Les questions stupides et les bonnes questions

Le "i" de IA veut dire "intelligence, au sens anglo-saxon. Cela désigne simplement l’"informations à connaître sur un sujet, un concurrent, un ennemi…".

Les Américains se délectent avec le contresens que nous faisons à ce sujet avec nos intellectuels qui nous font perdre notre temps avec des questions hors sujet du genre « est-ce que l’IA va supplanter l’Homme » ?

Même l’IA utilisée dans l’art ne supplante pas les artistes : elle peut proposer des pistes de création, mais la patte d’un vrai artiste fera toujours la différence, comme la photo ne remplacera jamais la sensibilité d’un portraitiste d’exception.

La pensée humaine n’est pas que de l’algorithmie, c’est un cheminement qui part de la nuit des temps et qui se dirige vers le progrès, parce que le progrès constitue une pulsion profonde de l’Homme.

L’IA, c’est une manière de traiter en masse des informations. Si l’algorithme est biaisé ou si les données sont frelatées ou partiales, les résultats sont dangereux.

L’IA, c’est juste de l’informatique décuplée. Mettons-la au service du progrès.

 

Le progrès souhaité : « faire mieux avec moins »

L’Homme est le dernier mammifère connu parmi les espèces vivantes qui composent Gaïa.

L’« Homme blanc » (occidental) a des tendances messianiques. La terre étant à peu près conquise, il a tendance à envahir non plus les terres, mais les économies de ses voisins. Du coup, les autres congénères ont envie de lui rendre la pareille et ça se passe très mal. Ce serait mieux de construire des relations plus matures.

Car cet « Homme Blanc » a, à présent, une autre intention nettement plus pacifique : il veut faire « mieux avec moins » au lieu de faire « toujours plus ». En clair, il veut rationaliser sa manière de produire et de consommer. Pour cela, il a besoin de beaucoup d’informations et des capacités à traiter cette information.

Les innovations sont généralement employées à des fins belliqueuses avant de trouver leur place dans le progrès.

Protégeons sérieusement nos données et nos outils de manipulation et mettons-les au service du progrès, en particulier celui qui nous permet de faire « mieux avec moins ».

Ceci passe par le déploiement d’une monnaie qui n’est plus basée sur le « toujours plus ». « La théorie qualitative de la monnaie » est une proposition qui tente de répondre à cette exigence. Elle est à débattre. http://s298243136.onlinehome.fr/index.php?post/2023/10/24/Europe%2C-urgence-mon%C3%A9taire-%E2%80%93-apportez-votre-contribution