On ne lutte pas contre le progrès, on s’y adapte

L’Homme poursuit son évolution et aucun système politique n’a intérêt à entraver cette évolution.

Pour ce qui concerne notre époque, par sa capacité à satisfaire des besoins primaires du plus grand nombre, l’Homme est en train de sortir de la sédentarisation et entre dans une nouvelle ère où il renonce à dompter la nature. Il accepte de composer avec elle. Il adopte une démarche symbiotique, ce qui lui impose de généraliser la notion de coopération multidisciplinaire.

L’Homme comprend qu’il doit accepter la complexité pour poursuivre son évolution. C’est d’ailleurs dans ce sens-là qu’il développe le numérique et que le préfixe « co » rempli la littérature dédiée au management : co-concevoir, co-produire, co-gérer… etc.

Pour y parvenir, il lui faut développer un bien commun de haut niveau pour obtenir des talents et enraciner les savoirs sur son territoire.

 

Eviter le chaos, c’est possible !

C’est la raison pour laquelle, deux économies doivent être mises en synergie : l’économie productive (qui peut être améliorée) et l’économie contributive qu’il n’est plus possible de négliger.

Or, pour le moment l’économie contributive est gérée à la sauvette via des subventions, des dons, du volontariat ou encore du bénévolat, soit des instruments de gouvernance limités et instables.

Ceci amène à développer deux sortes de monnaies celles que nous connaissons, dédiées aux activités productives, et celles dédiées aux activités contributives, c’est-à-dire celles dédiées au développement du bien commun (famille, connaissances et culture, démocratie et spiritualité), auquel il faut ajouter les tâches empathiques dédiées aux résolutions de conflits sanitaires, juridiques et environnementaux.

Ces monnaies contributives existent déjà sous forme embryonnaire à travers des monnaies fléchées (exemple : les tickets-restaurants) et peuvent être gérées comme les monnaies fondantes qui ont permis l’édification de nos puissantes cathédrales.