Pour mémoire, en 2020, le Président avait demandé à 26 économistes leurs recommandations face aux disfonctionnements économiques auxquels nous sommes confrontés. Leur réponse a été dilatoire et nous en sommes restés là.

 

Oui, le modèle qui nous a porté là où nous en sommes n’est plus le bon : les mécanismes monétaires et le contrat social ne sont plus les bons. Ils ne conviennent plus au contexte géopolitique ni aux aspirations des générations montantes.

Ce ne sont pas des « assises sur le travail » qui vont dénouer la situation :

  • L’urgence du Président est la confiance des bailleurs de fond de notre dette,
  • La réponse des élus a été le blocage des débats au parlement,
  • La réponse des syndicats de travailleurs devrait être la refonte de notre pacte social, qui date d’une époque révolue. Mais elle est axée sur une hypothétique reconquête de leur représentativité,
  • Le comportement des manifestants, et des casseurs dans leur sillage, engendre la fragilisation de notre économie et la destruction de notre lien, désormais fragile, avec nos bailleurs de fonds.
  • Les économistes devraient expliquer cela et faire des propositions. Qu’ont-ils de nouveau à dire à présent ?

 

J’ai passé beaucoup de temps à les lire, les écouter et à dialoguer avec certains.

La futurologie cybernéticienne a à dire sur le sujet, ce que ne disent pas leur tableurs ni leurs études comportementales : elle éclaire la trajectoire de notre évolution.

Car notre challenge est d’imaginer le système capable d’accompagner notre évolution sociétale, pas de chercher à perfectionner un modèle obsolète.

Je peux leur dire qu’un monde nouveau se construit en dessous du monde visible. C’est avec ceux qui le construisent que les réflexions doivent se concentrer.

Je ne m’associe pas à la démarche de ces 140 économiste et socio-économistes. Je préfère collaborer avec des cercles de réflexion créatifs, portés par des citoyens éclectiques et motivés pour proposer de approches innovantes en matière d’outils de gouvernance au service d’une vision prospective de notre Histoire.