Objectivement

L’explosion de la population mondiale depuis le 19ème siècle ne cesse de nous inquiéter. Mais voilà que cela semble s’arranger.  

Les économies dites « avancées » inversent la tendance. Ce sont celles où les rayons dans les magasins sont bien garnis.

Deux continents continuent néanmoins à faire progresser leur population : l’Asie (qui amorce sa décrue) et l’Afrique (qui devrait l’amorcer également).

Les enquêtes auprès des couples dans les économies développées font ressortir deux thèmes :

  • Nous voulons moins, mais « mieux » d’enfants : ils ont conscience que désormais, donner à un enfant toutes ses chances de pouvoir se « réaliser » dans sa vie nécessite pour les parents du temps et des ressources financières.
  • Le contexte est de plus en plus difficile : crise de l’immobilier, tensions dans la société qui rend les familles fragiles et les parents insuffisamment disponibles sont les thèmes les plus souvent invoqués.

A cela il faut ajouter le triste discours des déclinistes, qui ne constituent pas le courant le plus vigoureux, heureusement. Ils nous disent implicitement que l’eau et la nourriture vont manquer ! Ce serait vrai si la décrue n’était pas en cours.

Une fois encore, le « vivant qui est en chacun de nous » trace la trajectoire de notre Histoire : si la natalité exubérante de l’après-guerre avait pour finalité de « regarnir les effectifs », la natalité présente nous dit que l’important, ce n’est plus d’avoir plus une population pléthorique qui pourrait servir le cas échéant de chair à canon et entre deux guerres de main d’œuvre servile, mais de disposer d’une population créative et réactive, tournée vers la recherche du progrès sous toutes ses formes.

Conséquences politiques

Le message envoyé est donc de mieux accompagner les jeunes parents.

L’horloge biologique recommande aux jeunes parents de s’y prendre tôt. Le monde du travail ne va pas dans le bon sens.

Il faut que nous refassions famille et que nous occupions mieux notre territoire.

Le consumérisme et ses perturbateurs endocriniens s’éloignent. Poursuivons dans ce sens en faisant émerger la pleine reconnaissance de l’économie contributive.