L’école de Chicago a produit des économistes qui ont été très écoutés. Certes, ils étaient brillants, mais ils avaient surtout l’avantage d’œuvrer dans la puissance dominante de leur époque. Ils ont commencé à se faire connaître dans le sillage de la grande dépression de 1929.

Les Américains, nouvellement installés, avaient beaucoup à s’équiper et les usines se préoccupaient de vendre leur surplus au reste du monde. C’était la belle époque du marché de l’offre ! Même les mauvais produits finissaient par trouver preneur.

À présent, notre problème est que la plupart des continents vont être en mesure de produire ce dont ils ont besoin, tout en développant des singularités monnayables sur le marché international. Le marché, passé depuis de l’offre à la demande, devient très exigeant sur la pertinence esthétique, fonctionnelle, environnementale, éthique…

La réflexion ne peut plus se simplifier aux critères de cette époque. Notre abondance bascule dans l’immatériel et notre cancer, c’est la complexité.

Repenser le pacte social c’est ne pas s’interdire d’ouvrir les sujets tabous : le travail, la monnaie et le revenu de base.

Pensons « Europe » au sein de la communauté internationale et non « monde ». Pensons par rapport à là où nous en sommes dans notre évolution. Oublions la pensée globale.

 

C’est ce que nous propose cette vidéo.