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Travailler moins pour vivre mieux ?

Au regard de l’évolution de nos dépenses annuelles, nous consommons plutôt moins de biens matériels et d’avantage de services, produits par des entreprises qui, à capitalisation égale, utilisent plus de 100 fois moins de ressources humaines que leurs aînées issues du monde industriel. Cette tendance va se développer avec l’économie de la fonctionnalité qui vise à faire en sorte que nous mutualisions les équipements que nous utilisons de manière occasionnelle et qui gagnent à être de qualité quasi-professionnelle.

Avec l’Internet, les mises en relations entre les prêteurs et les utilisateurs deviennent simples et fiables. Ainsi, parce que nous produisons moins de biens et que nous sommes efficaces dans la manière de le gérer, le travail, tel que nous l’avons développé au 20ème siècle est en attrition, indépendamment des délocalisations de la fin du siècle dernier.

Sans entrer dans de fastidieuses colonnes de chiffres, nous devons nous rendre à une évidence, annoncée depuis plus d’un siècle et demi : nous devrions travailler moins et avoir des emplois plus intéressants puisque la technologie permet de confier les emplois fastidieux, dangereux et hypercomplexes aux machines.

Mais notre modèle de société est conçu pour « travailler plus pour gagner plus ». Ceci semble une mauvais blague à l’heure où nos besoins se structurent vers plus d’efficacité et que les robots dévorent une bonne partie de nos emplois restants. En effet, ils produisent mieux pour moins cher. Tout au plus, les prix baissent, mais le revenu par habitant ne grandit pas pour autant.

 

Notre modèle actuel a perdu ses régulateurs

Pour accéder aux bienfaits de la richesse créée, il faut avoir soi-même contribué. Mais que signifie « contribuer » à la création de richesse dans ce modèle fortement numérisé et optimisé ?

Selon les cours d’économie, pour créer de la richesse, il faut du capital et du travail. La « carte postale » qui nous vient de cette culture nous fait dire :

  • Celui qui apporte le capital est rémunéré pour sa prise de risque, car il aurait pu mettre son capital sur des projets plus rentables,
  • Celui qui apporte son travail est rémunéré pour le temps qu’il a passé à produire. Plus son niveau d’études est élevé, plus il est rémunéré. Plus il sert loyalement son employeur, plus il jouit d’un statut valorisant.

Arrivé au 21ème siècle, cette carte postale ne ressemble plus à l’idée de départ :

  • le capital s’est fortement concentré au point que ce que le marché ne s’équilibre plus à travers la loi de l’offre et de la demande : celui qui apporte le capital est gagnant à tous les coups puisqu’il peut faire en sorte qu’il en soit ainsi,
  • le niveau d’étude ne correspond plus aux besoins puisqu’il y a moins d’emplois correspondant à des bacs + 2 et plus. De plus, servir loyalement l’entreprise ne fait plus sens puisque l’entreprise n’est elle-même pas loyale envers ses parties prenantes, mais en priorité envers ses apporteurs de capitaux.

 

Ainsi, bien que l’homme, par nature, cherche sans cesse à se simplifier la vie, bizarrement, actuellement, il se la complique avec des règles, des contrôles et de la complexité à n’en plus finir. Ceci crée de l’opacité et des emplois objectivement inutiles et dévalorisants.

Ceci dégage l’impression que les dirigeants ne comprennent pas le sens de l’Histoire et qu’ils prennent des décisions qui vont à l’encontre des aspirations des citoyens de la planète.

Les présidentielles américaines illustrent cette réalité avec ses deux candidats qui inspirent plus de méfiance que d’enthousiasme en raison de l’absence de projets porteurs et audacieux au cœur de leurs programmes respectifs.

 

L’emploi ne joue plus son rôle de circulation de la monnaie

Pour faire tourner l’économie, il faut faire en sorte que l’argent passe de mains en mains. Les entreprises produisent soit pour les particuliers, soit pour des entreprises qui produisent pour des particuliers. À la fin du mois les entreprises versent des salaires aux particuliers qui vont pouvoir acheter les biens et les services produits par les entreprises.

Ceux qui n’ont pas d’emploi sont pris en charge, plus ou moins bien, par la collectivité à travers les charges et les impôts. Cette ressource n’est pas extensible à volonté : ceux qui travaillent n’acceptent pas de voir leur pouvoir d’achat amoindri par ceux qui ne travaillent pas. Les entrepreneurs non plus.

Dans ce modèle, lorsque l’emploi s’atrophie, le système fonctionne de plus en plus mal.

Ceux qui n’ont pas d’emploi sont au désespoir et se décarcassent pour échapper à leur sort : ils acceptent de mauvais emplois qui tirent l’économie vers le bas.

Le drame auquel nous assistons est que ceux qui ont un travail déplorent le manque de confiance qui leur est accordé. Leur créativité et leurs potentiels sont étouffés et l’utilité de leur travail semble dérisoire et parfois même contraire à l’idée qu’ils se font du vivre ensemble.

Alors, le travail s’atomise, le pacte social se disloque et la finance se met (enfin) douter : les grilles d’octroi de crédit ne fonctionnent plus. Un emprunt est un projet économique. Plus d’emprunts, plus de projets. L’économie s’atrophie via la réduction des revenus des ménages.

Au chant du cygne des uns fait écho le chant du renouveau

Les générations montantes le vivent plus mal que les autres car elles ont leur vie à construire. C’est la raison pour laquelle elles prennent leur sort en main via les mouvements collectifs tels que « Occupy Wallstreet ». Dans ces mouvements, la mixité sociale et ethnique y joue un rôle important en termes de facteur de changement.

À l’absence de vision à moyen terme des possédants s’oppose une furieuse envie de changer le monde de la part des générations montantes. Mais dirigeants ont été choisis pour faire fonctionner le système actuel et pas pour en imaginer un autre.

Or, ce système a dépassé sa cohérence. Une autre cohérence émerge : les hommes, à travers les entreprises dans lesquelles ils s’impliquent, n’échangent pas seulement des carottes et des téléphones. Ils veulent de plus en plus échanger des savoirs, partager des projets, approfondir leur démocratie, s’occuper de leurs familles… etc. Autant d’échanges qui n’ont pas de métrique et qui d’ailleurs n’ont d’effet sur la dynamique économique qu’à long terme.

Notre modèle doit être enrichi de nouveaux outils de gouvernance qui favorisent ces échanges. D’ailleurs, personne ne parle de révolution, mais de transition : aucune tête n’est à couper, en revanche, les mécanismes d’optimisation rendus nécessaires par les progrès techniques et organisationnels s’imposent.

 

Rente contre bien commun ?

Historiquement, l’homme trouvait dans la nature ce dont il avait besoin. Puis il a commencé à s’organiser en élevant et en cultivant autour de lui de quoi couvrir ses besoins. Certains ont appris à viabiliser les terres, puis à les protéger. Ils ont été reconnus comme des propriétaires de ces terres, (ou éventuellement usufruitiers). Ils ont acquis plus de terre que nécessaire et ont concédé des droits d’usage aux autres. La notion de rente été née.

Cette notion de rente a été étendue à bien d’autres domaines, comme le capital et la propriété intellectuelle. Notre modèle de société protège la propriété privée. Une relative stabilité sociale s’est peu à peu établie entre ceux qui prennent les initiatives (possédants) et ceux qui les réalisent (le reste de la population, dont ceux qui produisent).

Cette stabilité a été efficace chaque fois que la prospérité a permis de bien traiter ceux qui produisent. Cette prospérité a été induite soit par des progrès, soit par des butins ramenés de guerres avec les voisins.

Mais aujourd’hui, la nouvelle prospérité n’est plus impulsée par les possédants, mais par les réalisateurs de projets : les idées, les talents et les savoirs valent plus que les capitaux.

 

La richesse provient des talents, pas du capital

De fait, à présent, pour créer de la richesse, il faut de plus en plus de savoirs, de talents et d’individus disposés à prendre des initiatives. Le capital de départ, pour lancer un nouveau business n’est pas le point le plus déterminant comme le montrent les organisations qui se développent, en France et à travers le monde, pour favoriser l’émergence d’entreprises innovantes.

Les besoins en capitaux se manifestent une fois que la preuve du concept (POC) est acquise. La POC est réalisée avec l’aide des familles (love money business angels) et des collectivités locales. Ce sont eux qui prennent les risques : pour créer une entreprise adaptée à son époque, il faut en créer une bonne centaine. Les expériences acquises durant les 99 chèques vont permettre de trouver la bonne pratique et les bons talents.

Les investisseurs de plus grande envergure interviennent après la POC. De ce fait, la rémunération, qu’ils justifient par leur prise de risque dans l’innovation, ne convainc plus guère. Ceci est d’autant plus vrai que ces investisseurs réduisent leur risque en favorisant le mécano économique au sein de grands acteurs.

Par exemple : les grands acteurs du numérique US et chinois innovent en achetant des startups qu’ils ont repérées en contribuant aux campagnes de financement dans le secteur de l’innovation portées par les business angels, mais d’avantage encore par les organismes d’aides public.

Une création d’entreprise n’est pas le fruit d’une bonne idée, mais une somme de bonnes idées mises en cohérence par un grand nombre d’intervenants. Cela devient une œuvre collective, incluant indirectement l’ensemble des citoyens à travers les impôts qui ont servi à verser les aides publiques.

A titre d’exemple, en 2000 il fallait en moyenne 6 mois à 2 personnes pour jeter les bases d’une startup. Actuellement il en faut 4 fois plus avec des ressources humaines de plus en plus diversifiées. Ces porteurs de projets sont généralement financés par Pôle Emploi.

Pour créer des géants dans des domaines nouveaux, il suffit d’y injecter de l’argent au bon moment. C’est le seul mérite des grands porteurs de capitaux.

Ainsi, durant l’été 2016, ARBnb a levé 1,3 milliard de $ sans que les noms des investisseurs ne soient révélés. Pour évaporer les éventuelles inquiétudes, il suffit de raconter de belles histoires autour des supposés initiateurs du projet.

Et, pour ceux qui auraient du talent néanmoins quelques doutes pour aller mettre leurs savoirs, leurs talents ou encore leurs réseaux de relation, le plaisir de travailler dans ces grandes entreprises est mis en valeur dans les médias.

Le système presque parfait, sauf qu’il est léonin à propos de l’accès aux fruits de la richesse et aux libertés individuelles et collectives.

L’économie collaborative n’est pas contributive.de plus, elle atomise la société.

Par « économie contributive », il faut entendre l’économie du long terme dans laquelle les citoyens sont invités à apporter leur esprit d’initiative pour favoriser un terreau social, démocratique et culturel de haut niveau.

A priori, cette nouvelle forme d’économie est attirante. Mais celle qui se développe est l’« économie collaborative ».

L’économie collaborative est celle qui consiste, via Internet, à favoriser la mise en relation de personnes, physiques ou morales, pour qu’elles échangent des biens et des services. Les acteurs de cette économie-là ne s’impliquent ni dans la protection des ressources humaines ni dans celle des biens productifs. Ils deviennent les maîtres des échanges après avoir éliminé tous les risques qui font que la gestion d’une entreprise est un art délicat.

Les détenteurs de capitaux de ces entreprises disent qu’ils font fonctionner le système, mais ils le tuent en disloquant le pacte social et en épuisant l’investissement productif : ils laissent la communauté le faire à leur place. D’ailleurs, ils se désintéressent du sort de la communauté, comme en témoigne leur goût pour l’optimisation fiscale qui a pour effet de ne pas rendre à la communauté ce qui correspond à l’utilisation du bien commun (infrastructures, éducation, santé, justice, innovations…).

Or, en cette période de « post-mondialisation », toute l’activité humaine devient interdépendante. Tous les domaines dépendent les uns des autres et de ce fait, la protection du bien commun devient l’affaire de tous. Par bien commun il faut entendre le patrimoine écologique, culturel, spirituel, urbain, artistique, cognitif… et, d’une manière générale, tout ce sur quoi s’appuient nos existences et avec quoi nous bâtissons notre avenir.

 

Le modèle actuel, du moins tel qu’il fonctionne, n’a également plus, ni social, ni économique car il atomise les acteurs et fatigue les biens productifs.

Il est perçu comme une aubaine pour les « zentrop » qui, à défaut de trouver une place durable dans la société vive de petits expédients apparemment faciles à décrocher. En réalité, cette économie constitue un piège pour l’économie locale : les individus sont plus que jamais isolés face aux sites Internet qui pilotent le marché et le parc des équipements qu’ils utilisent pour rendre leurs services ne sont pas correctement amortis comme cela se fait dans le monde de l’entreprise.

Il devient nécessaire de le réglementer mais aussi de faire évoluer l’accès aux équipements. Les réflexions en cours sur l’économie des fonctionnalités démontrent que cette économie correspond à une phase transitoire.

Uber investi dans des voitures autonomes pour se passer de ses chauffeurs à la demande qui pose bien des problèmes. L’idée est de devenir un acteur incontournable du secteur.

Mais d’une manière générale, les voitures sans chauffeur vont redistribuer la donne dans le domaine du transport des personnes. Alors se pose la question de savoir qui investit dans ces véhicules et les sites Internet qui permettent de l’utiliser. Avec AutoLib, la ville de Paris apporte une réponse plus collective, puisqu’il s’agit d’un marché semi-public.

On pourrait imaginer un marché basé sur la démocratie économique : les habitants d’une commune investissent via le crowdfunding dans les infrastructures et une coopérative citoyenne en assure l’exploitation. Cette manière de voir les choses illustre les organisations qui émergent car elles sont pilotées non pas par des acteurs très éloignés des utilisateurs, mais par les utilisateurs eux-mêmes, ce qui laisse espérer une optimisation respectueuse des équipements.

Cet exemple, illustre le fait que les mutations actuelles n’ont rien de définitif et que les citoyens peuvent prendre des initiatives et inciter leurs élus à leur faciliter le déroulement de leurs projets.

 

 

Le bien commun se développe hors du circuit productif

Ainsi, l’économie productive dépend de plus en plus du bien commun : des savoirs, mais aussi du temps consacré aux savoirs et tout ce qui donne de la profondeur au vivre ensemble.

Faire prospérer ce type d’activité n’est pas la raison d’être de notre capitalisme. Néanmoins, nous avons besoin des biens et des services produits dans le secteur marchand, il n’y a donc pas lieu de tuer le capitalisme, même si des adaptations deviennent nécessaires. Ce secteur doit trouver le moyen de transférer les capacités d’initiative de ses travailleurs dans ce secteur contributif et le secteur contributif doit se doter des moyens qui vont lui permettre de rendre attractif le fait de s’y investir à certaines étapes de sa vie.

Chacun y trouvera son compte puisque le secteur productif puise son renouveau dans les hommes et les femmes de talent et dans l’expansion des savoirs qui ont été révélés dans le secteur contributif.

Aujourd’hui, un bon CV n’est plus un catalogue de supposées bonnes études et de bons « postes occupés », mais une profession de foi : ce que j’ai fait, ce que je sais faire et ce que je veux faire.

Il s’agit de se positionner dans sa contribution au bien commun, plus de se « vendre » comme n’importe quel produit jetable.

 

Le bien commun a été l’affaire des États, mais ceux-ci, avec le mécanisme des taux d’intérêt, sont actuellement sous la dépendance de la finance avec les mécanismes d’endettement qui pousse les états, comme les entreprises et les ménages, à s’engager à créer toujours plus de richesse alors que notre évolution nous amène à banaliser la création de richesse via le progrès technique et organisationnel.

Ce mécanisme est remis en cause actuellement via l’inquiétant nuage de doute qui plane sur le système bancaire. Les investissements stagnent, l’économie s’étouffe, le progrès est remis à plus tard.

 

La vraie loi de la vie est l’affaire des majorités

Les dominants projettent de devenir les maîtres du monde avec des projets finalement oppressifs visant à concentrer toujours plus les capitaux. Mais la vie, dans notre cosmos, appartient à ceux qui sont libres et adaptables. L’Homme appartient au cosmos et aspire à sa liberté, même s’il est prêt à accepter certaines contraintes si elles promettent de l’efficacité, c’est-à-dire plus de satisfaction avec moins de travail et de prise de risques.

Pour éviter cette oppression potentielle, notre réflexion doit donc être centrée sur la manière de libérer les initiatives dans le secteur contributif, là où il n’y aura jamais de « boulots de merde » et de « zentrop ».

 

Quand la terre est recouverte de « zentrops »

Nous pouvons nous interroger longuement sur les scenarios qui vont faire changer notre modèle de société. Les grandes lignes de la réponse sont déjà connues : une minorité ne peut durablement espérer bloquer une majorité.

Les déséquilibres démographiques nous apportent les réponses : ce que veulent les continents les plus peuplés va infléchir sur les choix de société.

Déjà, l’Amérique du Nord évolue : en 2040, les blancs européens devraient devenir minoritaires au profit des noirs et surtout des latinos. Une politique qui asservi l’Amérique latine ne peut donc perdurer, une autre modèle de vivre avec ses voisins commence à s’imposer.

Figure 1 - source Wikipedia

L’Asie semble s’imposer au reste du monde, mais le reste du monde pèse plus lourd que l’Asie. En particulier, l’Europe tisse des liens toujours plus nets avec son propre Sud, à savoir l’Afrique et l’ensemble brasse tous les jours son histoire et ses liens avec l’Amérique Nord et Sud.

Certes, la démographie mondiale est anormale actuellement et elle va devoir se réguler, par exemple eu élevant du niveau d’éducation mondial.

Les actuels détenteurs de capitaux et les gouvernants qu’ils pilotent se préoccupent de cette population excédentaire inquiétante en explorant d’éventuels projets terrifiants. Mais une approche humaniste est possible : l’élévation du niveau d’éducation permet d’infléchir les courbes démographiques. Or, les pays où la démographie s’est apaisée, le vivre ensemble est plus prometteur. Plutôt que d’attitrer les populations en désespérance, il est évident de les aider à s’occuper de leur patrimoine et de le faire fructifier, en particulier le patrimoine humain. La richesse ainsi crée peut-être vue comme un enrichissement général de l’Humanité alors que la résolution du problème à travers des guerres prépare un avenir inquiétant et déséquilibré comme l’ont démontré récemment les « after » de la dernière guerre mondiale : 70 ans de domination confuse entre les alliers constituent 70 ans de restrictions en matière de développement de nos talents et de vies plus ou moins gâchées.

 

Les continents vont être obligés de s’entraider, même si les zones géographiques aux frontières de ces blocs géopolitiques sont tentées de jouer les trublions. Les générations montantes, culturellement internationalisées sont prêtes pour engager le mouvement. Elles ont même un idéal à proposer car elles sont imprégnées du numérique et un bien numérique se partage sans pour autant diminuer son propre patrimoine.

 

Les boulots de merde et les zentrops n’ont pas de raison d’être. Ceux qui les fabriquent le font par manque de vision sur l’avenir qui se dessine malgré eux.