SG_coupable.jpg
 

Au-delà des détestations, la perte de confiance

Dans les sondages auprès des citoyens français, les hommes politiques ("des professionnels de la réélection") et les banquiers ("fréquentables seulement quand tout va bien") se partagent le haut du classement en matière de détestation. Si nos concitoyens connaissaient les jeunes diplômés des grandes écoles ("têtes bien faites mais sans expérience") qui louvoient dans les cabinets ministériels et s’ils avaient une meilleure connaissance du fonctionnement du syndicalisme français ("enracinés dans leurs acquis d’un autre temps"), ils élargiraient le champs de leur détestation.

Mais les orateurs ne s’attardent pas sur leurs détestations. Ils expriment la perte de confiance dans le système.

Déjà, en 2013, dans les cahiers de l’Espoir de Jean Lassale, la justice y était plus souvent citée que l’emploi. Or, « No justice, No peace ! » et sans sérénité, on ne construit rien de valable.

Les demandes se concentrent sur trois domaines précis :

  • Un système financier au service des citoyens,
  • Des hommes politiques au service des citoyens,
  • Une justice au service de l’équité.

La jeunesse qui s’exprime a fait des études et sait que la richesse n’est pas créée par les investisseurs, mais par toute une chaîne de compétence dont elle veut faire partie.

Elle sait que les textes de loi et les règlements à n’en plus finir sont des craquants. Les tribunaux eux-mêmes considère qu’il n’est plus possible de clamer « nul n’est censé ignorer la loi ». Les citoyens ne savent plus prendre leurs précautions. En cas de sinistre, ils ne savent pas se protéger et se défendre. Dans un tel contexte, il devient difficile de libérer ses désirs d’initiative. Or, cette jeunesse veut construire la France du 21ème siècle.

Par exemple, elle veut une justice qui s’inspire de l’évolution du secteur de la santé, avec ses 3 axes : la prédiction, la prévention et la médiation.

 

Reconstruire la confiance pour construire le nouveau monde du travail

L’emploi est un sujet fort pour les syndicats, les élus et le monde de la finance, mais ce n’est pas l’urgence.

Aujourd’hui, un citoyen mal traité coute de l’argent à la communauté et crée peu de richesse. C’est cette problématique qu’il faut inverser en prenant en considération les spécificités du 21ème siècle : une population éduquée et en bonne santé et des modes de création de richesse collaboratives, car plus que jamais, seul, on ne peut rien faire.