Les clefs (numériques) de cette efficacité

L’acceptation de ce stopcovid a été rendu possible parce que la Chine possède :

  • un mécanisme d'"identité probante" (pas de fantômes sur le réseau),
  • une pratique quasiment généralisée des "micro-applications" (pas d’applications à télécharger pour disposer du service).

Ainsi, le quotidien des chinois est jalonné de services rendus à parti des smartphones (dont les paiements). Comme les Estoniens, les chinois les utilisent sans se poser de question. Ils sont en mode « confiance ».

En Europe, nous sommes loin du compte en termes de confiance. Nous devons donc mettre en place une identité probante (le modèle estonien est éprouvé) et nous devons développer davantage les micro-applications.

Pour cela, nous devons régler :

  • le problème de la traversée de la vallée de la mort (premières levées de fonds dédiées à la croissance) pour nos startups,
  • favoriser leur déploiement à travers l’Europe afin qu’elles puissent bénéficier réellement d’un marché de 600 millions d’utilisateurs potentiels.

 

Pour ce qui est de la vallée de la mort

Nous devons faire évoluer notre manière d’investir : moins dans les « love monney » et dans les aides et plus dans les aides à la croissance. Mais surtout, nous devons impliquer nos grands donneurs d’ordre afin qu’ils donnent leur chance à nos startups en étant des clients bienveillants mais exigeants.

Pour ce qui est de la couverture européenne

Nous devons mettre en place un mécanisme qui favorise les investisseurs européens à s’engager dans des startups nées au sein de l’Europe et qui pourraient se développer dans leurs pays. Cette façon de faire présente un double avantage : elle permet de créer un réseau maillé de compétences numérique et elle permet aux startups de se confronter dès leur plus jeune âge à la diversité culturelle, ce qui est un atout majeur pour aller ensuite à la conquête du monde.

 

Faisons de notre diversité européenne une force, en particulier en matière de numérique !