Le général de Gaulle avait les idées claires et avait fait travailler son élite correctement. Nous savions ce que nous voulions faire : utiliser l'informatique pour "rendre la France efficace".

Nous avons été les pionniers dans de nombreux domaines. Louis Pouzin fait beaucoup pour raconter la saga du datagramme et il a raison. J'avoue que je n'en ai pas fait autant pour raconter ce que nous avons fait au niveau applicatif.

 

Un peu comme Abel Ganz, qui a beaucoup explorer les potentialités du cinéma, mes équipes ont exploré les mécanismes d'écritures de dialogues complexe destinés au grand public.

Les messageries roses nous sevraient à préparer les réseaux sociaux et les chatbot. Le "deuxième monde" (avec Canal+) et le "5ème réseau" (avec la RATP) nous ont permis d'explorer le metavers. La carte à puce nous a permis d'explorer les cryptomonnaies et les monnaies intelligentes, l'annuaire des services du minitel nous a permis de jeter les bases du 1.0 et des bases de données à index ultrarapides ... etc.

Au début des années 80, comme nous pouvions le craindre, nous avons été contraints de céder nos travaux et certaines souches et une partie de mon équipe aux américains en raison d'accords secrets qui seront déclassés en 2027. Patience, vous finirez par tout savoir.

Tous ces savoirs sont partis aux USA, mais la souche est toujours vivante sur nos terres.

Ceci étant dit, ce retard impose par nos amis d'outre atlantique devient une opportunité pour passer au numérique 1.0, basé sur une architecture du 21ème siècle et des modes de pensée également du 21ème siècle.

 

La commission Européenne se mobilise et nous devons la soutenir positivement.