/affiche_apemo_18.jpg" width="110" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1>L'approche par la futurologie</h1>
<p>La démonstration qui va être faite s’appuie sur une démarche de futurologue.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>La futurologie s’intéresse au moyen terme et au long terme. Elle a pour objet de tracer les évolutions probables d’une problématique en fonction de ce que nous connaissons de son passé immédiat et surtout de son passé fondateur (passé profond). Cette manière d’aborder le futur, inspirée des mécanismes de nos prises de décisions lorsque nous ne sommes pas sous influence a pour objet de rechercher la continuité de pensée des hommes et des femmes impliqués dans la problématique étudiée.</i></p>
<p> </p>
<h1>Changement : priorité au social et au culturel</h1>
<p>Selon un consensus en cours, le monde change. La question est de comprendre pourquoi afin d’imaginer les opportunités et les évolutions auxquelles nous devons faire face pour saisir ces opportunités.</p>
<p>Nous abordons un virage en épingle dans l’histoire de l’Humanité.</p>
<p>Il peut se résumer comme ceci : après avoir centré nos activités dans la sécurisation des besoins primaires du plus grand nombre de nos congénères, nous abordons la satisfaction de nos besoins collectifs à moyen et long terme.</p>
<p>Actuellement, les ingénieurs répondent aux défis de la sortie du « travail » sous ses formes laborieuses, dangereuses ou encore fastidieuses. Ce sont <span style="background:yellow">les travailleurs sociaux qui vont inventer</span> les prochains progrès attendus.</p>
<p>Les objectifs attendus sont connus : la nouvelle forme de <span style="background:yellow">compétitivité des nations</span> se joue sur leur capacité à enraciner les savoirs sur le territoire et à y faire prospérer des talents, soit en les valorisant, soit en les attirants. Ceci s’obtient en se dotant d’une organisation qui favorise un terreau social et culturel de haut niveau.</p>
<p>Le rôle des travailleurs sociaux va devenir déterminant, mais, bien entendu, leurs rôles vont évoluer.</p>
<p> </p>
<h1>Les fondamentaux du changement de civilisation</h1>
<p>Le changement de civilisation est habituellement caractérisé par l’apparition simultanée de 3 évènements : nouvelles formes d’énergie, de mode de communication et de vision du monde.</p>
<p>En matière d’énergie et de communication, nous passons en mode réseau. En matière de mode de pensée, nous remettons en cause les premiers versets de la genèse où Dieu dit à l’homme : « tu trouveras dans la nature tout ce dont tu as besoin ».</p>
<p>À présent, nous prenons conscience que nous ne pouvons pas dominer la nature, nous devons nous comporter comme toutes les autres espèces : composer avec elle. Ceci nous amène à passer de la loi <span style="background:yellow">du plus fort à la loi du plus adaptable.</span></p>
<p> </p>
<h1>Fin des systèmes hiérarchiques</h1>
<p>… Et pour s’adapter à cette nouvelle donne, il faut apprendre à coopérer avec ses proches et avec son environnement. Ainsi, les organisations hiérarchiques apparaissent inappropriées car elles ont 2 défauts :</p>
<ul>
<li>Elles éloignent le lieu de l’action et celui de la décision, ce qui est mauvais pour la réactivité,</li>
<li>Elles écrasent les talents, ce qui est mauvais pour la créativité.</li>
</ul>
<p>Le modèle hiérarchique est adapté à la prédation. Jusqu’à présent, notre modèle de société est en partie basé sur la prédation : la prédation de la matière, du vivant et du pouvoir et, en dernier lieu, de la finance. Or, seul, l’homme ne peut rien faire. Il est contraint de vivre en société et pour que cette société soit efficace, il faut qu’il passe de bons deals avec ses voisins qui détiennent des richesses ou des savoirs faires qui lui manquent. La <b><span style="background:yellow">prédation</span></b> entre les Hommes est un fléau.</p>
<p>Contrairement à toutes les autres espèces vivantes sur cette terre, l’Homme n’a pas de prédateurs externes. Il doit réguler lui-même sa démographie, ce qu’il fait mal depuis le 20<sup>ème</sup> siècle. La recette est pourtant connue : <b><span style="background:yellow">culture, formation et coopération</span></b>. L’Homme ne doit pas détruire ses congénères, mais réguler sa démographie comme le font toutes les autres espèces.</p>
<p> </p>
<h1>Passage aux organisations organiques</h1>
<p>Pour ces deux raisons, nous passons aux organisations organiques, qui sont les plus courantes dans la nature. Ces organisations sont fractales : tout se décide du plus près de la manière au plus global du cosmos (ou spirituel).</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>L’organisation organique que nous connaissons le mieux est celle de notre corps. Aucun organe ne gouverne l’ensemble. Lorsqu’un organe rencontre des difficultés, les autres s’activent pour favoriser son rétablissement. Lorsque nos organes fonctionnent bien, nous sommes efficaces et normalement agréables pour les autres. Ainsi, nous favorisons la prospérité de notre communauté. La communauté a donc intérêt à ce que chacun de nous aille bien, car si elle va bien, elle aura des relations constructives avec ses voisins…</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"> </p>
<h1>Sortir d’une numérisation archaïque</h1>
<p>Notre vie est de plus en plus numérisée. Les architectures actuelles des systèmes qui se cachent derrière cette numérisation à outrance ont une structure hiérarchique. En effet, pensés au 20<sup>ème</sup> siècle, elles sont centralisatrices, ce qui est logique puisqu’elles ont pour finalité de nous influencer et indirectement de normaliser nos comportements.</p>
<p>Mais ceci heurte nos sensibilités culturelles et entrave notre évolution sociétale. Cela ouvre des opportunités pour l’Europe qui a été tenue à l’écart du développement de la 1<sup>ère</sup> génération de l’Internet.</p>
<p>En effet, se départir de l’emprise des GAFA (USA) et des BATX (Chine), cela semble de la pure fiction pour la plupart d’entre nous. Mais peut-être pas pour ceux qui sont prêts à offrir à leurs enfants un monde plus mature. Si l’Afrique est reconnue comme le berceau de l’humanité, l’Europe est le berceau de la démocratie, des droits de l’homme, de la Sécurité sociale, de l’Open Source ou encore du P2P (connexions d’ordinateur à ordinateur dans un réseau télécoms maillé), dont une des applications est Skype.</p>
<p>Nous avons l’opportunité de construire l’architecture numérique qui correspond à notre vision du vivre ensemble et qui n’entrave pas notre évolution sociétale, dont sa dimension démocratique. Ceci est d’autant plus possible que nous passons à la miniaturisation des machines et « l’algorithmisation » des concepts. Les investissements matériels sont donc de plus en plus à notre portée et les aspects logiciels de plus en plus adaptés à notre patrimoine culturel. Mais pour cela, il faut que nous en soyons conscients et que nous mobilisions notre volonté d’innover. Or, la bascule sociétale qui se présente à nous constitue une belle opportunité.</p>
<p> </p>
<h1>Urgence néanmoins</h1>
<p>Nous amorçons donc un changement très profond de notre vision du monde. Sans doute plus profond encore que celui qu’ont connu nos aînés lorsqu’ils se sont sédentarités et qu’ils ont eu à faire face à des crises sanitaires et sociales d’un genre nouveau pour eux, liées à l’adaptation du corps mais aussi à l’apparition de la notion de propriété.</p>
<p>À notre tour, nous rencontrons des problèmes liés à la fin de l’époque que nous quittons : l’obésité, les cancers, les pollutions… Mais aussi les migrations, l’éparpillement de la pauvreté, la remise en cause des dividendes et plus largement des mécanismes monétaires qui portant sont la base de notre modèle de société.</p>
<p>L’ampleur des adaptations que nous avons à opérer est immense, mais nous n’allons pas disposer d’autant de temps que nos aînés car nous sommes bousculés par :</p>
<ul>
<li>La démographie que nous gérons mal depuis le 19<sup>ème</sup> siècle,</li>
<li>Le dérèglement climatique qui est pour une part lié au problème de démographie,</li>
<li>Le développement ultrarapide du numérique qui reconfigure les flux de pouvoirs à tous les niveaux dans la communauté des Hommes.</li>
</ul>
<p style="margin-left:36.0pt"> </p>
<h1>Le parcours culturel de Sapiens</h1>
<p>Alors pour comprendre ce monde qui vient et y construire des institutions efficaces, nous devons comprendre comment se sont forgées nos valeurs et comment elles évoluent.</p>
<p>Au commencement, nous avions un modèle de société matrilinéaire. C’est-à-dire que la priorité était d’assurer le renouvellement de l’espèce et son amélioration. La notion de propriété n’existait pas. Les hommes vivaient en tribus de petites tailles.</p>
<p>Puis, l’idée est venue, pour protéger les enfants et leurs mamans, de créer des réserves de nourriture, puis de cultiver certaines plantes et d’élever certains animaux. Puis, finalement de se sédentariser. Mais l’agriculture nécessite un apprentissage extraordinairement long. Alors, sous le poids de la crainte de manquer, Le <span style="background:yellow">modèle patriarcal</span> s’est imposé et les pulsions de vie ont sensiblement cédé la place à des pulsions de mort. L’homme s’est mis à développer une tendance à l’accaparement.</p>
<p>L’agriculture est, encore aujourd’hui, une forme de lutte contre la nature. En s’engageant dans cette voie, l’homme est devenu fortement dépendant des phénomènes climatiques et à certains nouveaux microbes. C’est ainsi que sont apparus <span style="background:yellow">l’allégeance aux dieux</span> et le début de la réflexion sur le fonctionnement du "vivre en société".</p>
<p>Installé dans l’ère agraire, l’Homme se tourne vers le monothéisme et accentue la hiérarchisation de la société et sa vision patriarcale. La pulsion de mort s’intensifie avec la militarisation et le développement des systèmes répressifs.</p>
<p> </p>
<p>Avec l’avènement de l’ère industrielle, l’Homme pense se détacher des contraintes de la nature, il s’éloigne des religions et les critères financiers deviennent toujours plus pressants dans les décisions individuelles et collectives.</p>
<p> </p>
<h1>Et maintenant ?</h1>
<p>Mais soudain, les valeurs basculent:</p>
<ul>
<li><b>La pulsion de mort</b> se dissipe : les guerres très technologiques sont inhumaines. Alors, on ne cherche plus à acquérir des terres mais de l’influence. Dans cette lutte, les salauds n’ont pas d’avenir.</li>
<li><b>Le modèle patriarcal</b> s’effondre : la société doit pouvoir mettre en valeur tous ses talents, quel que soit le sexe. Car le talent est un des fondements de la création de la richesse dans l’économie de l’immatériel.</li>
</ul>
<p style="margin-left:36.0pt"> </p>
<h1>La restructuration du tissu économique</h1>
<p>À Dans le même temps, l’industrie va se modifier en profondeur sous l’effet conjugué des 3 innovations : l’économie circulaire, la robotisation et les big data. Le but du jeu consiste à produire au plus près du consommateur la juste quantité au bon moment, en étant aussi économe que possible en ressources extractives, énergétiques et humaines.</p>
<p>En particulier, le fait de devenir économe en ressources humaines bouscule l’idée que nous nous faisons du travail et créer un basculement sociétal : des études convergentes montrent l’effondrement des classes moyennes qui ont été jusqu’à présent le socle de stabilité de notre modèle de société. Seules subsistent les tâches à faible valeur sociales et celle à très haut niveau d’expertise. Les tâches traditionnellement dévolues à la middle class deviennent inintéressantes puisque les machines les réalisent de manière plus performante. Les générations montantes n’en veulent plus, les investisseurs non plus. Les institutions qui tentent de les faire perdurer entravent notre évolution sociétale.</p>
<p> </p>
<p>Les besoins permanents de créativité induits par l’économie de l’immatériel nécessitent le renouvellement constant des équipes. Ceci dérégule le monde du travail : tant les employeurs que les employés souhaitent privilégier la mobilité, alors que le modèle que nous quittons était basé sur la stabilité des carrières.</p>
<p> </p>
<p>Un autre facteur bouscule notre modèle de société : l’économie de la fonctionnalité.</p>
<p>Les Sapiens, agriculteurs puis industrieux, deviennent « mobiles ». Sa caractéristique : éviter de posséder, préférence à la mutualisation des biens, pourvu qu’ils soient efficaces, propres et disponibles. Cette économie de la fonctionnalité chamboule, par exemple, l’industrie automobile, pilier historique de l’industrie allemande mais aussi en partie française.</p>
<p>Cette nouvelle forme d’économie impose la reconfiguration de la solidarité entre les hommes, car elle dépatrimoinise les familles.</p>
<p> </p>
<p>Vaste programme, mais de toute manière, nous devions restructurer notre tissu entrepreneurial. Si au 20<sup>ème</sup> siècle il était pertinent pour les nations de faire émerger des géants capables d’aller à la conquête des marchés mondiaux, à présent, il devient nécessaire de développer un tissu entrepreneurial réactif, composé d’entreprises à taille humaine où les hommes y donnent le meilleur d’eux-mêmes. Ces entreprises, astucieusement maillées à travers des contrats basés sur des intérêts croisés bien compris et adossés à un réseau réactif de startups constituent une économie robuste car impossible à décapiter.</p>
<p> </p>
<p>Ainsi, l’État n’est plus seulement le fournisseur de moyen les entreprises. Il veille à l’élasticité du tissu entrepreneurial et se pose en facilitateur entre les citoyens « investisseur, producteur et consommateur » et les entreprises. La démocratie économique se dessine à travers la forme non aboutie du crowdfunding et des budgets participatifs. La notion de souveraineté s’approche de l’idéal démocratique aussi difficile à atteindre que ne l’est l’agriculture idéale !</p>
<p> </p>
<h1>Évolution de nos institutions</h1>
<p>Souvenez-vous : outre la famille, la société était gérée de manière bipolaire, à savoir l’<span style="text-transform:uppercase">É</span>glise et l’État. Les activités marchandes n’étaient pas directement dans le spectre du pouvoir visible car la priorité était donnée à l’accaparement des terres. Le savoir était transmis de manière orale à travers les familles.</p>
<p>Avec la révolution industrielle, la finance a pris de l’importance. Le savoir est devenu plus que jamais une affaire d’élite.</p>
<p>À présent, le savoir est ouvert à tous et deux activités humaines prennent de l’importance dans la compétitivité des nations : le secteur socioculturel et la capacité d’innovation.</p>
<p>En poussant le raisonnement un peu plus loin, on assiste à une sorte de repolarisation de la société avec :</p>
<ul>
<li>les activités contributives dédiées à la satisfaction des besoins primaires des hommes, donc à court terme,</li>
<li>les activités contributives dédiées aux évolutions des communautés donc dédiées au long terme.</li>
</ul>
<p>La révolution qui s’annonce concerne la prise en compte de cette dualité selon laquelle chacun doit pouvoir combiner des activités productives et des activités contributives, tout au long de son parcours de vie puisque la communauté des hommes a besoin de cette dualité.</p>
<p>Notre système économique n’est pas outillé pour favoriser les activités contributives puisqu’il les dédie au bénévolat et au volontariat :</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>On ne vous demande pas de faire des enfants, mais si vous en faites, on vous demande de les réussir. On ne vous demande pas de consacrer du temps à l’innovation ou à la démocratie, mais si vous le faites, ce sera mieux pour la communauté.</i></p>
<p> </p>
<h1>Renouveau des métiers liés au social</h1>
<p>Dans les tâches contributives, il y a les tâches empathiques, celles qui sont dédiées aux résolutions de conflits sanitaires, économiques ou autres.</p>
<p>Pour faire cela actuellement, les gouvernants utilisent des institutions telle que la justice, la santé ou encore la fiscalité… etc. Mais cette approche a des limites de complexité et d’inefficacité, voire même de déviance.</p>
<p>Déjà, la santé se restructure progressivement autour de 3 piliers : le prédictif, le préventif et seulement en dernier recours le curatif. Autrement dit, elle se rapproche du modèle en vigueur dans tous les organes vivants. Ces organes n’ont pas de juges ou de médecins ni plus généralement d’institutions autoritaires. Ils sont fondamentalement conçus pour faire du prédictif et du préventif !</p>
<p>La prédictivité est devenue possible grâce au numérique. Son arrivée dans la chose sociale devient donc possible, mais l’apprentissage va être long. Par exemple, il nous confronte à une forme de transparence assez crue. Il ne parle que du passé dans lequel nous avons tendance à nous enfermer par commodité car il nous laisse sans arme face au futur… ect.</p>
<p> </p>
<h1>Besoin d’outils de gouvernance supplémentaires</h1>
<p>Actuellement, les états tentent de faire cette évolution avec de « l’argent dette », c’est-à-dire de l’argent qui a été conçu depuis plus de 10 000 ans pour favoriser les échanges entre les hommes qui créent des richesses destinées aux besoins primaires, c’est-à-dire ceux qui s’usent quand on s’en sert.</p>
<p>Les besoins secondaires tels que la culture, le savoir, la démocratie… Au contraire, se bonifient lorsque l’on s’en sert. Rien à voir avec la rareté des biens productifs. Nous allons devoir être imaginatifs pour créer le système d’échange dont ce nouvel espace social a besoin. Les universitaires y sont peu présents. En revanche, les think tank et les do tank s’y multiplient.</p>
<p>Les nations attractives seront celles qui font évoluer leurs institutions vers dans ce sens.</p>
<p> </p>
<h1>Développement de nos capacités sociales</h1>
<p>Si par le passé une poignée de sachants pouvait prétendre faire tourner le monde, à présent, il est préférable de puiser sa richesse de toutes les formes d’intelligence éparpillées dans la société.</p>
<p>Cela nous amène vers des formes de gouvernances plus complexes. La granularité du pouvoir et son agencement dans une dynamique cohérente deviennent un problème entièrement nouveau pour la communauté des hommes.</p>
<p>Pour le moment, nous sommes centrés sur le « CO » : collaboration, coconstruction, cogestion… Mais ces nouvelles organisations sont en devenir nourrissant cette atmosphère de renaissance qui nous mobilise.</p>
<p>Les codes sociaux évoluent en cette période postindustrielle. Nous prenons conscience des dangers de nos biais cognitifs et des comportements déviants. Il ne s’agit pas de les éradiquer, mais simplement de les identifier et de les traiter avec discernement sans entraver la diversité humaine qui est inhérente à la vie.</p>
<p> </p>
<h1>Retour à la pulsion de vie</h1>
<p>Ainsi, nous en revenons en quelques sortes aux valeurs matrilinéaires, mais évidemment de manière plus complexe. En effet, avant de se sédentariser, l’Homme consacrait la moitié de son temps aux relations sociales. Puis le travail a pris ce temps. À présent, dans la société que je vous ai décrite, l’homme souhaite et a besoin de se partager entre 3 types d’activités : productives, contributives et empathiques dont les prémices sont nos métiers sociaux actuels. Ils vont s’imposer comme les plus décisifs dans la compétitivité de la nation. Or, la compétitivité, c’est la vie, celle qui fait qu’il y a progrès.</p>
<p>Dans ce contexte, les métiers liés à la prévention, à la médiation, et au curatif deviennent stratégiques et nécessitent talents et savoirs faire. Ils vont se professionnaliser davantage.</p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/10/04/Travailleurs-social%2C-m%C3%A9tier-d%E2%80%99avenir#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/109Du hiérarchique à l’organiqueurn:md5:b74ce2c27dfcde636b9af8cee45279c52016-04-27T15:09:00+01:002016-04-29T13:27:12+01:00genevieve-bpublication<p style="text-align: right;"><em>Intervention à l’école Mines Paristech le 26/4/16</em></p>
<p> </p>
<p>Constater le changement constitue une étape indispensable pour se libérer des dénis qui nous empêche d’accepter le changement.</p>
<p>Nous pouvons ensuite avancer en faisant évoluer nos règles du vivre ensemble en apportant des réponses au coup par coup.</p>
<p>Mais nous pouvons aussi essayer de comprendre l’origine du changement et ses effets sur nos institutions. Nous pourrons alors construire un futur souhaitable.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="mines_paristech.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/mines_paristech.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1>Fin de la civilisation occidentale ?</h1>
<p>Le livre « <a href="http://www.editions-kawa.com/home/99-changeons-de-civilisation.html">Changeons de civilisation </a> » dont nous parlons ce soir, part de la question suivante : « La civilisation occidentale, qui sert de référence aux autres civilisations de la planète pour construire leur propre modernité, est-elle en train de péricliter ? ».</p>
<p>Ma conclusion est NON. L’ère industrielle se révèle être une période de transition entre la période agraire et la période immatérielle que nous abordons. Elle a été développée sur la base d’un certain nombre d’hypothèses sociales et économiques extrapolées de l’ère agraire. Mais à présent, certains principes ont atteint leur limite, ce qui a pour effet de remettre en cause les croyances sur lesquelles nous avons bâti nos institutions.</p>
<p>J’ai donc travaillé sur ces limites et les torsions qu’elles font subir à nos institutions. J’ai ensuite exploré le champ des évolutions souhaitables.</p>
<p> </p>
<h1>Le changement de civilisation</h1>
<p>Les changements de civilisation se caractérisent par la modification simultanée de 3 éléments :</p>
<ol>
<li><strong>La maîtrise de l’énergie</strong></li>
<li><strong>Les modes de communication</strong></li>
</ol>
<p style="margin-left:36.0pt;">Ces deux premiers piliers s’appuient désormais sur la maîtrise des réseaux ce qui va influencer fortement la structuration de notre nouveau modèle sociétal.</p>
<ol>
<li value="3"><strong>La remise en cause de textes fondamentaux</strong>. Pour ma part, le texte en cause, porte sur les premiers versets du livre de la genèse qui invitent l’homme à dompter la nature. Nous savons désormais que nous ne pouvons pas la dompter, mais seulement composer avec elle, comme le font toutes les autres espèces sur cette terre.</li>
</ol>
<p> </p>
<h1>La loi du plus adaptable</h1>
<p>Ce changement de vision modifie le fonctionnement de la société : nous passons de la<strong> loi du plus fort </strong>à <strong>la loi du plus adaptable</strong>.</p>
<p>Mais, d’autres changements émergent, qui sont induits par les limites atteintes par le paradigme de notre ère industrielle.</p>
<p> </p>
<h1>La priorité à l'estime de soi</h1>
<p>Grâce aux progrès techniques, organisationnels et financiers, les générations montantes ont, en majorité, toujours trouvé un yaourt dans le frigo de la maison. De ce fait, elles estiment donc que leur sécurité physique et physiologique est globalement assurée.</p>
<p>Alors, elles développent une ambition d’un niveau supérieur : conformément aux travaux de Maslow, il s’agit de « l’estime de soi ». Concrètement, les générations, y et suivants, se focalisent sur le désir de réussir sa vie. Elles savent que cela se fait avec les autres, car l’estime de soi se développe en conjuguant ses talents avec l’entourage que l’on a choisi.</p>
<p> </p>
<h1>Une révolution générationnelle et planétaire</h1>
<p>Ces générations aspirent à un autre modèle de société. Elles cherchent à l’imposer à travers une révolution non violente. Cette révolution a une spécificité : elle n’est pas propulsée par une classe sociale ou un pays émergent, mais par les jeunes générations, aidées des séniors. Le mouvement est très puissant. Il est planétaire, même si chaque zone géopolitique vit cette époque à sa manière.</p>
<p> </p>
<h1>Le numérique, parce que nous avons de nouvelles priorités</h1>
<p>La révolution est en route. Elle se concrétise, par exemple, à travers le fait que nous confions progressivement à des robots la satisfaction de nos besoins primaires, c’est-à-dire ceux qui sont nécessaires à notre intégrité physique et physiologique.</p>
<p>Alors, <strong>ce n’est donc pas le numérique change notre civilisation, mais c’est parce que nous avons de nouvelles ambitions que nous développons ces technologies.</strong></p>
<p> </p>
<h1>Nos institutions sont mises en torsion</h1>
<p>Mais ces technologies bousculent nos institutions : la monnaie, la propriété, la démocratie… Ou encore, l’idée que nous nous faisons du travail.</p>
<p>Nos institutions ne sont pas conçues pour les prendre en compte les besoins liés à la satisfaction de l’estime de soi, du moins à l’échelle de la population toute entière. Cette incapacité provoque des tensions qui vont s’intensifier, aussi longtemps que cette aspiration sera mal prise en compte.</p>
<p>Or, comme nous allons le voir, cette aspiration est bonne pour la communauté. Nous devons donc nous intéresser à la manière de gérer les transitions, en repérant celle transition qui entraîne toutes les autres.</p>
<p> </p>
<h1>Besoin de nouvelles formes de gouvernance</h1>
<p>Nous passons inexorablement « du toujours plus » au « toujours mieux ».</p>
<p>Notre compétitivité repose donc sur nos talents. Et pour gérer ces talents, nous allons délaisser le management hiérarchique, au profit d’un management facilitateur.</p>
<p>Pour cela, nous nous dirigeons vers des gouvernances de type holacratique puisque les espaces 2.0 nous le permettent et surtout que <strong>le niveau d’éducation de la population l’impose</strong>. Cette forme de gouvernance repose sur la confiance en l’autre, a priori, et sur l’idée qu’une foule est plus experte que le plus expert des experts.</p>
<p> </p>
<h1>Déplacement des frontières entre le bien commun et le bien privé</h1>
<p>La création de richesse ne fonctionne plus comme à l’ère agraire et encore moins comme à l’ère industrielle. Certes, pour créer une entreprise, il faut toujours du capital, qui appartient au capitaliste, et du travail. Mais nous prenons conscience qu’il faut surtout du savoir et du réseau. Ces deux composantes stratégiques appartiennent respectivement aux individus et au bien commun.</p>
<p><strong>Conséquence :</strong> la rente s’amoindrit et le patrimoine des savoirs devient un bien commun, jalousement cultivé par chaque zone géopolitique en tant que source majeure de compétitivité.</p>
<p> </p>
<h1>Vers une autre mondialisation</h1>
<p>La mondialisation façon 20<sup>ème</sup> siècle vit ses dernières heures parce que chaque continent se met à produire ses voitures et ses yaourts. Les échanges entre les nations se concentrent sur deux types de marchandises :</p>
<ul>
<li>Les matières premières (premières),</li>
<li>Les produits d’exception, produits avec du savoir et des talents.</li>
</ul>
<p>De ce fait, la guerre des talents s’intensifie car la capacité à innover devient stratégique.</p>
<p> </p>
<h1>L'innovation devient l'affaire de la communauté</h1>
<p>Mais, les processus d’innovation se modifient : ils ne sont plus le fait d’ingénieurs de haut niveau, capables de porter des projets audacieux comme au 20<sup>ème</sup> siècle, mais par des équipes croisant des talents et des savoir-faire grâce à la <strong>sérendipité organisée au frai de la collectivité, car elle seule pour organiser la sérendipité</strong>.</p>
<p>Les innovations de rupture se construisent désormais en agrégeant les succès et en tirant les enseignements des échecs de toutes ces équipes. L’innovation devient donc l’affaire de la communauté car, c’est elle qui la finance et qui joue un rôle stratégique dans sa compétitivité.</p>
<p>Lorsqu’elles achètent des sartups, les entreprises privées récompensent l’équipe qui a réussi à faire émerger une idée, un marché ou un procédé. Elles ne récompensent pas la communauté qui a développé le terreau et les échecs antérieurs. Elles ne paient donc pas le juste prix, ce qui va conduire à repenser l’ensemble du processus de création d’entreprise.</p>
<p> </p>
<h1>Recomposition du tissu entrepreneurial</h1>
<p>Le problème n’est plus d’avoir des entreprises robustes conçues pour aller à la conquête des marchés internationaux, mais un tissu entrepreneurial qui optimise notre potentiel de talents et de savoirs.</p>
<p>En conséquence, le tissu économique se reconfigure avec des entreprises répondant à des caractéristiques différentes de celles que nous avons connues à l’ère industrielle :</p>
<ol>
<li value="NaN"><strong>Avoir une durée de vie relativement courte</strong> pour assurer la réactivité du tissu entrepreneurial,</li>
<li value="NaN"><strong>être de tailles humaines</strong> afin de permettre aux individus d’y donner leur pleine potentialité tout en y accumulant des savoirs,</li>
<li value="NaN"><strong>être en interaction avec la vie locale et les corporations</strong> pour assurer l’enracinement culturel et également un ruissellement économique constant.</li>
</ol>
<p> </p>
<h1>Notre défi : récompenser aussi l’économie contributive</h1>
<p>Ainsi, le capitalisme change de position dans le processus de création de richesse. Dans le même temps, le travail productif s’érode suite aux effets combinés du progrès et des modes de consommations. Notre pacte social n’est pas capable de faire face au chômage de masse.</p>
<p>Or, en économie, il y a une règle incontestée qui dit qu’il y a toujours du travail pour tout le monde car l’homme a toujours un besoin d’un niveau supérieur à satisfaire. Effectivement, il y a du travail pour tout le monde, mais <strong>ce travail n’est plus seulement dans le secteur productif.</strong></p>
<p>La France travaille beaucoup : dans le circuit des créateurs d’entreprise, dans les associations et les think tanks, ou encore dans l’économie parallèle. Mais elle veut ranimer le secteur productif.</p>
<p> </p>
<h1>La restructuration de nos institutions se poursuit</h1>
<p>Alors, les peuples souverains <strong>inventent</strong> la <strong>démocratie économique</strong> car ne sont plus les entreprises mais les nations qui sont en compétitivités. Elles le sont grâce au dynamisme de leur tissu économique et associatif.</p>
<p>De fait, nos institutions se restructurent. Rappelez-vous :</p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><img alt="evolution_des_institutions.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/.evolution_des_institutions_s.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<ul>
<li>Avant la révolution, le pouvoir était bipolaire et la transmission du savoir était essentiellement orale et donc implicite.</li>
<li>Après la révolution, le monde industriel a pris une place prépondérante et le savoir est devenu une affaire d’élite.</li>
<li>À présent, le savoir est ouvert à tous et <strong>l’innovation prend une place stratégique, </strong>ainsi que<strong> tout ce qui favorise l’attractivité de la nation :</strong> sa vie sociale, artistique, culturelle, sportive, spirituelle ou encore politique… C’est ce que l’on appelle les <strong>activités contributives</strong>, par opposition aux activités productives.</li>
</ul>
<p> </p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><img alt="economie_productive___contributive.jpg" class="media" height="145" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/economie_productive___contributive.jpg" width="198" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p>Alors, si les tâches contributives deviennent réellement stratégiques pour la compétitivité de la collectivité, il faut pouvoir les récompenser. Pour cela, nous allons devoir faire évoluer les deux piliers de notre vivre ensemble : notre pacte social, et la gouvernance de notre monnaie.</p>
<p>Or, nous ne sommes pas outillés pour prendre en compte les comportements vertueux de nos concitoyens dans la vie contributive.</p>
<p> </p>
<h1>Les temps de la vie</h1>
<p>La vraie vie se déroule en <strong>6 étapes</strong> : <strong><em>je nais, j’apprends, je fais, j’innove, je transmets et je me rends utile</em></strong>.</p>
<p>Depuis l’ère industrielle, nous avons simplifié à 4 étapes (<em>je nais, j’étudie, je produis et </em><strong>« on » me retire du système).</strong></p>
<p>Elle n’en récompense qu’une seule : « je produis »<em>.</em></p>
<p>Mais, parce que nous avons besoin de l’ensemble de la palette de talents présents dans notre population et que les talents se révèlent dès lors que nous leur donnons la possibilité de se manifester, nous devons faire en sorte que chacun puisse contribuer efficacement à chaque étape de son parcours de vie, tour à tour dans le secteur productif et le secteur contributif.</p>
<p> </p>
<h1>Les mutations sans rupture via la vicariance et la simplexité</h1>
<p>Le défi qui se présente à nous consiste donc à revoir notre pacte social et notre monnaie, mais sans passer par une phase de cahot afin de ne pas déstabiliser ces piliers qui nous portent actuellement. Alors, nous pouvons nous inspirer du processus de vicariance et de simplexité qui permet à n’importe quel organisme vivant d’évoluer (ou s’adapter) sans rupture. Voici comment il fonctionne :</p>
<ul>
<li>Dans un premier temps, un organe nouveau apparaît qui permet de s’adapter un changement, c’est une vicariance.</li>
<li>Puis, l’organe d’origine se simplifie, de manière à ne pas accumuler les complexités antérieures. C’est la simplexité.</li>
</ul>
<p>Notre système actuel ne reconnaît que les tâches productives.</p>
<ul>
<li>La vicariance va avoir pour objet de développer des mécanismes de récompense des tâches contributives,</li>
<li>La simplexité va avoir pour objet de simplifier nos mécanismes de redistribution, qui se compose actuellement de la fiscalité et des aides. L’un et l’autre ont atteint un niveau de complexité national et international qui les rendent ingérables ce qui fait que notre système est inefficace, source de rigidité et désormais à contre-courant puisqu’il est basé sur la loi du plus fort.</li>
</ul>
<p> </p>
<h1>Vers de nouveaux outils de gouvernance</h1>
<p>Voici un scénario possible et probablement déjà en marche qui combine deux instruments de gouvernance encore peu utilisés :</p>
<ul>
<li><strong>Les monnaies intelligentes</strong> vont permettre de simplifier notre système de redistribution (fiscalité et aides). Ces monnaies vont être diversifiées et mises en synergies pour servir plusieurs sortes d’échanges : des biens et des services comme actuellement, mais aussi de l’estime, du partage du savoir, de la fidélité… etc.</li>
<li><strong>Le revenu de base</strong> apporte une réponse à la volatilité que nous impose l’économie réactive dont nous avons désormais besoin ainsi que la volonté de chacun de développer ses savoirs et ses talents tour à tour dans la sphère productive et contributive.</li>
</ul>
<p>Le revenu de base est d’ailleurs déjà inscrit dans nos valeurs communes puisque, désormais, chacun se distingue par ce <strong>qu’il fait et ce qu’il veut faire</strong> et non plus à travers des signes ostentatoires, qui désormais servent à exprimer notre personnalité.</p>
<p> </p>
<h1>Ampleur du mouvement et échéance réduite</h1>
<p>Sur le plan anthropologique, nous pouvons considérer que nous vivons une mutation d’une ampleur comparable à celle qu’ont vécue nos aînés lorsqu’ils se sont sédentarisés il y a plus de 10 000 ans.</p>
<p>Ils ont eu plusieurs siècles pour s’adapter, ce qui ne sera pas notre cas car nous sommes poussés par 3 contraintes sur lesquelles notre marge de manœuvre est réduite : la démographie, les dérèglements climatiques et la vitesse de propagation du numérique.</p>
<p>Libre à nous de transformer ces contraintes en levier pour accéder aux nouvelles formes d’abondance auxquelles nous aspirons.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2016/04/27/Du-hi%C3%A9rarchique-%C3%A0-l%E2%80%99organique#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/28Les programmes de débutanceurn:md5:c98b9bb50fd93b1f0aeeef00417107e02010-04-10T14:04:00+01:002021-04-01T16:57:54+01:00genevieve-bpublicationdébutance<p align="right" style="margin-left:35.45pt;"><strong><em>Des usines à startups pour fiabiliser un tissu d’entreprises</em></strong></p>
<p> </p>
<p style="text-align: right;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=iw4QQiJryhY&lc=UgwSLUCRFSpMNIAG3RF4AaABAg">Voir la vidéo de synthèse</a></p>
<h1>Définition</h1>
<p>Etymologiquement, la « finance » désigne la richesse qui reste à la fin d’une opération. La « débutance » se situe à l’opposé de la finance, dans le processus de création de valeur.</p>
<p>Les programmes de débutance sont un nouveau modèle d’organisation pour dynamiser un tissu économique. Adaptée à la culture française en matière d’entrepreneuriat, ce modèle vise à réduire les effets négatifs des approches actuelles.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=iw4QQiJryhY&lc=UgwSLUCRFSpMNIAG3RF4AaABAg"><img alt="fiabiliser_la_creation_des_starups.jpg" class="media" height="81" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/fiabiliser_la_creation_des_starups.jpg" width="255" /></a>
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1>Le constat</h1>
<p><em>Les idées nouvelles germent dans des esprits préparés, le désir d’entreprendre nécessite un minimum de mise en confiance et il faut entreprendre plusieurs fois avant d’accéder au succès.</em></p>
<p>Au début du 20<sup>ème</sup> siècle, la France a été un modèle mondial en matière de développement industriel. Il s’agissait d’une industrie lourde, soutenue par une bourgeoisie dit « industrielle » et confiée à des « capitaines d’industrie » dans une période ou il s’agissait de transformer des inventions en innovations.</p>
<p>En ce début de 21<sup>ème</sup> siècle, nous sommes également en présence de chamboulements innovants, mais la manière de transformer ces opportunités en dynamique économique ne ressemble en rien à l’épisode précédent :</p>
<ul>
<li>Les innovations sont composites, c'est-à-dire qu’elles résultent de la rencontre organisées d’expertises d’origine diverses,</li>
<li>Pour obtenir un succès commercial, il faut innover beaucoup et sans relâche,</li>
<li>L’innovation gagne à être portée par des structures souples et réactives,</li>
<li>Il est inutile de créer une entreprise tant que cette structure n’est pas en mesure de s’assumer,</li>
<li>Les économies dynamiques sont celles qui reposent sur des stratégies qui favorisent l’accompagnement de ces rencontres créatives,</li>
<li>Le travail pour transformer des idées en succès nécessite une grande accumulation de savoirs, de réflexions et de retours d’expériences. Même si ce travail semble être disponible en abondance sur nos terres, il doit être canalisé, respecté et recyclé si nécessaire,</li>
<li>La valorisation du travail fourni en amont de l’accès à la marchandisation des biens et services imaginés ne peut être effectuée avec la monnaie officielle tant que l’entreprise n’a pas acquis son autonomie sur le marché,</li>
<li>La levée de fonds (en monnaie conventionnelle) est une gageure, mais insuffisante pour assurer le sortie de la « petite enfance » d’une startup. Ce qui compte vraiment, c’est l’accès aux premiers clients,</li>
<li>Les porteurs de projets innovants doivent pouvoir rester le plus longtemps possibles présents dans le capital afin de réduire les risques de délocalisations, les pertes de savoirs faire et l’abandon du retour sur investissements des contributeurs individuels et institutionnels,</li>
<li>Les initiateurs d’une dynamique économique doivent assurer leur retour sur investissement efforts afin d’intensifier la dynamique économique et disposer ainsi de moyens pour l’adapter en permanence, projet après projet.</li>
</ul>
<p>Le saupoudrage d’aides accordée à des entreprises isolées qui n’ont pas encore fait leur preuves et qui se heurtent à la réticence de leurs clients potentiels rend notre système de création d’entreprise anémique.</p>
<p>Compter sur l’engelinat pour financer (au prix fort) le préamorçage des projets est une illusion. La destruction permanente des projets avortés sans souci de recyclage fatigue nos énergies créatives.</p>
<p>En mutualisant les prises de risques, en finançant de façon adaptée les projets et veillant à la qualité du terreau sur lequel sont implantés les projets, en encourageant les acteurs de ce terreau à favoriser le développent des jeunes pousses, les débutances constituent une version « DD » de la stimulation économique.</p>
<p> </p>
<h1>Origine du concept</h1>
<p>Les débutances ont été imaginée à l’issue d’une étude prospective à propos de « l’extrême pauvreté des startups française ».</p>
<p>Les principes de lutte contre ce fléau ont été imaginées en amalgamant différentes pratiques, éprouvées dans toutes sortes de contextes : les premiers microcrédits en Inde, la Silicon Valley aux USA, les startups des universités américaines, les pratiques traditionnelles de Val d’Aoste en Italie, les barcamps à travers le monde, les monnaies complémentaires et Suisse et dans les favelas …</p>
<p>Ils reposent également sur une analyse des mécanismes de financement de l’innovation à travers le temps et les zones géographiques.</p>
<p>Ils sont également très inspirés des tendances développées à propos du développement durable et les logiques d’économie citoyenne.</p>
<p> </p>
<h1>Objectif d’un programme de débutance</h1>
<p>Les principes sont les suivants :</p>
<ul>
<li>Identifier la nature et la qualité du terreau socioéconomique à vitaliser,</li>
<li>Ne pas rechercher un projet rentable, mais composer un panel de projets entrant dans une stratégie destinée à être rentable. Ce panel va être optimisé en jonglant avec le recyclage des startups malheureuses,</li>
<li>Ne créer les entreprises qu’à partir du moment où elles sont en état d’engranger du profit,</li>
<li>Inciter les acteurs de la région ou de la corporation à contribuer au développement du tissu économique, chacun selon sa spécialité et sa capacité,</li>
<li>Pérenniser les entreprises créées grâce à un capital aussi personnalisé que possible.</li>
</ul>
<p> </p>
<p>Une débutance est créée à l’initiative d’un groupement d’intérêt organisé autour d’un plan stratégique. Ce sont des « investisseurs – prêteurs », intéressés à un titre ou à un autre par le résultat : par exemple, une région (dynamisme économique), des écoles (valorisation des initiatives des enseignants et des étudiants), un syndicat professionnel (modernisation permanente de la profession et de ses savoirs), une banque (sécurisation de ses investissements dans l’innovation) et quelques PME rassemblant leurs moyens logistique, relationnel et financier autour d’un axe d’innovation dont les nombreuses déclinaisons leur apporteront des possibilités de partenariat « sur mesure » … etc.</p>
<p> </p>
<p>L’atmosphère qui règne dans une débutance s’apparente à la sensation ressentie par l’écolier qui ouvre un cahier neuf ou par le créatif qui passe du croquis à l’œuvre. L’animation d’une débutance ne peut être confiée qu’a une personnalité capable de rayonner cette sensation parce qu’elle l’a elle-même ressenti avec succès.</p>
<p> </p>
<p>Les étapes (itératives pour la plus part) sont les suivantes :</p>
<p> </p>
<ul>
<li><strong>Les gérants de la débutance définissent</strong> des pistes d’innovations prioritaires à explorer, une enveloppe budgétaire initiale, des moyens logistiques, un calendrier théorique et des objectifs prévisionnels en matière de nombre de jeunes entreprises et d’emplois directs et indirects à créer.</li>
<li><strong>La débutance organise des appels à projets</strong> <strong>et à contribution</strong> en se basant sur sa feuille de route. Les propositions ne sont pas faites sous forme de dossiers dépouillés par un comité. La débutance organise des sortes de barcamp où les éventuels porteurs de projet et les simples contributeurs se font connaître, ainsi que les personnes qui pensent pouvoir enrichir les projets grâce à leurs savoir-faire et les débouchés qu’ils sont en mesure de proposer.</li>
</ul>
<p style="margin-left:70.8pt;">Les animateurs de la débutance favorisent les rencontres avec l’objectif d’obtenir des cooptations optimisées. Dans cet esprit, certains projets sont amalgamés d’autres dissociés. Le but du jeu est de faire émerger des équipes projet motivées et complémentaires, disposées à s’investir dans des innovations entrant dans le programme de la débutance.</p>
<p style="margin-left:53.4pt;"> </p>
<ul>
<li><strong>Lorsqu’une équipe projet est prête</strong> à se lancer, la débutance l’accompagne dans l’analyse prospective détaillée de son projet et le montage de son business plan. Entourées de professionnels du secteur et de l’économie locale, les données prises en comptes sont fiables, fabriquées efficacement : à moindre coût et dans un délai bref.</li>
</ul>
<p style="margin-left:53.4pt;"> </p>
<ul>
<li><strong>Si le projet confirme les espoirs</strong> qu’il a laissés entrevoir, l’équipe projet est appelée à s’engager dans une phase de prototypage. Néanmoins, afin que l’équipe reste en contact avec la réalité, les entreprises et les institutions locales sont incitées à confier des missions aux membres de l’équipe projet. Ces missions sont cohérentes avec les travaux d’innovation en préparation. Les prestations sont facturées. Elle constitue une sorte de chiffre d’affaire avant l’heure.</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li><strong>Sur le plan financier,</strong> les porteurs du projet sont rémunérés avec la protection sociale actuelle. Les frais de développement du projet sont couverts en partie avec les honoraires, en partie sous forme d’avance sur capital. En effet, à partir du moment où la débutance accorde son concours à une équipe projet, celle-ci signe un pacte avec la débutance qui défini les principes de propriété, le montage financier et différents autres engagements réciproques.</li>
</ul>
<p style="margin-left:70.8pt;">Le budget engagé sert à payer les frais d’étude préalable ainsi que ceux liés aux prototypages, au de fonctionnement de l’équipe et les interventions de certains spécialistes. Il sert enfin à couvrir l’assurance dont bénéficiera le premier client en cas de problème grave.</p>
<p> </p>
<ul>
<li><strong>Le suivi : </strong>l’équipe projet reçoit chaque mois les moyens s’assurer ses frais du mois suivant. Cette rencontre avec les représentants de la débutance permet de prendre les décisions qui s’imposent : continuer, fusionner, scinder, arrêter. C’est ainsi que sont optimisées les talents et les expériences acquises.</li>
</ul>
<p style="margin-left:53.4pt;"> </p>
<ul>
<li><strong>Le 1<sup>er</sup> client : </strong>les acteurs de la débutance favorisent le recrutement du premier client.</li>
</ul>
<p style="margin-left:53.4pt;"> </p>
<ul>
<li><strong>La création de l’entreprise : </strong>Lorsque l’équipe projet est en mesure de présenter un business plan crédible, un premier client satisfait et un carnet de commande prévisionnel, la débutance cesse de la porter. Une entreprise est crée pour accueillir cette force de production de richesse.</li>
</ul>
<p style="margin-left:70.8pt;">Lors de la constitution du capital, les prêteurs et les investisseurs maîtrisent leur prise de risque. En particulier, les acteurs locaux se sentent personnellement concernés par la jeune pousse qu’ils ont « fabriquée ». La débutance elle-même entre dans le capital à hauteur de la dette créée par les frais qu’elle a couvert.</p>
<p style="margin-left:70.8pt;"> </p>
<ul>
<li><strong>La dette des porteurs de projet</strong> est remboursée par ceux-ci selon un plan de remboursement établi à l’avance, un peu à la manière des prêts d’étudiant aux USA. le taux d’usure est normalement faible puisqu’il ne s’agit pas de faire une opération financière, mais de dynamiser une économie ciblée. Ce taux est suffisamment élastique pour s’adapter de façon à couvrir des risques qui pourraient obérer le financement de futurs projets.</li>
</ul>
<p style="margin-left:70.8pt;">Certaines entreprises engagées dans la gérance de la débutance ont la possibilité de renoncer au remboursement en contrepartie de parts de capital, selon des modalités convenues de grès à grès avec les porteurs du projet au regard de l’intérêt des partenariats qui peuvent être montés et avec les autres parties prenantes de la débutance.</p>
<p style="margin-left:53.4pt;"> </p>
<ul>
<li><strong>La sortie définitive :</strong> la débutance est engagée dans l’entreprise pour 4 ans avant d’en sortir définitivement. Durant cette période, elle assiste les jeunes entrepreneurs dans la montée en charge de la complexité la gestion administrative et commerciale a laquelle l’équipe dirigeante est peu à peu exposée.</li>
</ul>
<p align="center"> </p>
<p>Figure 1 - schéma des flux financiers</p>
<p>La sortie du capital dégage des liquidités qui sont, selon toute logique, réinvestie dans un nouveau programme de débutance. Les enseignements tirés de cette belle aventure sont également recyclés dans les programmes à venir.</p>
<p> </p>
<h1>Philosophie du modèles économique global</h1>
<p>Il s’agit de faire croître l’activité économique et de la diversifier. La méthode consiste à commencer par un programme léger ayant une probabilité de succès relativement élevée. Ce premier programme représente un investissement dont le retour moyen est de 2 ans (recrutement) + 3 ans (incubation) + 10 ans (remboursement) = 15 ans.</p>
<p>Sur les premiers programmes de débutance, il convient de retenir un cycle plus court afin de démarrer progressivement des programmes plus ambitieux.</p>
<p>Le principe consiste donc en enchaîner des programmes de débutance afin de répartir le risque d’un programme à l’autre.</p>
<p> </p>
<h1>Débutance & monnaies complémentaires</h1>
<h2>Attributions de part de capital</h2>
<p>La reconnaissance des contributions de chaque personne ou partenaire impliqué dans la création de valeur d’un projet donnant lieu à la création d’une entreprise est un élément central dans la dynamique d’une débutance.</p>
<p>La technique utilisée consiste à distinguer deux types de contributions :</p>
<ul>
<li>Celles donnant lieu à une rémunération immédiate : elles sont prises en charge dans le capital investi par la débutance. Le projet n’en garde pas la mémoire, sauf lorsqu’il y a recyclage dans un autre projet, hors de la débutance.</li>
<li>Celles donnant lieu à de la création de valeur qui sera convertie en part de capital au moment de la sortie de la débutance.</li>
</ul>
<p>Il est donc important que les parties prenantes de la future entreprise se mettent d’accord sur la part de capital attribué à chacun. Il n’existe pas de mesure objective : le poids apparent de chaque contribution évolue au fil du projet, le temps passé à avoir une idée est insaisissable, la densité d’expertise apportée est impalpable. La clef de répartition doit donc être construite au fil du temps. C’est ce qui est fait lors de chaque réunion d’avancement. L’ensemble des contributeurs et les coordinateurs de la débutance réévaluent l’évolution de la répartition du capital.</p>
<p> </p>
<h2>Les prestations au sein du programme de débutance</h2>
<p>Les monnaies complémentaires sont utilisées dans les échanges entre les projets de la débutance afin de favoriser la dynamique locale. Il s’agit d’une monnaie fondante, utilisable également dans les relations avec la gérance de la débutance.</p>
<p>En effet, à l’ouverture d’un projet, un compte est ouvert avec une dotation attribuée par la gérance. Le montant tient compte de la complexité du projet et du nombre d’intervenants probables.</p>
<p>Cette façon de faire permet de budgétiser la consommation d’experts transversaux tels que des juristes ou des financiers.</p>
<p> </p>
<h1>Conclusion</h1>
<p>Ainsi, une débutance fonctionne un peu comme une serre où l’on prépare les boutures. Les jeunes pousses arrivées à maturité partent sur le marché. Elles laissent la place à de nouvelles pousses ou de nouvelles espèces, sélectionnées au grès des progrès réalisés dans les expériences antérieures.</p>
<p>Contrairement aux pôles de compétitivité, qui sont pensés pour une économie en étoiles, les débutances favorisent l’économie en réseau. Elles fabriquent des composants de qualité qui vont permettre de faire un mécano optimisé pour faire croître les PME. De plus, elles favorisent l’insertion dynamique des talents en transite.</p>
<p>L’entrepreneuriat est devenu trop vital pour cette nouvelle forme d’économie fortement interdépendante et néanmoins atomisée. Le gâchis entrepreneurial n’est plus possible. Il faut développer ses composants en environnement contrôlé. La débutance est une réponse à cette exigence nouvelle.</p>
<div>
<div id="ftn1">
<p>Personnes physiques désignées par les apporteurs de moyens au programme de débutance.</p>
<p> </p>
</div>
<div id="ftn2">
<p>Un <strong>BarCamp</strong> est une rencontre d'un week-end, une <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Unconference" title="en:Unconference">non-conférence</a> ouverte qui prend la forme d'ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp. C'est le principe « <em>pas de spectateur</em>, <em>tous participants »</em>. L'événement met l'accent sur les toutes dernières innovations en matière d'applications <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet" title="Internet">Internet</a>, de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciels_libres" title="Logiciels libres">logiciels libres</a> et de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seaux_sociaux" title="Réseaux sociaux">réseaux sociaux</a>.</p>
</div>
</div>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2016/04/10/Les-programmes-de-d%C3%A9butance#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/15