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Deux pistes

Les lanceurs d’alertes doivent donc continuer à faire les bilans économiques et sociaux sur ces entreprises et sur l’économie douteuse. Nous devons les aider chacun à notre modeste échelle.

Mais nous avons aussi une autre manière de veiller en éloignant de la politique les candidats qui n’ont pas de visions sérieuses de la construction de notre vie sociale et économique dans le long et le court terme.

L’exercice est délicat car il suppose que nous ayons nous-même des idées sur la question.

Emmanuel Macron nous pose clairement le problème : il est jeune et cultivé. Il jouit d’une capacité de travail supérieure à la moyenne et il veut probablement changer le monde. Mais quelle est sa capacité à repenser le modèle économique qui lui a été enseigné et avec lequel il a fait ses premières armes professionnelles ?

Il semble avoir une certaine autonomie de pensée, mais il va falloir qu’il nous en dise plus et qu’il nous montre sa résistance aux fastes du pouvoir.