C’est à travers l’échange que l’Homme prospère.

 

En ce moment, c’est l’effervescence exploratoire : que font les voisins ? Qu’ont fait nos aînés ? Que pensent nos visionnaires ?

Mais au fait, quelle forme de prospérité voulons-nous ?

L’Homme poursuit son évolution et pour cela, il a besoin de mobilité : c’est en frottant ses idées à celles des autres et en faisant du commerce qu’il progresse.

Pas de prospérité sans mobilité et pas de progrès sans prospérité.

Mais, voilà que :

  • Le concept de mobilité fait un fork (!) : elle demeure physique, mais se complète par des voix immatérielles, culturelle, gustative, voir même spirituelle.
  • La prospérité se reconfigure : capter la richesse fait ringard. En revanche, créer de la valeur demeure héroïque, mais la notion de création de valeur devient plus riche. Elle ne concerne plus seulement des besoins primaires et le superflu de prestige. Elle concerne le bien commun.

On partage les véhicules et les projets et on se dit que l’accaparement et l’accumulation ne sont pas une solution durable. Alors, le capitalisme doit repasser par le vestiaire et que la mobilité se communautarise.

Bienvenue dans un monde dépoitrimoinisé et coopératif, mais pas comme celui d’avant la sédentarisation.

Il ne s’agit pas d’un retour au primitif. Il s’agit au contraire d’un pas de plus vers un mode plus mature, qui intègre définitivement l’idée que « seul on ne peut rien faire » et que les nations qui vont rebondir seront celles qui trouvent un modèle de prospérité basé sur la coopération et donc la mobilité.

 

Proposer un talk : tedxissy@gmail.com