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Ce dont nous avons besoin à présent

Ce profil a prospéré dans toutes les sphères dirigeantes de notre économie. Par exemple, les grandes entreprises affichent leurs bien-pensances et agissent à leur guise, franchissant les frontières du cynisme si la performance financière y trouve son compte. Les banques se tiennent à l’écart de leur mission fondamentale au motif que les règles qui leur sont imposées les y contraignent … Les élus acceptent de voter des textes, dont ils ne mesurent pas les effets sur le terrain, mais dont ils pensent qu’ils sont favorables à leur réélection.

Ce profil de décideur doit être progressivement remplacé par des citoyens imprégnés de l’intérêt général qui ont compris et démontré que leur intérêt suprême, c’est-à-dire la reconnaissance de tous, n’est accessible que si leurs actes ont profité au plus grand nombre.

De plus, la capacité à harmoniser le court terme et le long terme va devenir le critère de sélection suprême pour tous ceux qui sont amenés à adouber les porteurs de responsabilités.

 

Commençons par apprendre la sociocratie

Mais, précision importante, la responsabilité fortement centralisée comme aux siècles précédents vit ses dernières heures. Nous devons apprendre à fonctionner à cercles de missions et rendre ces cercles interopérables. Ce ne sont plus les profils du 20ème siècle qui savent faire cela. Alors poussons pour que ces formes d’organisation soient expérimentées dans tous les recoins de la société.