Le blog de Geneviève-b - Mot-clé - gouvernancele point de vu d'une futurologue sur la recomposition du tissu entrepreneurial, le pacte social et le système monnétaire2024-03-29T12:05:23+00:00Geneviève Bouchéurn:md5:f04ea387e962c16381c1dd125be67199DotclearLes dogmes fondent, comme la neige à Davos !urn:md5:f76ca06ec068fb69d5082e1f3a4bf2932023-01-20T11:41:00+00:002023-01-20T11:41:00+00:00genevieve-bà débattregouvernancemonnaieéconomie<p><i>Nous sommes contraints de quitter le modèle de société qui nous a permis de traverser le 20<sup>ème</sup> siècle. Nous n’y parviendrons qu’en admettant une révision des dogmes qui nous ont pourtant formatés. En voici 3 exemples.</i></p> <p><b><img alt="" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/dogmes.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Les pays ne se feront plus la guerre s’ils font du commerce entre eux. Ceci a donné la mondialisation façon 20<sup>ème</sup> siècle.</b> C’est-à-dire des guerres économiques au dépend de l’environnement et de la cohésion sociale. Cela appel un retour aux notions de souveraineté et la révision des échanges de surplus avec une dimension d’éthique.</p>
<p><b>Se positionner en maître du monde simplifie les relations entre les hommes. </b>Cela donne des dictatures ou des pseudo-dictatures. Les défiances envers les pouvoirs en place appellent la fragmentation des organisations. Le retour au local devient la seule promesse crédible. Reste à organiser néanmoins les mécanismes d’agrégation de proche en proche. L’Allemagne, modèle de gouvernance consensuelle montre qu’il y a encore beaucoup à apprendre. Les citoyens doivent eux même apprendre à mieux s’engager. <b> </b></p>
<p><b>La monnaie est trop compliquée à gérer pour qu’elle puisse être entre les mains des états eux-mêmes. </b>Cela donne des aberrations qui entravent les démarches nécessaires pour faire face aux aléas locaux et globaux ainsi que la créativité en matière d’accueil constructif des monnaies intelligentes.</p>
<p>Repenser la monnaie est une nécessité puisqu’elle devient numérique et qu’une simple transposition laisse des angles morts risqués pour notre sécurité et regrettables pour le progrès.</p>
<p>Ouvrons nos oreilles et nos esprits et libérons notre audace !</p>
<p><a href="https://www.istegroup.com/fr/produit/economie-productive-economie-contributive/">https://www.istegroup.com/fr/produit/economie-productive-economie-contributive/</a></p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2023/01/20/Les-dogmes-fondent%2C-comme-la-neige-%C3%A0-Davos-%21#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/191Contreparties aux aides sociales : oui, dans le pacte social du 21ème siècleurn:md5:d8e3831848d4b87c08a6b5d8adc33c6f2019-03-11T14:21:00+00:002019-03-11T14:21:00+00:00genevieve-bà débattregouvernancemonnaie complémentairerevenu de base<p>Le Premier ministre a relancé un vieux débat :</p>
<h2>faut-il demander aux bénéficiaires de certaines prestations sociales une contrepartie sous forme de tâches d’intérêt général ?</h2>
<p>La proposition déclenche des oppositions, même auprès de ceux qui sont prêts à admettre que l’idée nécessite réflexion.</p>
<p>Mais, posée autrement, cette idée suscite l’adhésion.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="travail___aides_sociales.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/travail___aides_sociales.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1>Qu’est-ce qui bug dans cette proposition ?</h1>
<p>Les bénéficiaires des prestations sociales liées aux revenus insuffisants ont pour but de résoudre au quotidien l’équation douloureuse du budget trop court, mais aussi lutter contre l’isolement. Impliquer les bénéficiaires dans des tâches qui améliorent le bien commun est une manière de réduire cette seconde peine, puisque ces tâches les sortent de l’isolement.</p>
<p>Cependant, il semble difficile de leur permettre de développer de l’estime de soi à travers des tâches qualifiées « d’intérêt général », qui sont pointées comme marquées par une subordination pesante.</p>
<p>Les tâches d’intérêt général figurent dans les attributions des institutions. Elles sont donc financées par les impôts. Cela revient à créer de la main-d’œuvre à bas coût et toute la dérive qui en découle. Chaque fois que l’homme méprise un congénère, l’histoire se termine mal à moyen terme.</p>
<p>L’idée qui se dégage de cette proposition n’est pas donc pas porteuse d’avenir. Or, aujourd’hui, malgré nos amortisseurs sociaux, chacun sait qu’il est possible de basculer dans l’extrême pauvreté et, dans le même temps, la logique financière dans laquelle nous sommes engagées entrave le financement des prestations dédiées à la collectivité.</p>
<p><b>Il faut donc aborder le problème autrement.</b></p>
<h1>Les bons chiffres du chômage ?</h1>
<p>Cette interrogation arrive à un moment où le gouvernement se réjouit de la baisse du chômage, même si la France n’a pas de quoi pavoiser… En France comme ailleurs, la baisse du chômage s’accompagne de la baisse du salaire moyen.</p>
<p>La population se paupérise, s’affaiblit psychologiquement et développe des infections longue durée. Sans grand projet porteur, le pays se recroqueville alors que dans le reste du monde les supposés « géants » fourbissent leurs armes de toutes sortes : militaires, numériques, diplomatiques, et économiques.</p>
<p> </p>
<h1>Le sens de l’histoire : drames et opportunités</h1>
<p>Le changement sociétal que nous vivons est motivé par la crainte de voir notre planète gravement endommagée. C’est ainsi qu’un grand élan culturel et technologique nous amène à repenser notre manière de produire et de consommer.</p>
<p>Nous commençons à voir notre tissu entrepreneurial se recomposer autour d’une philosophie radicalement différente de celle du 20<sup>ème</sup> siècle. Cette philosophie consiste à combiner l’économie circulaire et de la fonctionnalité, les big data et la robotisation, de manière à produire au plus près du consommateur la juste quantité, au bon moment, tout en étant aussi économe que possible en ressources extractives, en énergie et en ressources humaines.</p>
<p>L’économie en ressources humaines est une idée défavorable en termes de chômage. Les études montrent et les chiffres confirment que pour la première fois depuis la sédentarisation, la classe moyenne s’effondre puisque ce nouveau modèle ne reconnaît que les métiers à très haute valeur ajoutée et ceux à très faible valeur ajoutée.</p>
<p><b>La classe moyenne est pourtant le socle d’une société. Même les hyperriches ne peuvent pas vivre sans elle. Nous sommes donc tous concernés par la nécessité de revoir notre pacte social !</b></p>
<p>Nous ne pouvons échapper à cette mutation : on ne lutte pas contre le progrès et de toute façon, produire dans les pays low cost pose toutes sortes de problèmes, cela ne peut durer éternellement. Mais surtout, cela devient nécessaire en raison de l’évolution des aspirations des générations montantes.</p>
<p>Le consumérisme a permis au plus grand nombre de satisfaire ses besoins primaires, souvent de delà du nécessaire. Mais à présent, les générations montantes découvrent que l’estime de soi apporte des satisfactions plus durables que le consumérisme.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>L’estime de soi s’obtient en faisant du bien autour de soi de manière à recevoir de la gratitude en retour. Le nouveau modèle de société que nous allons développer va intégrer cette nouvelle exigence et même en tirer partie puisqu’elle améliore le bien commun !</i></p>
<p>Ils ne deviennent pas réductionnistes pour autant. Ils veulent seulement consommer moins mais mieux. Ils préfèrent le « local » aux standards internationaux… Quitte à déménager lorsque le « local » ne leur permet pas d’accomplir leurs rêves. <b>C’est ainsi que les nations entrent en compétitivité sociale !</b></p>
<p>Le numérique permet à l’homme de se libérer des tâches dangereuses, dégradantes, ennuyeuses, hypercomplexes. Le temps gagné, il le réinvestit dans des tâches créatives, décisionnaires, ou encore managériales. Toutes ces tâches vont être la source de compétitivité des nations, puisque celles-ci vont échanger de moins en moins de matières premières et seulement des biens et des services d’exception.</p>
<p>Elles nécessitent du talent et du savoir. Le talent et le savoir se cultive dans un terreau socio-économique de haut niveau : celui où chacun peut, au gré de son parcours de vie, consacrer du temps à sa famille, le partage du savoir, l’innovation, la démocratie ou encore la spiritualité…. Ce sont les tâches dites contributives<a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftn1" name="_ftnref1" title=""><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[1]</span></span></span></a> auxquelles il faut ajouter les tâches empathiques<a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[2]</span></span></span></a> dédiées aux résolutions de conflits. Il devient donc nécessaire de se doter d’outils sociaux qui encouragent les citoyens à mixer leurs activités entre les tâches productives<a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[3]</span></span></span></a> et les tâches contributives, puisque, ces réservés pour le moment au volontariat et au bénévolat, c’est-à-dire sans reconnaissance de la richesse créée deviennent stratégiques pour la compétitivité de la communauté.</p>
<p>Ces tâches ne sont actuellement pas prises en compte dans notre système économique et donc dans notre système social parce que, jusqu’à présent, la priorité était de satisfaire les besoins primaires du plus grand nombre. Nous avons un système qui ne s’intéresse qu’à la création de richesse productive et qui méconnaît la richesse contributive et qui limite les tâches empathiques.</p>
<p> </p>
<h1>Réorienter l’activité des Hommes vers le bien commun</h1>
<p>En admettant cette évolution, l’idée qui s’impose consiste donc à compléter le système actuel de manière à ce qu’il soit capable de réorienter les activités de citoyens, libérées par les progrès de toutes sortes (numérique, chimie, logistique…) vers ces nouvelles formes de création de richesse.</p>
<p>Car tout adulte à un moment de sa trajectoire de vie est en mesure de produire de la richesse, mais pas forcément de la richesse productive. Réciproquement, il consomme des biens et des services issus de l’économie productive, mais également des biens immatériels résultant de l’économie contributive et de l’économie empathique.</p>
<p>L’économie productive gère la rareté matérielle et énergétique. Elle est pensée pour des biens et des services qui s’usent à l’usage. Les deux autres économies gèrent l’abondance d’estime de soi et produisent des richesses qui se bonifient à l’usage<a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><span style="font-size:11.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[4]</span></span></span></a>.</p>
<div style="border:solid windowtext 1.0pt; padding:1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt">
<p style="border:none; padding:0cm"><b>Voilà le cœur du problème posé par les activités productives :</b></p>
</div>
<div style="border:solid windowtext 1.0pt; padding:1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; margin-left:18.0pt; margin-right:0cm">
<ul>
<li style="border:none; padding:0cm">Les activités productives sont soumises aux lois du capitalisme (actuel) alors que les autres tâches suivent des comportements économiques peu compatibles avec la notion de profit immédiat et attribuable à des personnes identifiées.</li>
<li style="border:none; padding:0cm">L’activité productive pose des problèmes écologiques (au sens large) alors que les activités contributives et empathiques tendent à les résoudre.</li>
</ul>
</div>
<p> </p>
<h1>Quid du revenu universel avec cette approche ?</h1>
<p>Le revenu universel consiste à donner à chacun de quoi assurer un minimum de subsistance et ainsi de faire tourner l’économie en évitant le coût de la pauvreté et en évitant la machinerie technocratique censée distribuer les aides. Mais, les simulations les plus sérieuses montrent que le revenu universel est insuffisant pour remplir ses promesses de liberté auprès des citoyens.</p>
<p>La question est posée à un moment où nous abordons des mutations profondes :</p>
<ul>
<li>La mondialisation que nous terminons montre que la vie est d’abord locale avant d’être extraterritoriale et donc gouvernable à des milliers de Km.</li>
<li>De nouvelles formes de gouvernance s’imposent avec la prise de conscience des faiblesses des organisations pyramidales qui :</li>
</ul>
<ul style="list-style-type:circle">
<li style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:.0001pt">Écrasent les talents, ce qui est mauvais pour la créativité,</li>
<li style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:.0001pt">Éloignent la prise de décision de l’action, ce qui est mauvais pour la réactivité.</li>
</ul>
<p style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:.0001pt; margin-left:35.7pt"> </p>
<p>Peu à peu, les organisations organiques et fractales se mettent en place. Elles ont besoin de l’engagement des acteurs locaux et également de distinguer ceux qui œuvrent pour la satisfaction de besoins primaires et ceux qui œuvrent pour le bien commun. Elles ont donc besoin de nouveaux moyens d’échange pour distinguer les actions qui dynamisent l’activité locale et celle qui profite aux économies plus éloignées.</p>
<p> </p>
<h1>Nécessité de « biodiversifier » le système monétaire</h1>
<p>Nous avons donc besoin d’instruments de paiement intelligents qui reconnaissent la diversité des échanges sociaux économiques et encouragent des comportements vertueux.</p>
<p>C’est dans cette optique qu’il est souhaitable d’évoluer vers de la diversité des monnaies. Ceci devient possible avec les monnaies numériques qui sont, de surcroît intelligentes : il devient possible de les dédiées à des types d’échanges, de la rendre fongibles ou au contraire patientes, de les rendre interopérables sous condition… etc.</p>
<p>Ainsi, il ne s’agit pas de renier le système monétaire actuel, mais de l’enrichir pour finalement le rendre plus résilient et socialement plus subtil. Le revenu universel doit donc être versé pour une part en monnaie productive et pour une autre part en monnaie contributive et empathique. De même, les rémunérations doivent être versées avec les devises qui correspondent à la nature de la contribution produite.</p>
<p>La biodiversité monétaire apporte la résilience, comme nous l’avons vu par le passé ou comme le montre le Suisses avec le WIR.</p>
<p>Le revenu de base versé en différentes devises devient un instrument de redistribution évolutif. Les différentes monnaies intelligentes peuvent conçues pour être interopérables et surtout un vecteur de collecté de taxes, ce qui donne un système fiscal également évolution et compréhensible par tous (pollueur – payeur, donateur – bénéficiaire… etc.).</p>
<p>Ce vaste chantier passionnant gagne à être engagé en exploitant la période <strong><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">jubilatoire en termes d’ouverture d’esprit pour mettre sur la table des sujets tabous</span></strong> tels que les données (bien public / bien intime) et les instruments d’échange (monnaies et toutes les autres formes de tickets qui commencent à fleurir…).</p>
<p> </p>
<h1>Finalement heureux de contribuer au bien commun</h1>
<p>Ainsi, il est possible et même souhaitable de développer une manière de rémunérer les tâches « d’intérêt général » à condition de ne plus les appeler ainsi (tâches contributives et tâches empathiques). Cela passe par une adaptation du pacte social une évolution du système monétaire.</p>
<p> </p>
<div>
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn1">
<p class="MsoFootnoteText"><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><b><span style="font-size:9.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[1]</span></span></span></b></a> Celles qui développent le bien commun sur le long terme.</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p class="MsoFootnoteText"><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><b><span style="font-size:9.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[2]</span></span></span></b></a> Celles qui fiabilisent le vivre ensemble en traitant les crises (sanitaires, sociales, économique, politiques …).</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p class="MsoFootnoteText"><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><b><span style="font-size:9.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[3]</span></span></span></b></a> Celles qui satisfont les besoins à court terme des individus et des communautés.</p>
</div>
<div id="ftn4">
<p class="MsoFootnoteText"><a href="http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><b><span style="font-size:9.0pt"><span style="line-height:115%"><span style="font-family:"Calibri","sans-serif"">[4]</span></span></span></b></a> Si le partage un savoir, j’enrichis les autres et les autres, à travers leurs réactions, me donnent des éléments de connaissance en plus ou de nouvelles idées …</p>
</div>
</div>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2019/03/11/Contreparties-aux-aides-sociales-%3A-oui%2C-dans-le-pacte-social-du-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/122Pourquoi le hardware de l’IA est stratégique pour l’Europeurn:md5:04a83d8a406d89b01eb463f04d855ff32018-02-14T13:14:00+00:002018-02-15T17:59:00+00:00genevieve-bà débattregouvernancegéostratégiepolitique industrielle<div style="border-bottom:solid #4f81bd 1.0pt; padding:0cm 0cm 4.0pt 0cm">
<p class="MsoTitle"><span style="font-size:16.0pt">Au-delà d’une opportunité industrielle, il s’agit concrétiser l'originalité prospective de sa gouvernance</span></p>
</div>
<p style="margin-left:17.85pt"><i>L’IA (intelligence artificielle) repose sur 3 familles de composantes :</i></p>
<ol>
<li style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:.0001pt"><i>les machines et les réseaux (hardware),</i></li>
<li style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:.0001pt"><i>les logiciels et les règles (software),</i></li>
<li style="margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:.0001pt"><i>les données (dataware).</i></li>
</ol>
<p style="margin-left:17.85pt"> </p>
<p style="margin-left:17.85pt"><i>Le développement de l’IA prolonge l’histoire de l’informatique puis celle du numérique. Chaque bloc géopolitique va prendre ses dispositions face à cette nouvelle vague d’innovations qui en découlent, de manière à organiser sa souveraineté.</i></p>
<p style="margin-left:17.85pt"><i>Avec une stratégie appropriée, l’UE a l’opportunité de se doter d’une architecture adaptée à ses moyens, à sa culture et surtout au monde qui vient.</i></p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="petite_puce.jpg" class="media" height="146" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/petite_puce.jpg" width="146" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1>Les technologies de l’information matérialisent notre vision du monde</h1>
<p>Les GAFA sont l’aboutissement d’une stratégie marquée par la science-fiction, née en occident à la fin du 19<sup>ème</sup> siècle, qui a pour trame l’espoir de dominer le monde à travers la technologie. À cet imaginaire s’ajoute le désir secret, cher aux grands argentiers depuis au moins le temps des Lombards, de tout connaître sur les citoyens de manière à mieux les encadrer.</p>
<p> </p>
<p>La bascule sociétale que nous vivons a pour moteur principal la crainte d’un suicide collectif, perçu à travers les modifications climatiques ainsi que les dysfonctionnements sanitaires et sociaux induits par le modèle de société dit « occidental » que nous avons développé.</p>
<p>Il s’agit d’un mouvement profond et planétaire qui amène les créatifs culturels à proposer une autre vision du monde en s’inspirant de la nature.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Le modèle de société qui va émerger a pour référence ce modèle « occidental ». Il se construit pour une part en réaction à ses excès récents et en s’adossant à ses valeurs sûres. L’UE étant le berceau de son propre modèle est la mieux placée pour imaginer le modèle à venir qui lui convient. Sa capacité à innover en la matière est même attendue !</i></p>
<p>Les progrès qui nous permettent de regarder autrement l’infiniment petit et l’infiniment grand recadrent notre "arrogance scientifique" et excite notre désir de pousser plus avant nos modes de pensée.</p>
<p>Une des observations qui domine notre réflexion concerne la complexité. Non seulement la nature est plus complexe que nous l’avions imaginée, mais pour poursuivre notre évolution, nous devons nous doter d’outils qui nous permettent d’aller vers des gouvernances plus subtiles et donc plus complexes.</p>
<p>Ceci explique le sens des évolutions de nos outils liées à la collecte et à l’exploitation des données. L’IA constitue une étape significative. Elle s’impose à un moment où elle peut servir de support à notre changement de vision du monde.</p>
<p> </p>
<p>Les innovations se révèlent dans un flux continu plus ou moins rapide et dense. Cependant, à certains moments des opportunités de positions dominantes se font jour. C’est le cas à présent et l’UE se trouve en pôle position… à condition qu’elle en prenne conscience.</p>
<p> </p>
<h1>Le hardware gigantesque a vécu, place au coopératif</h1>
<p>De par son histoire récente, l’UE se trouve être un coin de la planète où les pays qui la composent ont appris, dans des conditions contraintes, à ne pas se faire la guerre… et donc à coopérer. Ces contraintes se dissipent lentement, ce qui lui donne la possibilité de passer à une nouvelle étape dans sa gouvernance : cette coopération dépasse la non-agression et amorce une gouvernance organique.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Par gouvernance organique, il faut entendre la recherche permanente de contrats win-win entre ses voisins. Ces contrats peuvent être, selon le cas, locaux ou collectifs ou partiels, ce qui compte, c’est qu’ils soient win-win et évolutifs… C’est-à-dire tout le contraire de ce qui a été fait jusqu’à présent.</i></p>
<p> </p>
<p>L’analyse de la disparition et la préservation des espèces nous montrent que les organismes puissants sont dangereux parce qu’ils doivent leur position dominante à l’instauration et l’exploitation d’un environnement adapté à leur spécificité. Or, dans notre cosmos, tout bouge. Lorsque cet environnement change, ils ont plus de peine que les autres à évoluer et ils disparaissent. En revanche, les espèces qui ont misé sur l’adaptabilité et la coopération avec leur environnement parviennent plus aisément à endosser le changement puisqu’ils s’adaptent en même temps que leur environnement.</p>
<p> </p>
<p>Imaginer que les puissants GAFA et les BATX vont disparaître peut sembler une gageure peu inspirante pour bâtir une stratégie industrielle et pourtant, les questions compliquée s’accumulent autour de ces mastodontes : explosion des data stockées, disponibilité énergétique, fiscalité de la création de valeur produite, loyauté en matière d’influence… etc.</p>
<p><b>Les GAFA et les BATX ont une architecture du 20<sup>ème</sup> siècle : centralisatrice et hégémoniste. Cela n’est pas tenable ni technologiquement, ni idéologiquement.</b></p>
<p>Dans la nature, il n’existe pas de concentration de données. Il n’existe pas non plus de roi de la forêt, de la mer, des champs ou même des villes. Il existe des organes vivants qui font des deals entre eux. Ils s’échangent l’information dont ils ont besoin au moment où cela leur est nécessaire et ils sont organisés pour mémoriser des historiques, que nous appelons « de l’expérience ».</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>À partir de ce constat, une idée s’impose : faire en sorte que les objets intelligents n’échangent des données avec d’autres objets intelligents que lorsque cela s’avère nécessaire, la juste quantité, au moment où le besoin apparaît dans un contexte win-win. </i></p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Cette approche résout la plupart des problèmes identifiés autour des GAFA et de leur homologue chinois. Ceci correspond à une option industrielle originale et de mise en œuvre simple puisqu’elle favorise la modularité et donc la segmentation des prises de risques techniques, financiers, sociétaux et environnementaux.</i></p>
<p> </p>
<h1>Adapter l’architecture à notre forme de souveraineté</h1>
<p>Le développement de l’IA est lié au développement des objets connectés qui sont en réalité des capteurs d’information intelligents et serviables. <a href="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/index.php?post/2018/01/04/Etre-leader-dans-l%E2%80%99IA-%3A-impacte-sur-le-pacte-social">L’IA, combiné aux objets intelligents, est un vecteur de progrès sociétal</a> car il est capable de libérer l’homme des tâches ennuyeuses, dangereuses, dégradantes ou hyper-complexes.</p>
<p>Une vision organique de la société qui en résulte est possible et même souhaitable. l’UE est le berceau de l’Open Source et du per to per, autrement dit des machines et des réseaux ouverts et modulaires.</p>
<p>L’UE est en même temps le coin de la planète où s’expérimente, à l’échelle d’un continent, la gouvernance organique, c’est-à-dire ouverte et modulaire.</p>
<p>Ainsi, <b>la pensée Européenne a la possibilité de se synchroniser avec sa pensée technologique</b> ce qui est cohérent puisque nos machines sont le reflet de notre vision du monde, de ses problèmes et de la manière de les aborder.</p>
<p>Alors, pour l’UE, innover en matière d’IA ne consiste pas simplement à concourir au côté des continents qui ont des prétentions dans ce domaine. Il s’agit de prendre la mesure du monde qui change et de le doter des outils dont il a besoin, quitte à imposer à ses concurrents des modalités de collaboration dont le bien-fondé est démontré au sein de l’UE.</p>
<p>L’UE peut ainsi préserver de manière douce à sa souveraineté numérique en matière de gouvernance de ses données, de ses logiciels et de ceux qui agissent dessus. Elle peut aussi s’imposer avec des architectures innovantes et adaptées à son projet politique qui intéresse de plus en plus de continents.</p>
<p>La bonne nouvelle c’est qu’il s’agit pour elle de tourner le dos au gigantisme pour privilégier le modulaire, ce qui est plus adapté à sa situation et à sa culture.</p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/02/14/Pourquoi-le-hardware-de-l%E2%80%99IA-est-strat%C3%A9gique-pour-l%E2%80%99Europe#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/97La compétition en compétition avec la coopérationurn:md5:ce8a3c1c49eeacc57e3feebbc91f5dea2018-02-11T23:50:00+00:002018-02-12T12:23:50+00:00genevieve-bgouvernanceMonnaies complémentairespacte social<p>La compétition stimule le potentiel des individus, des entreprises ou des états. Mais, à la longue, elle débouche sur l’égoïsme et le court-thermisme.</p>
<p>À présent, pour poursuivre notre quête de progrès, dans tous les domaines, nous sommes amenés à aller vers une maîtrise de la complexité jamais égalée. <b>C’est pourquoi la coopération s’impose </b>et<b> </b>la compétition n’a plus trop la cote.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="competitieurs.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/competitieurs.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1>La nouvelle abondance découle des talents et des savoirs</h1>
<p>Les Hommes se sont battus pour avoir toujours plus de terre, de matériaux, d’objets manufacturés… Mais à présent, ils se battent pour avoir toujours plus de données, de talents et de savoirs.</p>
<p>Le nouveau modèle industriel conjugue l’économie circulaire, les robots et les big data, autrement dit avec le moins de ressources possibles (énergétiques, extractives et humaines) devient plus efficace que jamais. Ainsi, le bien-être matériel devient le minimum qui doit être accordé au plus petit d’entre nous.</p>
<p>Dans le même temps, le bien-être social devient celui auquel chacun doit avoir accès parce qu’il est nécessaire pour s’accomplir. En cherchant à s’accomplir, chacun produit de la richesse et stimule la connaissance. Ainsi, chacun enrichit la communauté et la communauté le lui rend, sous forme de reconnaissance, ce qui lui procure du bien-être.</p>
<p><b>Angélique cette vision ?</b> Oui : il y aura toujours des personnages malfaisants qui ne vont pas jouer le jeu, qui vont tenter de tricher en dénigrant les autres et en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas. Mais s’il est possible de faire illusion avec un beau costume, il est difficile de tromper son monde avec des parcours, des savoirs et des talents que l’on ne possède pas. Ce modèle n’est certainement pas parfait, mais il est plus mature que celui que nous sommes contraints de quitter.</p>
<p> </p>
<p>Les progrès que nous faisons actuellement nous amènent à ne plus segmenter les problèmes à résoudre, mais au contraire à les traiter de manière multifacette.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Par exemple, les progrès que nous faisons en approfondissant l’infiniment petit nous amènent à amalgamer la chimie, le vivant et la physique… De même, les progrès que nous allons devoir faire en économie vont nous conduire à remixer la philosophie, l’éthique, la biologie… <b>Plus rien n’est possible sans coopération.</b></i></p>
<p>Pour se préparer à cette nouvelle façon d’aborder le monde, les générations montantes vont se former dans un circuit éducatif qui leur apprend d’abord à avoir confiance, puis à créer de la confiance. Autrement dit se comprendre et comprendre les autres.</p>
<p>Le système éducatif va passer du modèle ultra-sélectif au modèle ultra-dynamique. Il ne cherchera plus à repérer les plus doués en math et à rendre les autres le plus soumis possible. Il apprendra à chacun à se révéler en créant des dynamiques avec les autres.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<h1>Impact sur nos institutions</h1>
<p>Il est illusoire de croire que cette mutation va pouvoir se faire en continuant à faire tourner le monde avec les outils de gouvernance qui nous ont néanmoins permis d’arriver là où nous en sommes.</p>
<p>Ce nouveau modèle relationnel ne fonctionne qu’avec des individus qui se prennent en charge et qui ont une vision de la place qu’ils veulent et dans laquelle ils s’engagent au profit de la communauté.</p>
<p>Dès lors, le pacte social devient une affaire d’honneur et non plus un encadrement de la subordination. Ceci libère l’autonomie de chacun.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Ainsi, par exemple, la notion de fonctionnaire disparaît puisque chacun, au gré du déroulement de son parcours de vie contribue tant au système productif qu’au développement du bien commun.</i></p>
<p>Les groupes sociaux continueront à se comparer parce que l’émulation est un vecteur de progrès, mais il ne s’agira pas d’aller détruire l’économie du voisin puisque son économie est nécessaire à celle de tous les voisins.</p>
<p>Chaque fonction régalienne va être touchée.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Par exemple, le système judiciaire ne va pas continuer à punir en découpant les affaires en petits morceaux, mais va résoudre les conflits dans leurs complexités et en tirer les enseignements pour réduire sans relâche les dysfonctionnements sociaux et financiers.</i></p>
<p> </p>
<h1>Alors, quid de la finance façon 20<sup>ème</sup> siècle</h1>
<p>La finance, dans sa forme actuelle, constitue le cœur du modèle ultra-compétitif que l’Homme n’ait jamais déployé. Mais avec le besoin de prendre en compte la complexité du monde et sa dynamique évolutive, ce système commence à prendre l’eau de toute part. Cela se matérialise par la perte de confiance qu’il inspire désormais.</p>
<p style="margin-left:35.4pt"><i>Schumpeter avait prévenu : le système socialiste est préférable au système capitaliste car celui-ci concentre la richesse et inhibe progressivement le désir d’innovation.</i></p>
<p>L’arrivée de Trump et l’avènement du Brexit sonnent le glas d’une certaine forme de coopération occidentale qui de toute façon n’était pas respectueuse de ses acteurs, car trop asymétrique. La fiscalité, la flexibilité, l’inflation… autant d’instruments qui sont mis en œuvre pour attirer les capitaux et les promesses de profit. Chacun y va de sa stratégie pour refouler l’inflation et la destruction d’emploi chez son voisin soudain perçu comme un concurrent.</p>
<p>Les hommes qui portent la stratégie de Trump ou qui sont à l’origine du Brexit poussent l’occident vers sa perte. Il n’est pas certain que cela se fasse au profit des autres continents.</p>
<p>Une autre approche se dessine chez les créatifs culturels. Elle fait son chemin dans leur entourage. Cette approche repose sur la coopération et l’engagement individuel et collectif.</p>
<p>Étrangement, dans le même temps, on parle de plus en plus de monnaies complémentaires. Il est encore trop tôt pour comprendre quel sera le juste système dont nous allons avoir besoin, mais il est évident que le $ ne va pas continuer éternellement à se positionner en monnaie de référence. Tout comme il est évident qu’une monnaie aussi immatérielle que le bitcoin ne va pas relier les hommes dans leurs activités de création de valeur. La confiance qu’il inspire est trop abstraite et nullement garantie.</p>
<p> </p>
<h1>La nature est coopérative et gouvernée comme telle</h1>
<p>Le corps humain est fondamentalement évolutif et les organes qui le composent sont fondamentalement coopératifs. Les échanges entre les organes se font à travers toutes sortes de moyens chimiques, électriques et organiques.</p>
<p>Certes, le résultat nous semble très complexe. La médecine est loin de tout savoir sur son fonctionnement. Le système qui serait capable de relier les hommes entre eux dans leurs différentes activités de création de richesse va devoir se complexifier car nous ne créons pas qu’une seule forme de richesse. Nous ne pouvons pas tout ramener à une valeur figée en $. Nous devons repenser en profondeur notre manière d’acter les différentes formes de création de richesse : matérielle et immatérielle, productive et contributive, court terme et long terme, locale et mondiale… etc.</p>
<p>Ce que nous pouvons déjà dire, c’est que la compétitivité est en train de perdre sa place face à la coopération. Combien de temps avons-nous pour nous y adapter et adapter nos institutions ? Environ 30 ans, car les générations montantes sont déjà adaptées à cette vision. <b>Ce qui nous freine, ce sont ceux qui ont peur ou qui n’ont pas intérêt à faire évoluer nos institutions.</b></p>
<p>Mais face à la promesse d’abondance du modèle qui s’annonce, les pays qui vont retarder leur métamorphose seront les grands perdants pour longtemps : <b>ils seront incapables de retenir les talents dont ils ont besoin.</b></p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2018/02/11/La-comp%C3%A9tition-en-comp%C3%A9tition-avec-la-coop%C3%A9ration#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/96Les robots créent de l’emploi ?urn:md5:aacf758c95ec7d4d7d25a1f079f851ea2017-10-15T13:56:00+01:002017-10-15T13:56:00+01:00genevieve-ble billet du dimancheemploigouvernancemacro-économie<h1>Affirmation</h1>
<p>Voilà la nouvelle affirmation, chiffres à l’appui, qui se propage dans les médias et dans les propos de personnalités supposées influentes.</p>
<p>Le progrès est source de prospérité : c’est une évidence. Les pays avancés en matière de robotisation ont une économie plus dynamique que les autres : c’en est une illustration.</p>
<p>Cependant, si avec les robots il est possible de décupler la productivité, puisqu’aucun bien ou service ne fait l’objet d’une demande illimitée, il y a certainement destruction d’emploi.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="les_robots_creent_de_l_emploi.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/les_robots_creent_de_l_emploi.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h1> </h1>
<h1>Décryptage</h1>
<p>Exemple : avec un robot je fabrique dix fois plus de baskets, dix fois plus vite et avec 70 % de ressources humaines en moins et 20 % de ressources autres en moins. De surcroît, la qualité est plus fiable. Je peux donc vendre moins cher et je suis plus réactif face aux caprices de mon marché. Étant plus profitable que mes concurrents, je peux même développer une politique commerciale agressive … Et <i>tant que tout va bien</i>, je me développe : j’embauche, j’innove et je me diversifie. Youpi !</p>
<p>« Tant que tout va bien » c’est-à-dire tant que mes concurrents n’ont pas à leur tour robotisé leurs outils de conception, de production et de commercialisation.</p>
<p>Ainsi, « Tant que tout va bien » je crée un peu d’emplois chez moi et j’en détruis massivement chez mes voisins. Mon seul défi : rester compétitif.</p>
<p> </p>
<h1>Prospective</h1>
<p>Il est possible d’imaginer que l’humanité se dote d’une macro-gouvernance qui serait confiée à la haute finance internationale, celle qui se donne les moyens de choisir qui elle souhaite soutenir financièrement et de soutenir tel homme politique plutôt que tel autre … Mais, ce serait une chose bien singulière. Aucun mammifère ne s’est doté d’une telle gouvernance ce qui doit nous interpeller.</p>
<p>La réalité est tout autre : la concentration est mortifère. Elle tue la diversité et minimise la part de hasard qui constituent pourtant le cœur de la mécanique du progrès.</p>
<p>La robotisation doit être comprise comme une opportunité de libérer l’homme des tâches dangereuses, fastidieuses, hypercomplexes ou nécessitant des temps de réactivité infiniment petits ou infiniment longs.</p>
<p>Ce temps libéré nous offre l’opportunité de revenir à un mode de vie plus riche socialement, intellectuellement et spirituellement. En saisissant cette opportunité, nous serons collectivement plus attractifs et donc plus à même de développer au sein de notre communauté des talents et même d’en attirer. Or, le talent devient le véritable axe de compétitivité entre les communautés.</p>
<p>Notre pacte social actuel n’est pas <span style="text-transform:uppercase">du tout</span> conçu pour titrer le meilleur parti de cette opportunité. Il est basé sur la loi du plus fort et non la loi du plus adaptable. Alors, <b>méfions-nous de ces supposés économistes d’un classicisme dangereux.</b></p>
<p> </p>
<h1>Conclusion</h1>
<p>Les robots détruisent indéniable de l’emploi, mais ils sont un axe de progrès incontournable.</p>
<p>Ils nous obligent à nous doter de nouveaux instruments de gouvernance, capables d’aiguiller le temps libéré vers des activités qui valorisent notre aptitude à produire de belles personnes, entreprenantes et contributives.</p>
<p>La robotisation sans changer de paradigme nous conduit droit vers le chaos. Cela donnerait quelques actifs au milieu d’un océan de concitoyens en déshérence ! Ça vous intéresse ?</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2017/10/15/Les-robots-cr%C3%A9ent-de-l%E2%80%99emploi#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/90De l’Open-innovation à « entreprise libérée», nous sommes tous concernésurn:md5:1324e8d6aac93bf4578b7bd8066eb6d52015-12-12T10:07:00+00:002016-04-12T08:09:04+01:00genevieve-bà débattregouvernance<p>Le tissu entrepreneurial français actuel est encore très marqué par l’ère industrielle, dont le motif récurent est la pyramide. Pour se donner un nouveau souffle, il doit adopter une structure maillée. Or la structure capitalistique ne favorise pas cette migration, en dépit du fait que l’hyperspécialisation des entreprises démontre que leur concentration devient inefficace.</p>
<p>Voici pourtant le scénario qui se fait jour.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="pollinisation.jpg" class="media" height="167" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/pollinisation.jpg" width="240" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h2>La tentation de l’Open Innovation</h2>
<p>Une entreprise est fondamentalement organisée pour exploiter un savoir-faire et dégager du profit. Avec ce profit, elle assure son développement, notamment en perfectionnant son offre, son efficacité et la qualité de sa clientèle.</p>
<p>Depuis que la mondialisation s’intensifie, l’innovation devient une obsession pour les dirigeants de nos entreprises, les grandes en particulier. Les cas d’entreprises puissantes déstabilisées par des approches disruptives se multiplient puisque nous passons d’un modèle basé sur la puissance à un autre, basé sur l’agilité industrielle.</p>
<p>Tout naturellement, les entreprises se mettre à la recherche de protection contre cette menace. C’est ainsi qu’elles explorent de nouvelles méthodes de management, visant à stimuler leur capacité d’innovation.</p>
<p>L’Open Innovation est la formule recommandée par le Medef et par un certain nombre de consultants.</p>
<p>Il s’agit d’ouvrir l’entreprise à ses parties prenantes pour élargir le champ de réflexion créative. Mais, le résultat n’est pas à la hauteur des espoirs, car, au-delà de la bonne piste qui mérite d’être explorée, il faut susciter la capacité d’expérimentation. Les jeux de pouvoirs internes et les profils du middle management n’y parviennent pas naturellement. L’idée qui vient à l’esprit consiste à mettre les équipes en contact avec de véritables startupers, puisque les menaces de disruption proviennent des startups.</p>
<p>Une startup est une entreprise conçue pour explorer une voie nouvelle : un procédé ou un modèle économique. Toute l’énergie des porteurs du concept est tendue vers l’atteinte de leur objectif. Eux-mêmes et le projet ne font qu’un. Rien à voir avec un collaborateur qui donne de son temps et de son savoir à un patron, qu’il ne connaît pas vraiment et qui ne le connaît pas du tout.</p>
<p><strong>Le bénéfice de cette façon de faire est que les startupers deviennent des héros et l’idée qu’il faut leur donner une chance fait son chemin.</strong></p>
<p> </p>
<p>Les grandes entreprises sont très heureuses de soutenir de-ci de-là quelques startups et tous les intéressés s’en réjouissent. Cependant, à l’échelle nationale, le rendement est anecdotique au regard de volume de startups que nous avons à lancer pour assurer notre renouveau entrepreneurial. Croire que les grandes entreprises vont pouvoir disperser leurs moyens dans toujours plus de projets est illusoire. Ce n’est pas leur vocation.</p>
<p> </p>
<h2>La piste de l’Entreprise Libérée</h2>
<p>Les grandes entreprises butent par ailleurs sur un problème d’efficacité individuelle. Au début de l’ère industrielle, les paysans avaient été poussés vers les villes où ils trouvaient des employeurs qui leur demandaient d’effectuer des tâches répétitives moyennant un salaire et même une certaine protection.</p>
<p>Aujourd’hui, les entreprises se mettent à ressembler à Amazon : des petites mains soumises à des exigences de productivité, des ingénieurs, marketeurs et financiers bien traités mais soumis à des exigences de créativités et de réactivité et … quelques possédants. Autrement dit : un environnement sur-optimisé et décharné. Tout est sous contrôle. Le reporting y prend une place centrale : les faits, chèrement comptabilisés, masquent la souffrance, mais aussi les potentiels créatifs.</p>
<p><strong>Alors, les entreprises téméraires se lancent dans « l’entreprise libérée ».</strong></p>
<p>Il s’agit de restructurer l’organigramme en unités de 8 à 12 personnes, animées par un manager. Le manager n’est pas un chef, mais un facilitateur. Il contribue aux tâches assignées à l’équipe, comme le capitaine de l’équipe de football joue avec ses coéquipiers. Le maître mot : plus de reporting. Le résultat fait foi. L’équipe se donne les moyens de se perfectionner elle-même et de se réguler.</p>
<p>Ce changement repose sur la confiance, ce qui a pour effet de libérer les énergies. L’efficacité se développe grâce à la capacité à évoluer.</p>
<p>En France plusieurs entreprises de toutes tailles se sont lancées, dont Michelin.</p>
<p>Le temps libéré par cette liberté retrouvée peut être mis à profit dans des tâches dédiées à l’innovation et l’enracinement des savoirs. Les activités politiques sont admises chez Michelin ! Des employés sont devenus des élus locaux. Les relations de l’entreprise avec les élus s’en sont trouvées simplifiées, chaque acteur ayant une autre idée des intérêts bien compris au niveau collectif.</p>
<p>L’entreprise libérée favorise l’esprit d’initiative et dédramatise le plaisir d’entreprendre. Certaines propositions intéressantes n’entrent pas dans le périmètre immédiat de l’entreprise. Alors, l’idée s’impose d’externaliser leurs développements. Or, comme les chiens ne font pas des chats, ces idées sont tout naturellement marquées par l’ADN de l’entreprise. Alors, leur externalisation devient de la pollinisation ! <strong>Quoi de mieux pour enraciner des savoirs et développer un ruissellement économique pérenne.</strong></p>
<p> </p>
<h2>Incidence sur le modèle socioéconomique</h2>
<p>Avec l’entreprise libérée, les conflits sont absorbés au plus près des équipes car il n’est pas possible de partager son quotidien avec des collègues en colère. Les tensions entre les cellules sont absorbées au jour le jour puisque les relations sont dédiées à leur résolution, à l’abri des mécanismes de pouvoir. Dans cette organisation, les syndicats ne sont pas mis à contribution dans les médiations. Ceci est rendu possible par le fait que les collaborateurs ont, en moyenne, un niveau d’étude qui leur permet de se poser entre eux des questions sur les intérêts bien compris des parties prenantes du système.</p>
<p>C’est donc un nouveau paysage socio-économique qui s’instaure. <strong>L’innovation s’y développe au sein même de l’écosystème et non à côté ou en corps étranger au sein du leader. </strong>Les grandes entreprises trouvent en douceur leur juste dimension tout en organisant autour d’elles un terreau de savoirs et de la stabilité économique.</p>
<p>Ainsi, plutôt que l’Open Innovation, l’Entreprise Libérée nous conduit en douceur vers le modèle maillé qui assure notre adaptabilité et notre attractivité.</p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><em>Ceci est confirmé par un fait bien connu : lorsqu’un nouveau concept s’annonce prometteur, il est plus efficace de favoriser la création une ou plusieurs entreprise adaptée à la nouvelle donne plutôt que de demander au leader de s’approprier une innovation qui n’est pas inscrite dans ses gènes et qui déstabilise ses « héros » internes.</em></p>
<p>Conéquence au niveau national : <strong>la confortable connivence entre les pouvoir publics et les grands acteurs du marché va devoir évoluer vers un </strong><strong>subtil pilotage du tissu entrepreneurial.</strong> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2015/12/12/De-l%E2%80%99Open-innovation-%C3%A0-%C2%AB-entreprise-lib%C3%A9r%C3%A9e%C2%BB%2C-nous-sommes-tous-concern%C3%A9s#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/18Économie de la fonctionnalité, « dépatrimoinisation » et accaparementsurn:md5:5046c80e63c60e879cf60347d138efee2015-12-05T00:00:00+00:002017-08-01T08:49:44+01:00genevieve-bà débattregouvernance<p>L’économie circulaire et des fonctionnalités s’imposent comme une des manières d’accéder à la « sobriété heureuse », mais à y regarder de près, sa mise en place ne doit pas accentuer l’accaparement des richesses.</p>
<p>Voici 2 exemples de risques qui nous guettent.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="economie_de_la_fonctionalite.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/economie_de_la_fonctionalite.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p>L’économie de la fonctionnalité consiste à favoriser la mutualisation d’un certain nombre de biens à usage occasionnel. Ceci permet de produire moins mais mieux : les biens sont conçus pour être capables de passer de mains en mains. Ils sont donc plus robustes. De plus, ils sont mieux employés car il y a une meilleure information / formation des utilisateurs et, bien entendu, le recyclage est pensé dès la conception… Bref, les avantages sont multiples.</p>
<p> </p>
<p>Certes, ceci ne fait pas l’affaire des industriels actuels qui ont grandi dans un système économique qui consiste à équiper le plus possibles de ménages et d’entreprises. Cependant, <strong>une disposition européenne, reprise en France au début de cette année 2015, ouvre la porte au paradigme de l’économie de la fonctionnalité </strong>: il est désormais possible aux pouvoirs publics d’accorder des aides, non plus seulement pour acquérir des biens, mais pour y avoir accès.</p>
<p>Cette disposition est passée inaperçue dans les médias. Dommage car elle amène un débat nouveau et important.</p>
<p>Il y a une autre manière de regarder cette disposition : <strong>lorsque les ménages ou les entreprises achètent des biens, ils construisent un patrimoine. Lorsqu’ils les louent, ils nourrissent une rente.</strong></p>
<p>Mais si les consommateurs (particulier ou entreprise) ne font que louer, n’ont plus de patrimoine. Alors, il devient nécessaire d<strong>e repenser la protection de ces agents économiques</strong> qui deviennent de plus en plus <strong>dépendants d’acteurs qui accaparent</strong> les réseaux, la distribution et le financement des équipements.</p>
<p>Une nouvelle forme de démocratie, éclairée par tous les abus que nous constatons, reste à imaginer. Une démocratie capable de <strong>favoriser les acteurs du bien commun et non les prédateurs</strong>.</p>
<p> </p>
<p>Cette prédation / accaparement concerne également l’économie circulaire.</p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><em>Exemple de prédation déjà perceptible : tous les biens doivent être à l’abri des usures précoces. C’est pourquoi <strong>il doit être possible de refabriquer les pièces défectueuses</strong>. Ceci devient progressivement possible dans les FabLab dotés d’imprimantes 3D (diversifiées).</em></p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><em>Ceci suppose que les fabricants rendent accessible les informations nécessaires à cette refabrication (matériaux et images 3D).</em></p>
<p style="margin-left:35.4pt;"><strong><em>Pour le moment, rien n’oblige les fabricants à rendre cette information disponible aisément et à un coût attractif. </em></strong><em>Les géants du net y pensent pour nous…</em></p>
<p>Approfondissons cette question dès à présent.</p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2015/12/05/%C3%89conomie-de-la-fonctionnalit%C3%A9-et-%C2%AB-d%C3%A9patrimoinisation-%C2%BB-et-accaparements#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/23Pierre Gattaz et le 21ème siècleurn:md5:13b5385e08ce41a560fefa46cc6e58c52015-04-12T20:15:00+01:002016-04-12T08:52:29+01:00genevieve-bà débattregouvernance<p>Ce que dit Pierre Gattaz est clair. Il le dit avec une grande sincérité : ce sont les entreprises qui créent la richesse. La richesse permet de financer l’état et la protection sociale. La crise met à mal les entreprises. Il faut donc tout faire pour permettre aux entreprises de se développer.</p>
<p>Et pourtant, son discours laisse un drôle de goût dans la bouche.</p>
<p>Il y a quelque chose qui ne marche pas dans le postulat. <strong>Les entreprises créent une certaine richesse</strong>, celle qui apporte des satisfactions aux consommateurs. Mais <strong>nous ne sommes pas que des consommateurs</strong>. D’ailleurs nous prenons des distances avec le consumérisme. Nous ne voulons pas consommer toujours plus, nous voulons consommer toujours mieux, ce qui pose des problèmes à notre tissu entrepreneurial : les grands acteurs doivent trouver un nouveau souffle ou disparaître.</p> <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="pierre_gattaz.jpg" class="media" src="http://s298243136.onlinehome.fr/dotclear/public/pierre_gattaz.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p>On le sait à présent, s’adapter ne concerne pas que les entreprises, mais toutes nos institutions, celles qui sont les plus résistantes par nature.</p>
<p>Alors, comme toujours dans les périodes difficiles, la tentation est forte de rejeter discrètement ou ouvertement la faute sur les autres. Nous avons opté pour la manière discrète en parlant de « crise ».</p>
<p>C’est pourquoi, la notion de crise apparaît comme un chiffon rouge à qui il est facile d’imputer tous les mauvais résultats liés à la difficulté de s’adapter ou de disparaître élégamment.</p>
<p>En réalité, Pierre Gattaz à raison, <strong>les entreprises créent de la richesse, mais pas toutes les formes de richesses. Les citoyens ont aussi besoin d’une autre forme de richesse</strong> : la connaissance, la culture, la démocratie, la spiritualité et tout ce qui permet de donner à chacun la possibilité de devenir une belle personne et de développer ses talents au service de la communauté, de créer et d’innover… etc.</p>
<p>Les entreprises elles-mêmes ont besoin de cette forme de richesse pour assurer leur compétitivité : elles ont besoin de collaborateurs de qualité pour favoriser leur créativité, leur sens des responsabilités et leur adaptabilité.</p>
<p><strong>Voilà pourquoi il faut réfléchir à la manière de faire cohabiter ces deux formes de création de richesse.</strong> Commencer à y réfléchir, c’est accepter que les héros d’hier ne seront pas les héros de demain. Ce seront des hommes neufs, qui ne sont pas installés confortablement dans les institutions.</p>
<p> </p>http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2016/12/04/Pierre-Gattaz-et-le-21%C3%A8me-si%C3%A8cle#comment-formhttp://s298243136.onlinehome.fr/index.php?feed/atom/comments/24