Le blog de Geneviève-b - Mot-clé - financele point de vu d'une futurologue sur la recomposition du tissu entrepreneurial, le pacte social et le système monnétaire2024-03-28T15:25:46+00:00Geneviève Bouchéurn:md5:f04ea387e962c16381c1dd125be67199DotclearDésastre climatique et humanitaire : « La Chine va faire le job ! » selon Gaël Giraudurn:md5:da7c40d3e2f5fee23f024ba58f094b8f2019-04-04T09:38:00+01:002019-05-15T05:32:47+01:00genevieve-bà débattreclimatfinancefuturologie<p>Jean Marc <a href="https://jancovici.com/">Jancovichi</a> nous dit, chiffres à l’appui, que les COP21 et suivantes ne seront que des « grands-messes » aussi longtemps que la finance ne changera pas de logique : toujours plus de profits générèrent toujours plus de productivité et de consommation.</p>
<p> </p>
<p>Dans son <a href="https://www.youtube.com/watch?v=2oFARgqG0NA">entretient en direct sur Thinkview</a>, <strong>Gaël Giraud </strong>nous relate un entretien qu’il a eu récement avec les acteurs de la haute finance à Londres. Selon lui, ils sont conscients de la réalité humanitaire et climatologique, mais ils estiment que pour le moment, il n’y a pas lieu de bouger : la Chine, qui a un régime autoritaire, va faire le job.</p> <p><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/finance___climat.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Tant que le Chine poursuit ses velléités expansionnistes, l’Occident doit maintenir à toute force son système. Autrement dit : « Messieurs les chinois, posez vos armes et nous poserons les nôtres » … si non, nous mourons ensembles ! Cette idée peut sembler énigmatique.</p>
<p> </p>
<p>Un des aspects du problème climatique provient du dérèglement démographique. Le reste provient de la logique de la haute finance qui raltenti comme elle peut l'évolution de notre pacte social. Celui-ci devient de plus en plus décalé face aux priorités des générations montantes.</p>
<p>Les urgences sont pourtant désormais connues :</p>
<ul>
<li>L'économie circulaire et l'économie de la fonctionalité changent en profondeur notre manière de produire, de consommer mais aussi de gérer le vivre ensemble.</li>
<li>Par ailleurs, les progrès de toute natures que nous poursuivons effondrent la classe moyenne. Il faut donc repenser notre manière de récompenser les différentes formes de contributions à la communauté. Celles-ci sont, pour le moment encore, dévolues au volontariat et au bénévolat. Il faut le faire parce qu'elles deviennent la source de notre compétitivité.</li>
</ul>
<p>L’Homme n’a pas de prédateur, il doit gérer lui-même sa démographie comme le font les requins ou les loups. Jusqu’au 18<sup>ème</sup> siècle, il s’en est sorti avec les guerres et les épidémies.</p>
<p>À présent, il sait contenir les épidémies et <strong>les guerres sont financières et numériques. Elles ne tuent plus, elles dévastent !</strong></p>
<p>la démographie galoppante, c'est toujours plus de bouches à nourrir, à vêtir, à équiper numériquement ... que du bonheur pour le secteur productif et de ses partenaires financiers. Mais chaque année, le jour du dépassement se rapproche du premier jour de l'année !</p>
<p>La<strong> </strong>finance se veut amorale. C’est donc aux autres acteurs de la vie sociale et politique de faire le job.</p>
<p>"Si la Chine se veut l'usine du monde, elle accepte de devenir le pollueur du monde. Si elle veut échapeer à cette image, elle doit cesser d'être l'usine du monde. Exit sa route de la soie. Merci pour les infrastructures rénovées ...". Voilà comment il est possible d'interpréter les propos que nous relatent Gaël Giraud.</p>
<p>Selon <a href="https://www.marcluyckx.be/">Marc Luyckx</a>, il y aurait dès à presnent plus de 25% de créatifs sociaux au sein de la population mondiale. Un quart des Hommes se préoccupent de la préservation de la planète. Il va être de plus en plus difficile d’échapper à une crise entre cette masse éduquée et avertie et la froideur implacable, perçue comme irresponsable, de cette haute finance mondiale.</p>
<p> </p>
<p>Ces éléments montrent une fois de plus que le problème n’est plus seulement entre les experts en climatologie. Il est multi-expertise, en particulier géopolitique, financier. Il concerne aussi au premier chef les futurologues car le temps n’est plus à faire des diagnostics, mais à travailler sur la manière de prendre en compte les lignes de force qui font la bascule sociétale qui nous pousse inexorablement vers un modèle de société basé sur de nouvelles priorités.</p>
<p>En effet, la futurologie a pour objet de déconstruire une problématique pour comprendre quelles sont les lignes de force qui l’ont composée, d’évaluer la dynamique de chacun d’elles et de proposer une approche réaliste du changement. La futurologie est fondamentalement la discipline de synthèse de la géopolitique, de la géologie, de la géographie, de la sociologie, de l’anthropologie, de l’économie … et bien entendu de la veille scientifique et artistique.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/04/04/D%C3%A9sastre-climatique-et-humanitaire-%3A-%C2%AB-La-Chine-va-faire-le-job-%21-%C2%BB-selon-Ga%C3%ABl-Giraud#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/124Titanic : les vrais enseignementsurn:md5:8ce22edc9c956e1f6cf030a012b135372018-07-15T13:45:00+01:002020-11-08T09:44:33+00:00genevieve-ble billet du dimanchefinancetechnologie<p style="margin-top:0cm; margin-right:42.5pt; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:justify"><i>Le changement ressenti par le plus grand nombre se concentre sur les progrès techniques menés tambour battant durant le 20<sup>ème</sup> siècle et dont les effets néfastes deviennent à présent visibles. </i></p>
<p style="margin-top:0cm; margin-right:42.5pt; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:justify"><i>Le Titanic est parfois présenté comme symbole de l’arrogance des technophiles inconditionnels.</i></p>
<p style="margin-top:0cm; margin-right:42.5pt; margin-bottom:10.0pt; margin-left:35.4pt; text-align:justify"><i>La véritable histoire du Titanic commence à être connue puisque les archives tombent dans le domaine public. <b>Elle nous rappelle que, certes les ingénieurs doivent être plus précautionneux, mais que la finance doit être aussi responsable.</b></i></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="titanic_un_debut.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/.titanic_un_debut_m.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p>Il est d’usage de dire que le Titanic doit son naufrage à l’arrogance des ingénieurs. Il y a peut-être un peu de vrai. Les ingénieurs devaient souvent « passer en force » pour imposer leurs idées nouvelles et parfois iconoclastes.</p>
<p>Au-delà des ingénieurs, la soif de progrès à cette époque était en effervescence en occident, en particulier dans le monde de la finance. Cette effervescence donnait lieu à toutes sortes de brutalités comme le raconte l’histoire du Titanic.</p>
<p> </p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Ce paquebot est construit à une époque où la migration des Européens vers les États Unis est à son sommet. Comme le montre le film éponyme, dans cette migration, il y a les laissés pour compte, qui vont tenter leur chance, et les argentés qui vont y faire prospérer leur fortune.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>La marine motorisée supplante définitivement la marine à voile. Il est temps de faire des paquebots qui, comme le chemin de fer, exhibent la puissance de la technologie, mais aussi de la finance privée détenue en partie par la bourgeoisie industrielle naissante.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Le Titanic est un concentré d’ambition. Le chantier de construction dure plus longtemps que prévue et surtout plus cher. Les investisseurs sont pressés de le mettre à l’eau pour commencer à récupérer leur mise. Pour aller plus vite et coûter moins cher, des pans entiers de la coque sont assemblés avec 2 rivets là où il était prévu d’en mettre 3.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Les chaudières embarquées sont des gouffres à charbon. Pour traverser l’Atlantic, il faut en charger des quantités énormes. Le charbon ne peut être stocké en très grande quantité : le poids le rend inflammable. Il est donc stocké dans des compartiments. Néanmoins, il va s’avérer qu’un des compartiments au moins présente une surchauffe excessive. Le capitaine refuse de faire de partir le paquebot dans ces conditions. Les investisseurs s’y opposent. Sous la pression, il se résout à partir, mais rapidement le danger se confirme.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/.coque_titanic_endomagee_par_la_combustion_du_charbon_s.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Il se trouve face un dilemme : faire évacuer le charbon qui devient chaque jour plus incandescent au vu de tous les passagers et au risque de tomber en maque de carburant ou revenir le plus vite possible. Une fois encore, les investisseurs, dont JP Morgan qui vient de mettre la main sur la With Star, imposent une troisièmes solution : ils lui intiment l’ordre d’aller le plus vite possible à destination en brûlant en priorité le charbon qui pose problème.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>C’est ainsi que le Titanic se lance dans une course folle. Son inertie, au regard de sa vitesse, le rend incapable d’éviter un iceberg qui racle la coque, précisément à l’endroit où il n’y avait que 2 rivets sur 3 et les cloisons très fragilisées par le charbon durablement incendescent.</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Les procès se déroulent de manière étonnantes avec des témoignanges jugés relevant du détail ...</i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"> </p>
<p>Cette histoire tragique raconte qu’en amont de ces progrès technologiques, il y a la finance. Elle nous met au pied du bilan du 20<sup>ème</sup> siècle : qu’avons-nous sacrifié d’autre depuis le Titanic, poussés par les injonctions de la finance ? L’ampleur des drames sont-ils homothétiques à nos grands paquebots actuels ? le Titanic a un tonnage 5 fois plus petit que nos paquebots actuels !</p>
<p> </p>
<p>Nos aînés ont pris conscience que « <b>science sans conscience n’est que ruine de l’âme</b> ». Nous commençons à vouloir une « <b>finance aux finalités comprises</b> » par les citoyens et leurs représentants. Les progrès ne se font pas sans erreurs, mais cacher les erreurs est une manière de construire des drames sur le moyen terme. <u>Les citoyens impliqués sont des citoyens vigilants</u>, c’est la force du collectif.</p>
<p> </p>
<p>Le 20<sup>ème</sup> siècle a été un temps de progrès plus rapide que la terre n’ait jamais eu à gérer. <b>Ces progrès ont été plus rapides que la capacité d’adaptation de nous-même et de notre environnement.</b> La finance a sa part de responsabilité dont la principale est celle d’entraver les progrès en matière de démocratie.</p>
<p>Le numérique, le niveau culturel de nos concitoyens, les progrès en matière de communication nous permet d’évoluer dans nos modes de gouvernance. Voici un des challenges du 21<sup>ème</sup> siècle.</p>
<p> </p>
<p><em><strong>PS : </strong>JP Morgan voulait dominer les transports, dont celui sur les océans, pour orienter les échanges commerciaux. Il n'avait pas de vision humaniste à long terme de ses décisions ...</em></p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/07/15/Titanic-%3A-les-vrais-enseignements#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/106