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Si je comprends bien, voici comment fonctionne une ICO.

  • Des startupers ont une belle idée basée sur un modèle économique apparemment solide. Ils décident de ne pas perdre de temps à lever des fonds selon les processus habituels trop lents, trop contraignant et trop incertains.
  • Ils rédigent un white peper (business plan concis).
  • Ils le diffusent auprès de personnes ou d’entreprises qui seraient heureuses si un tel bien ou service existait. Ils leur proposent d’acheter les « token » créés spécifiquement pour l’ICO. Il s’agit en réalité une souscription aux biens ou aux services qui vont être développés. Cela ne s’appelle pas « souscription » car les « token » peuvent être revendus, ce qui donne une dimension spéculative à ce mécanisme.
  • L’achat de token se fait généralement en cryptomonnaies plus généraliste, en particulier l’Ether ou le BitCoin, ce qui donne une seconde dimension spéculative à ce mécanisme.
  • Une autre manière d’acquérir ces token spécifiques à l’ICO consiste à produire des travaux pour la startup ou à lui prêter / donner des moyens de production. Ainsi, les startups font travailler des chômeurs, des rentiers ou des retraités (donc des personnes qui vivent concrètement de subsides issus du monde productif) en les rémunérant avec leurs token. Libre à eux par la suite de le revendre à des clients de la startup afin qu’ils puissent utiliser le service ou disposer du bien qu’elle produit. La vente des token se fait en fonction de l’offre et de la demande avec toute la marge de manœuvre laissée à la spéculation.

 

Dans les ICO, il y a création de monnaie à usage futur, sauf à considérer qu’il s’agit d’une souscription sophistiquée puis les avaloirs sont transformés en monnaie d’échange au gré de l’évolution du projet et des problématiques du porteur.

Dans sa forme actuelle, cette façon de faire semble volatile. Ne serait-il pas raisonnable de placer cette innovation directement sous le contrôle d’un établissement tel que BPI pour ce qui concerne la France ?